Outre son originalité, la Giulietta mise désormais sur son diesel revu pour séduire. Bien que fonctionnant au "mazout", il ne donne pas trop de voix et propose des performances pour "Alfistes".Les plusDiesel élastique, performant et sobreInsonorisation et finition en progrèsComportement sûrLes moinsSuspensions et train avant perfectibleDNA toujours discutableCoffre très moyen Sa calandre change à peine, mais la Giulietta progresse en finition comme en insonorisation. - Bruno PicaultCe JTDm de 150 ch est réjouissant. Rond, plein, élastique, il vous épaule en permanence comme un animal de compagnie. Un vrai plus en ville comme sur route, où il est aisé de rester sur le même rapport, en sachant qu’un petit coup d’accélérateur suffira à modifier le cours des choses. Ceci en profitant d’une insonorisation nettement améliorée comparé au diesel de 140 ch qu’il remplace. En revanche, le DNA Alfa Romeo ne se montre pas des plus logiques. En effet, si le fait de pouvoir choisir entre trois positions de réglages – Dynamic, Natural et All Weather, qui modifient la réponse à l’accélération, la consistance de la direction, le différentiel électronique et l’antidérapage – s’avère intéressant, il est regrettable que le couple maximal ne soit délivré qu’en Dynamic. Car si le deuxième mode est à nos yeux le plus agréable, moins brutal à l’accélérateur, il n’offre pas les meilleures reprises, obtenues uniquement en Dynamic. Et la différence est nette. L'habitacle adopte des matériaux et un système multimédia inédits. - Bruno PicaultPour passer de 80 à 120 km/h en sixième, la Giulietta met 9,7 s, lorsqu’on sélectionne le premier style de conduite, et 12 s en Natural. De plus, la direction, plus ferme en Dynamic, n’apporte pas de meilleur ressenti de la route, avec toujours trop de rappel, un balourd sensible et des remontées au volant sur les bosses. Avec un tel moteur, l’italienne méritait un meilleur agrément de conduite. Effectivement, si le châssis se révèle très sain, avec une adhérence satisfaisante et un comportement cohérent sur terrain plat, ses suspensions imposent une trop grande fermeté en ville et filtrent insuffisamment les bosses, sans toutefois trop pénaliser le confort. Enfin, si les distances d’arrêt sont dans la bonne moyenne, il nous est arrivé un petit souci lors de nos mesures. L’enjoliveur en métal, placé sur la pédale centrale, s’est désolidarisé de son support plastique, perturbant ainsi la manoeuvre. Cela se passait heureusement sur le circuit de Montlhéry, où nous sortons le pied de fonte, mais pourrait aussi bien survenir sur route lors d’un freinage réflexe. À surveiller. Publié le 18/07/2014 Mis à jour le 08/08/2018 Ivan Magot
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