En recoupant les donnĂ©es intelligentes, on peut dĂ©finir le Christ, non comme une personne, mais comme une dimension spirituelle proche de la source universelle, un rayonnement qui en Ă©mane. Câest lâaura prodigieuse dâun dieu Ă©tranger au monde. Toute imagerie mise Ă part, JĂ©sus reprĂ©sente le point de contact du Christ dans lâincarnation. Ainsi un ĂȘtre humain touchĂ© par cette force spirituelle peut Ă juste titre se dire vivant en JĂ©sus ». Mourir en Christ » signifie la renaissance du principe spirituel immortel en champ dâĂ©nergie nâa rien de commun avec notre univers de densitĂ©. Câest pourquoi il sâen est approchĂ© lentement, par adaptations successives aux mondes Ă©pais de la condensation.. On dĂ©couvre la trace de cette progression Ă travers les grandes rĂ©vĂ©lations spirituelles de lâhistoire humaine. Du point de vue mĂ©taphysique, le Christ est la rĂ©vĂ©lation du salut englobant tous les grands ĂȘtres descendus en ce monde pour le raccorder au plan divin. La hiĂ©rarchie christique comprend donc les travailleurs spirituels de tous les lieux et de toutes les races qui ont ĆuvrĂ© pour la rĂ©demption de lâhumanitĂ© depuis lâorigine des temps. Le plan de relĂšvement de lâespĂšce humaine a donc commencĂ© avant que lâĂąme ne prenne une apparence formelle, et lâincarnation elle-mĂȘme est une stratĂ©gie pour placer les Ăąmes dans des situations pouvant la rĂ©veiller de lâoubli, et opĂ©rer sa re-connexion avec le cĆur de lâunivers. Bien avant les rishis de lâInde prĂ©historique jusquâĂ lâĂ©poque grĂ©co-romaine, ce champ de rayonnement du Christ sâinsinue lentement Ă travers les dimensions subtiles de notre monde, jusquâĂ opĂ©rer un contact, un branchement avec la conscience dâun organisme incarnĂ©. Lors de lâĂ©vĂ©nement meta-historique Ă©voquĂ© symboliquement comme le drame du Golgotha, la force de ce champ spirituel a pĂ©nĂ©trĂ© concrĂštement la terre, et par consĂ©quent le mĂ©tabolisme humain. Ce processus permet de rĂ©-accorder les mondes Ă©jectĂ©s de la zone divine - qui sont par consĂ©quent en perdition - avec le PĂšre, la source. Câest un processus intemporel qui a peu Ă voir avec la vision dâun Christ localisĂ© historiquement. Le Christ reprĂ©sente un champ de force attractif â lâamour â qui sauve ce qui est en voie dâĂȘtre englouti vers les univers pĂ©riphĂ©riques oĂč vivent les accidentĂ©s cosmiques comme notre humanitĂ© qui est un grand ĂȘtre collectif la prĂ©sence de cette dimension spirituelle extragalactique a t-elle commencĂ© Ă ĂȘtre dĂ©tectĂ©e par les hommes ?En Inde, pendant la pĂ©riode qui a suivi la fin de lâAtlantide. Bien entendu, lâInde archaĂŻque existait dĂ©jĂ du temps de lâempire atlante. CâĂ©tait un puissant pays oĂč nul envahisseur ne pouvait pĂ©nĂ©trer sans se heurter Ă la barriĂšre magique des sages, car lâInde avait sa source dans la civilisation prĂ©cĂ©dente, la LĂ©murie. Le puissant fond spirituel de lâInde provient de la culture qui sâest manifestĂ©e Ă lâapogĂ©e de la LĂ©murie oĂč la magie du son et des mantram - le verbe - Ă©tait dĂ©veloppĂ©e au plus haut niveau. La culture hindoue en a gardĂ© le souvenir Ă travers sa musique aux sonoritĂ©s envoĂ»tantes qui ont encore le pouvoir de dĂ©tacher lâĂąme du plan physique. Mais il sâagit dĂ©sormais dâune magie rĂ©trograde car la vague de vie humaine sâest dĂ©portĂ©e dans la matiĂšre dense. On ne peut revenir en arriĂšre vers les mondes subtils, comme le proposait lâancienne initiation orientale du dĂ©tachement ». Il faut dĂ©sormais transmuter la puissance matĂ©rielle. Câest le sens du sacrifice de ce dieu quâon nomme le Christ. Il meurt Ă sa dimension spirituelle pour naĂźtre sur notre plan de mort. Il est difficile dâimaginer ce que signifie pour un dieu le passage Ă travers la mort. En cela rĂ©side le mystĂšre du christianisme. On dit Ă©galement que la manifestation la plus sublime du Christ avant lâĂ©vĂ©nement du Golgotha, fut lâincarnation du dieu Krishna dont la lĂ©gende est trĂšs proche de celle de JĂ©sus. Krishna descend du monde spirituel comme un berger pour rassembler le troupeau des Ăąmes symbolisĂ©es par les vaches sacrĂ©es au son de sa flĂ»te divine. Cette musique cĂ©leste est ce que le christianisme nomme esprit saint » qui est la formule vibratoire la plus haute. Krishna rĂ©pand les 7 rayons du Saint Esprit et procure lâillumination aux Ăąmes qui sâabandonnent Ă Lui, ayant tout quittĂ© lâĂ©go personnel et les attachements pour le suivre. Il les reconduit Ă la bergerie cĂ©leste comme le Bon Berger de lâEvangile. Christ et Krishna sont un. Krishna naĂźt dans une prison la grotte ; il et pourchassĂ© par un roi jaloux HĂ©rode, et finit criblĂ© de flĂšches transpercement par des pointes de mĂ©tal et effusion du sang. Il faut ĂȘtre de mauvaise volontĂ© pour ne pas voir quâĂ travers leur troublante ressemblance, ces deux avatars » ne sont quâun seul mythe. Donc, lâAtlantide sâĂ©tant effondrĂ©e au cĆur de lâocĂ©an qui porte le mĂȘme nom, la rĂ©vĂ©lation spirituelle qui est un processus Ă©ternel, se porta en Inde, oĂč les sages clairvoyants, les premiers rishis, entrevirent dans lâĂ©ther de la terre ce rayonnement quâon nomme Christ en Occident. Ils en pressentirent la prĂ©sence comme un rayonnement sublime apparaissant Ă travers la lumiĂšre solaire, mais cette LumiĂšre nâavait pas encore touchĂ© le plan Ă©thĂ©rico-physique, ce qui ne devait arriver quâĂ la pĂ©riode romaine, le point le plus bas de lâinvolution, lĂ oĂč lâinstinct Ă©gocentrique de lâhumanitĂ© risquait de se noyer dans la matiĂšre. Bien entendu, les anciens rishis de lâInde donnĂšrent Ă ce rayonnement spĂ©cial un nom sanskrit, et si on ne parlait pas du Christ en ce temps lĂ , on commença Ă Ă©voquer un esprit divin, qui au milieu des autres dieux, avait une fonction spĂ©ciale. LâidĂ©e de rĂ©demption est alors apparue. Il y avait les dieux crĂ©ateurs auxquels on rend un culte, et un autre Ă©lĂ©ment qui nâest pas de notre nature et que les gnostiques ont appelĂ© le dieu inconnu ». Le Christ apparaĂźt donc alors comme un dieu solaire ?Disons plutĂŽt que de grands clairvoyants de cette Ă©poque perçoivent un rayonnement particulier dans le soleil, car le soleil - au plan spirituel - est un relais du champ dâĂ©nergie christique qui sâapproche de notre dimension. Mais dans le soleil vit Ă©galement le dieu Lucifer, le reflet lumineux du Christ, son ombre en quelque sorte. Progressivement, le rayonnement spirituel du dieu inconnu sâest rapprochĂ© du plan physique Ă travers ce qui deviendra les grandes rĂ©vĂ©lations de la Perse ancienne, de lâEgypte et de la GrĂšce. A travers Mazda, les sages de la Perse voyaient le Christ. Câest comme un soleil spirituel qui se lĂšve Ă lâOrient, identifiĂ© dâabord en Inde, et qui progressivement atteint lâOccident. On a cristallisĂ© la reprĂ©sentation de cet ĂȘtre sous la forme dâun grand esprit apparu une seule fois en Palestine il y a vingt siĂšcles, mais il fut actif Ă lâarriĂšre plan des autres grandes rĂ©vĂ©lations comprendre les religions avec leurs croyances et leurs dogmes opposĂ©s ?Chaque religion est comme la trace derriĂšre le passage de lâEsprit, la cendre qui reste lorsque la flamme est partie, non pas Ă©teinte, mais passĂ©e ailleurs, transmise Ă une autre civilisation. Ainsi, on dĂ©tecte cette flamme depuis le lointain passĂ© oriental, et elle sâavance jusquâĂ lâĂ©poque romaine qui est le temps de la matĂ©rialisation oĂč lâhomme a acquis un moi individuel. La mĂ©moire spirituelle, maintenue par les orientaux, fut alors oubliĂ©e, sâest repliĂ©e et devint secrĂšte, et le monde est entrĂ© dans lâĂąge noir, oĂč les contingences matĂ©rielles dominent la vie intĂ©rieure jusquâĂ devenir la seule rĂ©alitĂ©. Lâapparition dans le monde grĂ©co-romain du Christ sous figure humaine dĂ©coule de la matĂ©rialisation de cette culture. Il est vrai que cette imagerie voulait exprimer le fait que la divinitĂ© Ă©tait descendue jusquâĂ lâ religions, quoique dĂ©vitalisĂ©es, privĂ©es du souffle vivant de lâesprit, ont tant bien que mal maintenu dans leurs mythes le souvenir dâune dimension divine oĂč lâhomme a son origine. Mais ces religions se sont constituĂ©es Ă partir du reflet du champ spirituel christique et non sur sa rĂ©alitĂ©. Elles ne diffusent que la lumiĂšre de Lucifer - dit le porteur de lumiĂšre ».De la vient le paradoxe que ces religions parlent encore du salut de lâĂąme mais quâelles ne peuvent pas le procurer, sauf dans un paradis aprĂšs la mort ?A lâaide de leurs rites et sacrements, les religions maintiennent les Ăąmes sous une influence protectrice, mais celle-ci devient emprisonnante pour lâĂȘtre. Il doit alors se dĂ©faire des brillantes illusions de la lumiĂšre de Lucifer, qui est rappelons-le, car cela est trĂšs important, le reflet naturel du champ surnaturel du nâest donc pas mauvais dans le sens satanique quâon lui prĂȘte ?Lucifer est un champ spirituel lumineux qui est harmonisĂ© avec les rĂšgnes naturels, mais qui est limitĂ©. Il rĂšgne sur la dimension subtile et immatĂ©rielle de notre monde. On dit quâen dehors du Ciel, Lucifer est le plus puissant. A partir dâun certain moment de lâhistoire humaine, câest Ă dire dans un temps trĂšs ancien, des ĂȘtres se sont Ă©levĂ©s trĂšs haut dans la lumiĂšre de Lucifer, et, ayant acquis des pouvoirs supĂ©rieurs, ils se sont imaginĂ©s ĂȘtre parvenus Ă un Ă©tat divin. Ils se sont pris pour des dieux, et en effet, ils peuvent paraĂźtre divins. Provenant dâanciennes initiations orientales ou Ă©gyptiennes, leur but est de maintenir un statu quo dans les mondes invisibles oĂč ils rĂ©sident, afin que leur ordre ne soit pas perturbĂ© par le champ Ă©tranger christique. Câest pourquoi, on parle de forces angĂ©liques rebelles, combattues par MichaĂ«l â le bras armĂ© et lâaspect justicier du Christ universel. Mais il faut prendre garde de ne pas se faire de reprĂ©sentations imagĂ©es de ces puissances cosmiques. Ni le Christ, ni MichaĂ«l ne sont des personnages quâon peut se reprĂ©senter Ă la maniĂšre des dieux des basses hiĂ©rarchies du monde spirituel. Le prince Lucifer est un puissant esprit emprunt dâidĂ©alisme. Ce nâest pas un monstre. Ce dieu est en lui-mĂȘme constituĂ© dâune hiĂ©rarchie dâĂȘtre lumineux, remplis de la sagesse des anciennes dispensations. Mais cette sagesse est devenue inactive, impropre Ă libĂ©rer les ĂȘtres incarnĂ©s aujourdâhui. Câest pourquoi, on parle de hiĂ©rarchies rĂ©trogrades », non que ces ĂȘtres soient pervers, mais ils sont le rĂ©sidus des dispensations du passĂ©, comme le dĂ©chet des anciennes initiations orientales et Ă©gyptiennes. Ces entitĂ©s spirituelles lucifĂ©riennes seraient comme des voyageurs qui se sont avancĂ©s trĂšs loin, mais qui ont ratĂ© la derniĂšre correspondance. Se croyant arrivĂ©s Ă destination, ils tentent de retenir les autres pĂšlerins. Cette illusion est rendue possible Ă cause de la lumiĂšre sĂ©duisante de Lucifer qui peut imiter la VĂ©ritĂ©. Câest pourquoi, inĂ©vitablement, leurs Ă©coles spirituelles portent la marque du passĂ©, par leurs rites et leurs symboles empruntĂ©s Ă lâInde, au Tibet ou Ă lâEgypte. MĂȘme lorsquâils se rĂ©fĂšrent au Christ, comme Ă travers la ThĂ©osophie orientale qui a donnĂ© naissance au Nouvel-Ăąge, câest en des termes rĂ©ducteurs qui dĂ©montrent que ces initiĂ©s nâont pas la vision de la dimension christique extra galactique. Ils voudraient que le Christ serve leur plan politique dans lâordre mondial, mais pour le vrai Christianisme, le royaume de Dieu nâest pas de ce monde. Il y a un profond malentendu dans les milieux spiritualistes Ă ce sujet. Christ est un champ spirituel Ă©tranger Ă notre monde. Il ne vient pas pour spiritualiser ce qui nâest pas de son domaine, mais pour retirer du monde ce qui est Ă lui », les Ăąmes emprisonnĂ©es dans la condensation Ă©touffante du circuit vie-mort. On peut dire que le Christ universel, Ă©lĂ©ment extra galactique, Ă©tranger au monde, rencontre deux opposants face Ă lui lâun est Lucifer, le Satan qui rĂšgne sur la lumiĂšre spirituelle de lâau-delĂ â celui qui inspire les idĂ©alismes terrestres - et son autre adversaire serait un esprit hyper matĂ©rialiste, le Diable des lĂ©gendes ? Câest la thĂ©orie Ă©laborĂ©e par Steiner ?Câest en effet le schĂ©ma qui a Ă©tĂ© transmis par le fondateur de lâAnthroposophie. En cela, lâhumanitĂ© est redevable Ă Steiner dâavoir clairement diffĂ©renciĂ© les deux pĂŽles du mal, lâun Ă©tant dâordre spirituel et lâautre matĂ©riel. Le Christ est une force qui sâinterpose, qui traverse au centre de la dualitĂ©, empĂȘchant les deux pĂŽles de sâunir, ce qui serait une tragĂ©die pour lâhumanitĂ©. Car lorsque Satan et le Diable â dâaprĂšs leurs noms traditionnels â se rencontrent dans lâĂąme humaine, le risque est que la conscience devienne prisonniĂšre de la double illusion idĂ©aliste et matĂ©rialiste. La religion ne faisant plus son travail dâaspiration par le haut », lâĂąme est livrĂ©e aux puissances infĂ©rieures, Ă lâintelligence mentale appliquĂ©e au monde matĂ©riel. Cette intelligence dĂ©chaĂźnĂ©e produit alors la science et la technologie que nous connaissons. Un grand dĂ©mon solaire, jusquâalors inactif dans lâhistoire, montre alors son vrai visage. Il ne veut plus seulement maintenir les Ăąmes endormies, flottant dans la lumiĂšre de Lucifer, non, il veut les possĂ©der, et les expulser de leur corps pour prendre leur place. Câest lĂ un nouveau visage du mal il ne veut plus seulement possĂ©der les Ăąmes, mais il dĂ©sire les Ă©liminer pour prendre leur place ? Câest le dĂ©mon 666 du livre de lâApocalypse ?Oui. Le dĂ©mon 666 est une puissance qui a Ă©tĂ© activĂ©e ou rĂ©activĂ©e depuis quelques siĂšcles. Elle a inspirĂ© notre culture moderne dans tous ses aspects. Les hommes qui sâen font les serviteurs, nâen voient pas la finalitĂ© rĂ©elle Ă cause du mythe du progrĂšs » qui leur masque lâintention politique de cet esprit dĂ©moniaque. Lâillusion du matĂ©rialiste câest quâil ne croit plus dans les esprits. Il ne voit pas que des ĂȘtres spirituels sont Ă lâoeuvre derriĂšre les phĂ©nomĂšnes physiques, y compris derriĂšre des appareils mĂ©caniques. Tout mouvement est le signe de la prĂ©sence dâun esprit. Le matĂ©rialiste est trompĂ© par les pourquoi on dit que la ruse suprĂȘme du Diable câest de faire croire quâil nâexiste pas. Lucifer Ă©tait le vieux Satan dissimulĂ© dans la sphĂšre invisible qui entoure notre monde. Son grand concurrent, le diable 666 - que lâon nomme aussi la BĂȘte Ă deux cornes » - a quant Ă lui, trouvĂ© un corps dans la technologie matĂ©rialiste. Il inspire les cerveaux humains pour quâils inventent » des machines Ă travers lesquelles, pour la premiĂšre fois dans lâhistoire, ce dĂ©mon sâincarnera sur la terre. Dâabord, les systĂšmes assez primitifs, comme la machine Ă vapeur, ont fourni un espace de vide oĂč des dĂ©mons se sont glissĂ©s pour prĂ©parer le terrain Ă la grande conquĂȘte. Au final, lorsque lâinformatique aura pris possession de tous les domaines de lâexistence, le dĂ©mon 666 disposera dâun corps physique dâenvergure planĂ©taire, le rĂ©seau web, la toile de lâaraignĂ©e. A-t-on dĂ©jĂ vu une araignĂ©e tisser sa toile par amour ? En refusant de sâharmoniser avec le champ du Christ, les hommes ont attirĂ© Ă eux ce danger. Les hommes ont refusĂ© le Christ vĂ©ritable pour adorer sa caricature lucifĂ©rienne. Quâest-ce alors que le Christianisme ?Le Christianisme est une potentialitĂ© spirituelle qui nâa pas encore trouvĂ© Ă vivre rĂ©ellement dans la conscience humaine, sinon, cela se verrait. On parle du Christ et on le prie mais il est absent de nos pensĂ©es qui sont entiĂšrement tournĂ©es vers les illusions psychiques ou les contingences matĂ©rielles. Pour ceux qui se disent chrĂ©tiens, le Christ nâest quâun alibi, une Ă©ventuelle assurance sur la mort et la souffrance. Ils se disent sauvĂ©s » mais ils sont entiĂšrement plongĂ©s dans le trou de la mort. Nây Ă©chappe que celui qui peut tĂ©moigner quâil a opĂ©rĂ© le contact avec le champ christique, de maniĂšre opĂ©rationnelle, en pleine conscience. Beaucoup le prĂ©tendent, mais ce nâest souvent quâune croyance Ă©motionnelle, une expĂ©rience mystique, une conviction intellectuelle, ou une illusion mĂ©diumnique inspirĂ©e par les nombreuses entitĂ©s de lâastral qui sâhabillent de la forme donnĂ©e Ă JĂ©sus Ă travers des milliers dâimages religieuses. Pour les chrĂ©tiens, le Christ nâest quâune image, et certainement pas un fait dâexpĂ©rience, en dĂ©pit du gigantesque effort moral qui a Ă©tĂ© entrepris depuis lâĂ©vĂ©nement du Golgotha. Cet effort a t-il empĂȘchĂ© le dĂ©mon 666 de descendre ? Non, bien entendu. Câest donc la preuve que le champ spirituel du Christ nâa pas encore transformĂ© la conscience humaine, et que, contrairement au dogme de la rĂ©demption automatique par le sacrifice du Christ, lâhumanitĂ© dĂ©montre par son matĂ©rialisme quâelle est fonciĂšrement anti-chrĂ©tienne. On dit quâon ne peut pas servir deux maĂźtres. Non seulement lâhomme ne sert pas le Christ, ce qui impliquerait de le connaĂźtre en pleine conscience, mais il sâest fait lâesclave du Diable auquel il prĂȘte les intentions du Christ. Il est scandaleux dâentendre ces pontifes et les criminels patentĂ©s invoquer le nom du Christ en vain. Cela induit un chĂątiment. Et câest le Diable qui vient alors rendre justice. Le Christ vĂ©ritable nâa rien Ă voir avec notre folie. LâĂȘtre humain attachĂ© Ă la matiĂšre et Ă ses rĂȘves nâest pas mĂ©chant en soi, mais il est de fait un pur sataniste au service de lâAntĂ©christ. On peut ĂȘtre sataniste et trĂšs gentil. On peut ĂȘtre moral et humaniste selon les critĂšres du monde, appartenir Ă une Ă©glise, se dĂ©vouer en bonnes Ćuvres, prier et lire les Ecritures, mais cela ne fait pas le chrĂ©tien. Entrer dans le champ spirituel du Christ câest changer de dimension. Il faut sortir du monde selon lâĂąme et lâesprit, ne plus appartenir au systĂšme spirituel lucifĂ©rien, et se hisser hors de lâemprise dĂ©moniaque matĂ©rialiste. Qui le fait ? Certainement pas les bons apĂŽtres qui prĂȘchent lâEvangile. Câest pourquoi, Ă cause de notre Ăąme Ă©garĂ©e loin de sa source, un dieu sâest approchĂ© de notre monde pour nous contacter. Et nous avons fait de lui une caricature de Christ Ă notre image. Câest cette caricature que les hommes invoquent sous le nom de JĂ©sus-Christ. Au fond du gouffre de la dĂ©cadence, on trouve le JĂ©sus des jĂ©suites qui ont tout bonnement interverti le nom du Christ avec celui de Lucifer. LâIslam et le JudaĂŻsme en font autant avec le nom de Dieu. Ils ne connaissent quâun dieu, câest Satan, le prince de ce monde. Le vĂ©ritable Christianisme commence Ă vivre chez ceux qui ont rompus avec lâhypocrisie des religions et la sĂ©duction de la matiĂšre. On dit que le Christianisme ne deviendra effectif que dans un lointain futur, Ă moins quâil ne disparaisse entiĂšrement si le dĂ©mon 666 parvient Ă expulser le principe de lâindividualitĂ© en lâ nây a pas de victoire assurĂ©e pour les forces de LumiĂšre qui sont sans rapport avec la lumiĂšre de Lucifer ?Pourquoi une victoire serait-elle assurĂ©e dans ce monde ? Rien nâest jouĂ©. Durant des millions dâannĂ©es, le champ spirituel christique sâest approchĂ© de notre dimension jusquâĂ opĂ©rer un branchement direct avec notre plan par lâĂȘtre quâon appelle JĂ©sus. Il sâagissait dâun personnage dâune puretĂ© exceptionnelle qui disposait en son Ăąme de la force de grands sages du passĂ©, tel Zorastre, lâannonciateur du Christ Solaire - le dieu Mazda. Le champ christique â par le symbole du sang Ă©nergĂ©tique â a transmis une information dans la terre lorsque ce JĂ©sus fut immolĂ©. Cette information spĂ©ciale a eu pour effet de freiner lâintervention de certains dĂ©mons tout en obligeant ces dĂ©mons Ă des initiatives prĂ©cipitĂ©es. Câest de la haute stratĂ©gie, oĂč nous nâavons, en tant quâhumains, aucun rĂŽle. Comment serions-nous informĂ©s des secrets du combat cosmique entre les dieux ? Nous nâen savons que ce que les religions lucifĂ©riennes nous en disent. Autant dire que nous ne connaissons le Christ que par ses adversaires. TrĂšs peu dâentre nous, ont eu connaissance des Ă©crits initiatiques authentiques, Ă condition de savoir quâils recĂšlent aussi de la dĂ©sinformation pour tromper lâennemi ». Donc, pour les idĂ©alistes, JĂ©sus est un gentil qui vient fonder le meilleur des mondes par la non-violence. Pour les religieux, le Christ les a sauvĂ© une bonne fois pour toutes en rachetant la faute originelle au prix de son sang. Ces idĂ©es, respectables au demeurant, ont rĂ©chauffĂ© le cĆur de millions de croyants sincĂšres. Les chrĂ©tiens ne dissimulent plus quâils ne croient quâen la sĂ©curitĂ© ici-bas et en une bonne assurance post mortem. La plupart vendraient leur hypothĂ©tique ticket dâentrĂ©e au paradis contre une rĂ©ussite matĂ©rielle bien tangible. Note sur les autres religions lâIslam promet une Ă©ternitĂ© de dĂ©lices sensuels ; le pragmatique JudaĂŻsme ne cache pas que le bonheur est Ă rechercher dans la vie physique ; les hindous et les bouddhistes espĂšrent une meilleure rĂ©incarnation sur la terre. Les religions populaires sont donc toutes matĂ©rialistes, sinon elles auraient dĂ©jĂ disparu. Quant au new age, il veut spiritualiser la matiĂšre pour en profiter deux fois plus !Le Christianisme vĂ©ritable nâest pas une spiritualitĂ© matĂ©rialiste. Il ne fait aucune concession avec le monde. Il ne veut pas le transformer pour le rendre plus confortable aux parasites Ă deux pattes qui vampirisent la nature. Il ne promet pas dâĂ©ternelles gĂąteries dans le paradis dâAllah. Il ne veut pas instaurer la terre promise » avec le roi David au gouvernement. Il ne promet pas une meilleure rĂ©incarnation dans la jungle planĂ©taire. Le Christianisme ne veut pas transformer le camp de la mort en jardin des dĂ©lices. Le champ de rayonnement christique vient retirer les Ăąmes du monde. Il veut dĂ©livrer. Il veut briser la roue des renaissances, et dĂ©monter les paradis artificiels des religions lucifĂ©riennes. Le Christ est venu combattre la double influence satanique et dĂ©moniaque. Câest une guerre cosmique je ne suis pas venu apporter la paix, mais lâĂ©pĂ©e ». Quâest-ce que MichaĂ«l ?Dans la tradition judĂ©o-chrĂ©tienne, câest lâarchange combattant le mal. Son nom signifie lâElohim de la face divine » , et on le traduit littĂ©ralement par qui est comme Dieu ». Cette face divine est cachĂ©e, mais lorsquâelle se dĂ©couvre, câest MichaĂ«l qui entre en action pour accomplir la Justice. MichaĂ«l est aussi appelĂ© le bras armĂ© du Christ ».Voir en cette Ă©nergique puissance cosmique un personnage de bondieuserie est de la dĂ©rision car lâĂ©pĂ©e quâil brandit est une arme dâextermination de ce qui est mauvais ou rĂ©trograde. Cette Ă©pĂ©e ressemble Ă©trangement Ă celle de la dĂ©esse Kali, qui rĂšgne sur la mort et la rĂ©gĂ©nĂ©ration. En latin MichaĂ«l est Michaeli, ou MI-KAELI, ce qui est curieusement trĂšs proche de la MĂšre Kali » MA-KALI. Il sâagit vraisemblablement de deux reprĂ©sentations mythiques jumelles, quoique la tradition hĂ©braĂŻque ait voulu masculiniser lâaction Ă©nergique de MichaĂ«l, alors que les traditions de lâantiquitĂ© et de lâorient y voyaient lâaspect fĂ©minin de lâĂ©nergie â la MĂšre divine sous son aspect terrible et vengeur. Par exemple, la dĂ©esse Tanit des carthaginois est appelĂ©e la dĂ©esse de la face », mais câest une autre histoire, car Rome a vaincu Carthage⊠pour le moment. Source de cette conception gnostique Undercover n° 15***
Laroue du Dharmal est l'un des challenges les plus difficiles de Dragon Quest XI. Il vous sera demandĂ© de former des Ă©quipes et de vaincre plusieurs groupes de monstres en un nombre de tours limitĂ©. Suivez la quĂȘte principale du jeu pour finir par atteindre Manda LaĂŻ et discutez avec le Grand Lama qui demandera de rĂ©ussir son premier dĂ©fi.
Le terme "BATELEUR dĂ©signe un comĂ©dien, un illusionniste ou, en pĂ©joratif, un charlatan. L'arcane majeur le Bateleur, du Tarot, fait partie de la famille des personnalitĂ©s. Le Bateleur en est une figure plutĂŽt introvertie et sensible. Il est l'artiste de la famille. Un artiste se plait Ă sĂ©duire un public en exhibant son talent. Il suscite, de la sorte, des Ă©motions et des rĂȘves. Le chiffre "1" est principe de toute chose, non manifestĂ© encore. "1" indique la prĂ©sence du nĂ©cessaire, dâun potentiel, pour s'Ă©manciper. Mais le "1" a besoin de se confronter au monde extĂ©rieur, Ă ses diverses et multiples stimulations gĂ©nĂ©rant autant le dĂ©sir que le doute et l'angoisse. Le chiffre "1" est encore neutre sur le plan vibratoire. Il reprĂ©sente ainsi lâinnocence, la jeunesse physique ou d'esprit ; cet arcane peut reprĂ©senter les enfants, la naĂŻvetĂ© et l'Ă©gocentrisme... Le personnage porte un chapeau en forme de lemniscate. Les bords du chapeau sont repliĂ©s vers le haut, ce qui forme une sorte de cuvette, de rĂ©cipient. Mon interprĂ©tation sur ces aspects le personnage est actif sur le plan matĂ©riel, il essaye probablement de gagner de lâargent ; il se rend rĂ©ceptif au hasard, Ă la Providence, il sait sâadapter aux Ă©vĂ©nements et il est capable de rĂ©flĂ©chir. Ce chapeau en forme de lemniscate a attirĂ© lâattention des occultistes, et trĂšs vite on le considĂ©ra comme une figuration du symbole de lâinfini. nous y reviendrons en dĂ©tail un plus loin. De la main gauche sensible et intuitive, il tient un bĂąton... Est-ce une baguette magique ? Autres arcanes oĂč apparaĂźt un bĂąton lâIMPĂRATRICE et lâEMPEREUR tiennent un sceptre. Le PAPE tient une hampe, un sceptre Ă 3 branches. Lâange de lâarcane lâAMOUREUX sâapprĂȘte Ă tirer une flĂšche qui est un bout de bĂąton avec une pointe. Le personnage sur LE CHARIOT tient un sceptre de la main droite. Le bĂąton peut se retrouver dans la balance axe vertical apparaissant sur lâarcane la Justice. LE DIABLE... Le MAT et LâHERMITE tiennent un bĂąton comme une canne. La ROUE-DE-FORTUNE est faite avec six bĂątons placĂ©s comme les rayons dâune roue. Le PENDU se tient entre deux arbres ou troncs. Le personnage de lâarcane XIII tient une faux dont le manche est un bĂąton... Les BĂątons » sont nĂ©s de la Terre, mais reprĂ©sentent lâĂ©lĂ©ment Feu, comme câest le cas pour la suite des arcanes mineurs des BĂątons ». Sur la table du Bateleur reposent - une sorte de sac ou de panier - ce qui paraĂźt ĂȘtre une corde, ou un serpent, sort du panier - un couteau qui a un manche et une sorte de lame incurvĂ©e sans doute il faut considĂ©rer ces Ă©lĂ©ments comme Ă©tant un rappel de la suite des arcanes mineurs des ĂpĂ©es » qui reprĂ©sentent lâĂ©lĂ©ment air » - deux boules, qui ressemblent Ă deux coquilles de noix - deux ou trois dĂ©s Ă jouer, le plus souvent les chiffres sâadditionnent pour donner la somme de 7 ». Par exemple; lâun affiche 1 point et lâautre 6. Voir un peu plus loin lâexposĂ© sur le MystĂšre des DĂ©s » du Bateleur. - un gobelet sans doute pour brasser les dĂ©s - trois piĂšces ou deniers - un bocal, ou un autre gobelet, un rĂ©cipient, parfois une coupe... Donc, parmi les objets qui sont sur la table du BATELEUR ont retrouve certainement un rappel des 4 Ă©lĂ©ments reprĂ©sentĂ©s par les suites des arcanes mineurs... Mais ici, il faut sans doute prendre en considĂ©ration que le BATELEUR ne possĂšde pas des instruments nobles... Il sâagit dâobjet qui ont les mĂȘme fonctions que celles des arcanes mineurs BĂątons, Coupes, Deniers, ĂpĂ©es ; mais ici il ne sâagit de piĂšce dâor mais de jetons, pas dâĂ©pĂ©es mais de coutelas et de lames, pas de coupes mais plutĂŽt des gobelets, et pour le bĂąton, on remarque que LE BATELEUR le brandit de maniĂšre Ă se rendre impressionnable... et ça marche !!! Pour preuve, beaucoup de gens le prennent pour un magicien!!! LE BATELEUR est dâavantage un petit futĂ© quâun magicien! Lâerreur sâest glissĂ©e dĂšs les premiers jeux de Tarot anglais... Il faut admettre quâil nây a pas vraiment de terme Ă©quivalent au BATELEUR » en anglais... pas mĂȘme en français!!! Mais il aurait Ă©tĂ© plus juste de dire the Player » ou the Gamer »... LE BATELEUR nâest pas un Magicien... Il ne dĂ©tient encore aucun rĂ©el pouvoir... Et pour les dons quâil a... Il lui reste Ă trouver un moyen pour quâils sâĂ©panouissent enfin! LE BATELEUR nâest ni un noble, ni un sage ni un magicien... Il aspire Ă devenir un "initiĂ©" mais il nâest encore quâun habile prestidigitateur, un illusionniste... Ă partir de cette traduction erronĂ©e en "The Magician", cela contribua Ă faire rapidement de notre BATELEUR un magicien! Et les cercles Ă©sotĂ©riques, les kabbalistes du dimanche, et prĂ©sumĂ©s maĂźtres occultistes sâen sont donnĂ© Ă cĆur joie! Depuis, LE BATELEUR Ă pris des airs de Mage accomplis! Si on revient aux images dâorigines du Tarot, on doit admettre que lâon sâest beaucoup Ă©loignĂ© du sens premier, et la personnalitĂ© du pauvre BATELEUR est mĂ©connaissable... Le Tarot de Paris, reprĂ©sente LE BATELEUR dans sa plus grande authenticitĂ©. Devant une table ou sont installĂ© des joueurs, ses complices, un chien et un singe qui sont cachĂ©s sous la table... Tarot Anonyme de Paris Le Visconti montre un BATELEUR qui est plus sobre, mais ce BATELEUR a sur sa table des objets plus nobles, ĂpĂ©e, une Coupe, un Denier, et un BĂąton... Les Tarots de ViĂ©ville, Noblet ou Dodal rĂ©itĂšrent cette mĂȘme image du BATELEUR de maniĂšre simplifiĂ©e... Le Tarot de Jean Noblet est particuliĂšrement caricatural » et les items sont affichĂ©s de maniĂšre plus symbolique », par la suite Dodal et Conver feront de mĂȘme... Ă partir des Tarots plus idĂ©ographiques », comme celui de Noblet, lâimage du BATELEUR contient de nombreux objets matĂ©riels, notamment la table. Mais le personnage, Ă partir de ses chevilles, repose sur le fond cĂ©leste. Ces aspects peuvent indiquer une quĂȘte spirituelle, tout en signalant que lâindividu reste dĂ©pendant et soumis au monde matĂ©riel et aux apparences. Lâindividu dĂ©tient une sorte de connaissance innĂ©e. Il sait tirer parti avantageusement de ses talents et du monde matĂ©riel, notamment en manipulant avec adresse et aisance les objets pour faire impression. Que va faire le Bateleur avec sa baguette et la piĂšce ? Cet arcane exprime une façon de fonctionner dans le monde social. Le Bateleur privilĂ©gie le mode Ă©motionnel. Il a lâesprit joueur. Il est motivĂ© par le plaisir. Il a besoin de plaire et de se sentir aimĂ©. Le Bateleur est un sensitif. Lâexpression de soi est spontanĂ©e, authentique. Il aimerait aussi avoir un statut, ou du moins la rĂ©putation dâĂȘtre un magicien »! Sur le plan intellectuel de son fonctionnement, LE BATELEUR est intelligent intelligence pratique dâadaptation, rĂȘveur, inventif et simple. Sur le plan moteur-instinctif, il est habile, douĂ© et hĂ©doniste. Il sait satisfaire ses besoins de base, il ne manque de rien Ă voir sa prĂ©sentation. Cet individu se confronte Ă tous les possibles, ce qui le rend momentanĂ©ment opportuniste. DANS LE SENS ĂLĂMENTAIRE Quand Le Bateleur est tirĂ© dans le jeu, il annonce une action nouvelle, un commencement de quelque chose ou bien alors une nouveautĂ© qu'il ne faut pas laisser passer, une nouvelle direction, des prises d'initiatives. Ses qualitĂ©s sont la prĂ©sence d'esprit, la diplomatie, l'intelligence, l'habiletĂ©, le coup de gĂ©nie, la dĂ©brouillardise. Cette carte symbolise le triomphe, toutes les qualitĂ©s de la jeunesse, quelques soient les actions ou les jugements, ils se rĂ©vĂšlent toujours positifs et victorieux RĂ©sumĂ© habiletĂ©, enthousiasme, audace rĂ©compensĂ©e, Ă©nergie crĂ©atrice, dĂ©but de toute chose, initiative, finesse diplomatique. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, Le Bateleur reprĂ©sente le commencement, lâinitiative, le dĂ©part de quelque chose de neuf. Il possĂšde tous les Ă©lĂ©ments pour entreprendre une action efficace, et la mener Ă terme. La Bateleur reprĂ©sente un homme plutĂŽt jeune, en pleine possession de ses capacitĂ©s. Il est prĂȘt Ă agir, de façon innocente et pure. Il a tous les Ă©lĂ©ments en main devant lui bĂąton le feu, les actes, coupe lâeau, le psychisme, denier la terre, la matiĂšre, couteau lâair, lâintellect. GrĂące Ă ses outils il va façonner son devenir, pour inscrire son projet dans la dimension matĂ©rielle. Le point de dĂ©part, le commencement, est renforcĂ© ici par un certain nombre de signes la fleur en bouton au milieu de ses jambes renvoie au symbole dâune jeune pousse Ă la conquĂȘte de la vie ! Son chapeau en forme dâinfini indique que le Bateleur est quelquâun de motivĂ© qui ira jusquâau bout de son idĂ©e, de son acte, et ceci ira trĂšs loin. Le 1 est un point de dĂ©part. Câest le principe de la jeunesse ambivalente entre manque de maturitĂ© et inexpĂ©rience. Lâouverture est maximale Tout est Ă faire. Il illustre lâenfant fragilitĂ© et force. Sa vie est devant lui. Le Bateleur est une lame active action demandĂ©e, il FAUT AGIR ! Le Bateleur est un sujet responsable est non passif mais soumis Ă lâindĂ©cision. Carte du prĂ©sent, câest ici et maintenant, il peut tout faire tout savoir et tout expĂ©rimenter. Le vert du chapeau le met en accord avec la nature. La clef est dans lâintĂ©rioritĂ©. Le mot Bateleur signifie jeu. Donc la vie est un jeu. Il ne faut pas dramatiser ! Principe essentiel du commencement et du travail. Le travail est Ă©lĂ©vation sâil est un plaisir Le travail est appauvrissement sâil est fardeau. SynthĂšse Le Bateleur symbolise un nouveau projet ou une nouvelle relation. Il est toujours associĂ© Ă un travail, Ă des Ă©tudes ou une pratique. Câest le symbole de l'initiative, de l'habiletĂ©, du courage, de la jeunesse impĂ©tueuse et dĂ©cidĂ©e. Mots-ClĂ©s initiative, potentiel crĂ©atif, dynamisme, autonomie SENS POSITIF Cet arcane symbolise la fougue de la jeunesse, lâĂ©lan, lâinitiative et lâaudace. Il Ă©voque les choses nouvelles, les impulsions vers le futur et la bonne fortune. Cette carte symbolise la crĂ©ativitĂ© et lâenthousiasme. Cet arcane annonce aussi le dĂ©but de choses significatives pour le consultant. Tirage amoureux dĂ©marrage dâune relation, pĂ©riode de sĂ©duction et de sorties, rencontres, coup de foudre possible. Tirage professionnel dĂ©marrage dâun projet personnel, travail autonome et dynamisant, nouvelles idĂ©es, crĂ©ativitĂ© payante. Tirage financier possibilitĂ© dâinitiatives bienheureuses. Tirage vitalitĂ© grande vitalitĂ©, capacitĂ©s de rĂ©sistance importantes, possibilitĂ©s accrues pour concevoir, activitĂ© physique. Message de lâarcane le Bateleur vous encourage Ă vous lancer, Ă agir concrĂštement sans hĂ©sitations. Il est nĂ©cessaire que vous Ă©coutiez vos dĂ©sirs et que vous vous fassiez confiance. Foncez ! Câest le moment propice ! SENS NĂGATIF Cet arcane peut aussi se rĂ©vĂ©ler synonyme de malchance et de dĂ©sillusions. Lâarcane est alors annonciateur dâobstacles Ă la rĂ©alisation de soi et Ă la rĂ©ussite de projets personnels et professionnels. Tirage amoureux relation amoureuse superficielle, rigiditĂ© dans les Ă©changes et les interactions, difficultĂ© dans les rencontres. Tirage professionnel difficultĂ©s avec lâenvironnement de travail, enjeux personnels prenant le pas sur la bonne marche de lâentreprise, obstacle sĂ la progression professionnelle, rĂ©sistance au changement. Tirage financier important de revoir les dĂ©penses. Tirage vitalitĂ© baisse de vitalitĂ©, besoin de se ressourcer, de se recharger Ă©nergĂ©tiquement. Message de lâarcane LâĂtoile vous conseille de reporter les projets qui vous tiennent Ă cĆur. Les circonstances ne jouent pas en votre faveur actuellement et vous risquez dâaller vers lâĂ©chec et les dĂ©ceptions. Prenez votre mal en patience, le vent va bien tourner un jour ! OPTIQUE ĂVOLUTION PERSONNELLE » Le bateleur est "lâAlpha" du Tarot. Cela signifie que le consultant est sur le point de dĂ©buter quelque chose... Câest un nouveau dĂ©part... LE BATELEUR indique que la personne est sur le point de sâĂ©veiller Ă de nouvelles dimensions de la rĂ©alitĂ©, lâindividu sâĂ©veille, prend conscience que lâUnivers lui donne accĂšs Ă tous les outils pour parvenir Ă son plein accomplissement. Le BATELEUR indique quâil y a encore des incertitudes face Ă lâavenir mais aussi le dĂ©but de nouveaux projets auxquels il faut croire pour avancer... Le Bateleur conseille de continuer dâavancer mais dans le sens dâun cheminement qui aidera Ă notre Ă©panouissement... Ayez confiance, dit LE BATELEUR, car de beaux projets sâoffriront Ă vous, si vous mettez tout en Ćuvre pour rĂ©ussir... Aussi, il indique que cela vous donnera lâoccasion dâĂ©voluer sur le plan personnel. LE BATELEUR vous dit Prenez la mesure de votre potentiel ». Il est lâindividu actif, le principe mĂąle associĂ© Ă lâĆuvre de la crĂ©ation, il est lâ"Initiative". LA QUESTION DU LIBRE ARBITRE Une des questions philosophiques majeures concerne le statut du libre-arbitre. Est ce quâon a le choix de nos actes? Je voudrais apporter ici quelques Ă©lĂ©ments qui montrent Ă la fois l'importance et la limite du libre-arbitre. En gĂ©nĂ©ral, quand on discute avec un ami, quand tout va bien, on voudrait croire que lâon a bien cette capacitĂ© Ă pouvoir dĂ©cider de chacun de nos actes, que tout ce que nous faisons nous le voulons. Puis, si lâon est addict Ă un produit ou Ă une activitĂ©, on se rend compte rapidement que lâon est dĂ©pendant de ce produit ou de cette activitĂ©, sauf ceux qui veulent se leurrer sur eux-mĂȘmes. Par exemple, les fumeurs qui vont chercher du tabac en pleine nuit Ă plus de 20km de leur domicile en disant que câest pour le plaisir.. Il en est de mĂȘme du dĂ©sir sexuel qui nous pousse vers lâautre avec une force incroyable et Ă laquelle il est bien difficile de rĂ©sister. De ce fait, la psychanalyse avec lâinconscient dâune part, et les neurosciences dâautre part, montrent quâen fait notre libre-arbitre est limitĂ©. On peut dire quâon vit dans un espace de tendances » de forces intĂ©rieures qui nous poussent dans un sens ou dans un autre. Lorsque ces forces ne posent pas de problĂšmes, câest Ă dire quâelles ne viennent pas en contradiction avec dâautres forces, elles nous mĂšnent Ă une certaines satisfaction par exemple manger un bon plat quand on a faim ou faire lâamour avec sa compagne/compagnon. Au contraire lorsque plusieurs de ces forces sont en contradiction, on se sent Ă©cartelĂ© entre plusieurs voix intĂ©rieures, dont certaines apparaissent comme angĂ©liques et dâautres comme dĂ©moniaques, un peu comme ce qui est figurĂ© sur lâarcane de LâAMOUREUX. Nous somme ainsi le théùtre dâaffrontements terribles, oĂč diffĂ©rentes forces, incarnĂ©es par des âpersonnagesâ, chacun ayant sa voix intĂ©rieure, sâaffrontent. Câest le dĂ©mon qui affronte le devoir, lâenfant qui sâoppose au pĂšre, le licencieux qui tente de prendre le pas sur le sage.. Toutes ces voix sont alors les manifestations intĂ©rieures de toutes ces tendances psychiques, de toutes ces forces. Il est clair quâil sera possible un jour dâexpliquer tout cela sur le plan neuronal. Pour ma part je fais appel Ă certaines idĂ©es de M. Minsky et de D. Dennett le cerveau est un ordinateur parallĂšle sur lequel un certain nombre de processus sâexĂ©cutent en parallĂšle ou en sĂ©quentiel comme le mental, et ces processus point de vue ExtĂ©rieur dans AQAL de Wilber, nous apparaissent comme des personnages ou des forces qui sâaffrontent ou sâallient point de vue IntĂ©rieur dans AQAL. Dans ce cas, oĂč est le libre-arbitre? Et bien bizarrement, au milieu de tous ces affrontements, de toutes ces forces qui nous cherchent Ă nous pousser dans un sens ou dans un autre, il y a tout de mĂȘme un âjeâ qui choisit. Parfois ce âjeâ laisse aller la pulsion, parfois il suit le devoir, parfois il suit le chemin du sage, etc.. mais dans tous les cas et dans toutes les situations, si lâon veut bien faire un rĂ©el travail de conscience, on se rend compte alors quâil existe un tout petit endroit oĂč âjeâ dĂ©cide, oĂč je laisse aller dans un sens ou lâautre les tendances. Dans ce théùtre homĂ©rique quâest notre psychisme, dans cette mer tumultueuse de notre intĂ©rioritĂ©, il existe toujours sauf si lâon est sous neuroleptiques un endroit oĂč nous dĂ©cidons dâaller Ă droite ou Ă gauche, oĂč nous Ă©coutons certaines voix plutĂŽt que dâautres. Pour beaucoup, il existe une croyance âquâon ne peut rien y changerâ. Quelque part, câest confortable. On nâest pas responsable de ce qui nous arrive, on subit ce qui se passe, et donc câest pas de notre faute ce quâon vit et ce quâon fait... Mais cette approche nous coupe de nous mĂȘmes, de cet endroit du âjeâ oĂč nous sommes profondĂ©ment libre. De ce fait, lorsque âon ne peut rien y changerâ on se vit comme prisonnier de la vie, comme subissant ce qui nous arrive, cherchant Ă glaner au dehors de nous un peu de rĂ©confort. On cherche dans la drogue, le sexe, les gadgets, les fringues, etc.. un rĂ©confort pour nous faire oublier notre situation misĂ©rable dâesclave. Et câest juste cela le Samsara la dure rĂ©alitĂ© le lieu des conditionnements que nous acceptons en croyant parfois quâon est libre quand on ne fait que suivre une addiction et parfois quâon âne peut rien y faireâ en se comportant en victime. Dans les deux cas, on reporte la faute de notre condition sur lâautre ou les autres câest le conjoint qui nous empĂȘche de vivre, câest la sociĂ©tĂ© qui nous exploite, ce sont les âgrands de ce mondeâ qui complotent pour nous asservir. Ce quâon ne veut pas voir câest que câest simplement nous qui avons abdiquĂ©, que câest nous qui avons choisi finalement dâĂȘtre victime. En rĂ©alitĂ© il nây a quâune issue qui est trĂšs bien dĂ©veloppĂ©e par lâun des grands principes de la voie de lâĂ©veil » exprimĂ© par Andrew Cohen Renoncer profondĂ©ment Ă ĂȘtre victime. Cela signifie que je suis auteur de tous mes actes et que jâen prend la responsabilitĂ©. » La phrase clĂ© c'est "jâai le choix de mes actes et je prend la responsabilitĂ© de tout ce que je fais dans la vie"... Tant qu'on ne prend pas la responsabilitĂ© de nos actes, en conscience, on reste dĂ©pendant et comme prisonnier du monde. Si lâon fait un rĂ©el travail sur soi, on se rend compte que depuis notre plus petite enfance, depuis que lâon a pu dire âjeâ, on a fait des choix on a choisi dâĂȘtre un bon garçon ou une bonne fille, on a choisi de se rebeller, etc.. Cela ne signifie pas que nous ayons Ă nous culpabiliser de nos choix, ce qui reviendrait Ă remettre une couche de boue supplĂ©mentaire sur notre vie note au lieu de nous libĂ©rer de nos conditionnement, on âadoreâ rajouter de la merde sur nos blessures en nous jugeant nĂ©gativement. Mais cela ne fait que nous enchaĂźner encore un peu plus Ă des conditionnements sociaux et parentaux. Il sâagit au contraire de sentir la libertĂ© qui existe en nous Ă chaque instant. Et cela nous invite Ă faire face Ă nos peurs profondes et de sentir que nous faisons le choix dâĂ©viter ou non une situation qui nous fait peur. Par exemple, on peut se dire Ă chaque instant je dĂ©cide par exemple de ne pas dire quelque chose qui va choquer lâautre parce que je prĂ©fĂšre vivre ainsi ma relation et que jâai peur de lui faire du mal. Mais en fait, cette peur de faire du mal recouvre peut ĂȘtre une autre peur peur que lâautre rĂ©agisse en nous repoussant, peur dâĂȘtre abandonnĂ©, dâĂȘtre seul, de ne pas pouvoir faire face Ă la vie si lâautre nâest pas lĂ . Peur aussi pour les consĂ©quences vis Ă vis des enfants, etc.. Prendre conscience quâon fait ce choix nous permet dâaller plus profondĂ©ment dans lâĂ©coute et la comprĂ©hension de ces voix intĂ©rieures, de ces peurs dâenfants qui nous animent encore Ă lâĂ©tat adulte.. Et ainsi ĂȘtre capable dâaffronter ces peurs câest en cela quâAndrew Cohen parle dâapproche hĂ©roĂŻque de lâĂ©veil et de la conscience, car il sâagit dâaffronter nos paresses et nos peurs, de dĂ©passer nos conditionnements. Sauf si l'on est esclave et encore on a toujours le choix de se rebeller au risque de la mort, on choisit notre vie on a toujours le choix de quitter son travail, de changer de vie, d'oser gagner moins. Mais si on ne le fait pas, c'est parce qu'on a peur des consĂ©quences, qu'on a peur de ce qui pourrait arriver. Et c'est beaucoup plus confortable de mourir Ă petit feu en se disant que l'on est victime de notre environnement, du monde, de la sociĂ©tĂ©. Le plus grand des courage c'est de faire face Ă notre vie, Ă nos choix. C'est trĂšs dur Ă accepter, et je peux en parler, car j'Ă©tais vraiment un adepte du "on ne peut rien y faire" ou du "j'ai pas le choix".. Mais c'est le petit enfant qui parle en nous Ă ce moment lĂ , en voulant fermer les yeux sur la vie et ce qu'elle entraĂźne. Mais diront certaines personnes, ce que vous dites est totalement incompatible avec les thĂ©ories non-duelles et notamment avec lâAdvaita Vedanta qui nous dit que finalement nous nâavons pas le choix, que tout ce que nous faisons est dĂ©terminĂ©, que nous nâavons que la possibilitĂ© de prendre conscience de ce qui se passe Ă tout instant.. En fait, pendant longtemps je pensais quâil y avait une contradiction entre ces termes, mais bizarrement il nây en a pas. Comme le dit Ramana Maharshi, il faut faire un grand effort, notamment sur le mental, qui suppose donc un certain libre-arbitre pour finalement se rendre compte que nous ne sommes quâune excroissance de la Vie qui joue Ă lâintĂ©rieur de nous, du Divin qui fait lâexpĂ©rience de la limitation Ă lâintĂ©rieur de nous. Mais bizarrement, il nây a pas de contradiction, car câest juste Ă lâendroit du âjeâ intĂ©rieur, Ă lâendroit du libre-arbitre absolu que le Divin sâexprime. En fait, câest en allant totalement dans la voie du libre-arbitre, en quittant la victime pour de bon et en prenant la responsabilitĂ© de nos actes Ă condition de ne pas revenir Ă une notion de devoir qui serait en fait un retour en arriĂšre que nous atteignons lâendroit de ce que certains appellent notre âmission sur terreâ ou ce quâon pourrait appeler le lieu oĂč la voix de Dieu sâexprime en nous lâimportant nâest pas le nom mais lâexpĂ©rience intĂ©rieure de ce lieu. Ătre libre de ses choix, ce nâest pas âfaire ce que je veux quand je veuxâ mais prendre conscience de notre libertĂ© de choisir telle ou telle action, en tenant compte totalement des autres et en Ă©tant entiĂšrement responsable de nos actes. Et Ă cet endroit, si lâon sâouvre Ă ce qui est plus grand que nous, on peut ressentir que ce choix qui nous anime profondĂ©ment vient dâun au-delĂ du âjeâ, dâune plus grande profondeur Ă laquelle on peut donner le nom de Dieu, ou le Soi ou la Vie ou toute appellation en fonction de nos croyances. En dâautre termes, aller vers le libre-arbitre total en tenant compte de la responsabilitĂ© de nos actes, câest la âpremiĂšre et derniĂšre libertĂ©â comme le prĂ©cise le livre Ă©ponyme de Krishnamurti, câest ĂȘtre libre dâĂȘtre ce que lâon est totalement, ce qui, dâun point de vue plus grand dĂ©passe entiĂšrement ce âjeâ. Câest paradoxal, mais quand on arrive au sens premier de toute chose, on tombe nĂ©cessairement dans le paradoxal. Je veux prĂ©ciser que je ne suis pas toujours juste dans tous mes choix, quâil ne viennent pas toujours de ce âjeâ ou plus exactement que je mâillusionne que je dois faire cela pour telle ou telle raison, qui ne sont en fait que des illusions pour cacher mes peurs. Mais simplement, je sens et sais que en faisant cela, il nây a que moi que je trompe, que moi que je veux bien illusionner. Il nây a que des peurs derriĂšre tout cela, et ces peurs doivent ĂȘtre affrontĂ©es.. Il nây a rien dâautres que cela si lâon veut ĂȘtre profondĂ©ment libre et entrer dans ce que le christianisme appelle âle royaume de Dieuâ. Et pour finir je voudrais donner une image qui rĂ©sume ce qui vient dâĂȘtre dit. Câest un peu comme si nous Ă©tions le barreur dâun voilier. Parfois, la mer, qui reprĂ©sente les Ă©vĂšnements de la vie, est tumultueuse, parfois elle est calme. Dans tous les cas, câest nous qui choisissons notre route, mais la direction que nous avons Ă prendre, câest notre Ă©toile qui nous en donne le chemin. Nous avons juste Ă suivre lâĂ©toile, pour trouver notre propre ĂȘtre, notre propre individuation. Nous sommes donc Ă la fois libre en tant que barreur â et il convient effectivement de se rendre compte que câest nous qui donnons un coup de barre Ă gauche ou Ă droite, que câest nous qui dĂ©cidons de garder le cap ou de se laisser aller au grĂ© du vent â mais pas libre en ce sens que le cap est donnĂ© par une Ă©toile qui nous guide et quâelle nous est propre. Andrew Cohen met plus lâaccent sur le barreur, les visions non duelles sur lâĂ©toile, certaines religions sur les moyens habiles Ă mettre en Ćuvre pour arriver Ă barrer en toutes circonstances, mais il ne sâagit que dâaspects dâune mĂȘme rĂ©alitĂ©... OPTIQUE THAUMATURGIQUE » Le Nombre Un, le Grand Tout, la Providence du Ternaire Divin ; dans lâEnnĂ©ade HĂ©liopolitaine le Un est Amon-RĂą. Dans les Tables de la Loi câest lâĂternel Moment PrĂ©sent des 7 manifestations phĂ©nomĂ©niques universelles, celui qui contient en simultanĂ© le germe ; le centre du cercle de toute crĂ©ation qui se manifestera sur le plan successif de la temporalitĂ©. Le Bateleur de notre livre de Thot, est aussi lâindĂ©finissable Divin CrĂ©ateur, ou principe de crĂ©ation, qui permettra de faire sortir du Nombre ZĂ©ro, dont il est lâaspect incréé, la LumiĂšre et les TĂ©nĂšbres, mais aussi les quatre Ă©lĂ©ments dont est constituĂ© la crĂ©ation. Ce Un, renferme donc la LumiĂšre fĂ©condante et les tĂ©nĂšbres fĂ©condĂ©es mais aussi les forces qui sont constitutives des quatre Ă©lĂ©ments, le chaud et le froid, le volatil et le fixe, le sec et lâhumide, le contractant et lâexaltant, lâĂ©lectricitĂ© et le magnĂ©tisme, le spirituel et le matĂ©riel, le visible et lâinvisible, le temps et lâespace, tout ceci contenu dans un Ă©tat hors du temps lâĂternel Moment PrĂ©sent du Principe CrĂ©ateur. Ce 1 », qui seul dans lâensemble de la crĂ©ation a ce pouvoir crĂ©ateur, sera donc le principe germinatif incréé du créé, et sa division sĂ©quentielle manifestera les autres Nombres Puissances qui lui sont attachĂ©es ; il ne peut se comprendre que dans le cadre de ce don dâubiquitĂ©, qui lui permet en Ă©tant hors du temps, dâĂȘtre partout en mĂȘme temps ce centre qui est partout et dont la pĂ©riphĂ©rie nâest nulle part. Ce Nombre Un nâest pas la CrĂ©ation mais le principe mĂȘme de la CrĂ©ation. Toujours dans lâouvrage dâEliphas Levi citĂ© prĂ©cĂ©demment, concernant le Nombre Un, il nous indique Quâest-ce quâun principe ? Câest une base de la parole, câest une raison dâĂȘtre du verbe. Lâessence du verbe est dans le principe le principe câest ce qui est ; lâintelligence, câest un principe qui parle. Quâest-ce que la lumiĂšre intellectuelle ? Câest de la parole ; Quâest-ce que la rĂ©vĂ©lation ? Câest la parole ; lâĂȘtre est le principe, la parole est le moyen, et la plĂ©nitude ou le dĂ©veloppement et la perfection de lâĂȘtre, câest la fin parler câest crĂ©er. » La lame du livre de Thot nous reprĂ©sente le Bateleur, le Nombre Un, sous lâaspect dâun personnage devant une table, portant un chapeau dont les bords forment le signe de lâinfini et tenant Ă la main la baguette de pouvoir le BĂąton symbole du Feu, la Force, pendant que sur la table analogie Ă la Table de la Loi, se trouvent les symboles des trois autres Ă©lĂ©ments la Coupe pour lâEau TempĂ©rance ; lâĂpĂ©e pour lâAir la Justice ; le Denier pour lâĂ©lĂ©ment Terre la Prudence. Son bras gauche qui tient le BĂąton symbolisant le Feu, est dirigĂ© vers le haut alors que sa main droite est dirigĂ©e vers le bas et repose sur lâĂ©lĂ©ment Terre le Denier. Le Bateleur est bien le grand Tout et lâinfini. Les neuf Nombres Puissances seront des dĂ©clinaisons imparfaites du Nombre Un, duquel ils resteront liĂ©s, comme la cellule nerveuse nâest quâune dĂ©clinaison de la cellule MĂšre qui sâest spĂ©cialisĂ©e dans une fonction tout en restant reliĂ©e Ă sa source par son code gĂ©nĂ©tique. Tous les Nombres sont divisibles par Un, la source, le germe, le centre. Le Un nâest pas quelque chose, ce qui le diffĂ©rencierait des autres choses et lui ferait perdre son statut de Un, le Grand Tout, il est lâindispensable principe de crĂ©ation de toutes choses sans en ĂȘtre aucune, la fameuse Ă©nergie du vide des scientifiques si subtilement dĂ©crite comme Grande Vertu par Lao-Tseu "La grande Vertu vient du Tao. Le Tao est vague, imperceptible, insaisissable ! Oh, quâil est vague, imperceptible, insaisissable !Et pourtant en son sein est la vĂ©ritĂ©. Oh, quâil est insaisissable, imperceptible !Et pourtant en son sein est la forme des choses. Il est si sombre, si tĂ©nĂ©breux ! Et pourtant en lui est lâessence vraie de lâĂȘtre. Cette essence est la vĂ©ritĂ© rayonnante et la vĂ©ritĂ© cachĂ©e. Depuis lâaube des Ăąges son nom nous a Ă©tĂ© transmis et de lui naissent tous les ĂȘtres. Comment peut-on connaĂźtre les voies de la crĂ©ation ? Par lui. Par le Tao." LE LEMNISCATE = INFINI Ce symbole de vie qu'est la Lemniscate nous accompagne dans le processus d'Ă©volution qui mĂšne du plein dĂ©veloppement de l'individualitĂ© Ă la conscience de groupe. Nous vivons ce mouvement dynamique dans la profondeur de notre corps, dans nos paroles et nos expressions crĂ©atrices, en lien avec les Ă©lĂ©ments de la nature. La lemniscate est une courbe plane particuliĂšre qui a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e en 1694 par le mathĂ©maticien suisse, Jacques Bernoulli. Dans sa forme simple et pure, elle se prĂ©sente comme un huit couchĂ©. Les deux parties du huit sont rigoureusement Ă©gales. Les mouvements de l'univers Il est intĂ©ressant de situer ce mouvement particulier parmi les mouvements de l'univers. Il existe dans l'univers, trois mouvements fondamentaux La ligne droite , expression de la direction, de l'alignement, et symboliquement expression de la volontĂ© de la vie qui se projette Ă l'infini. le mouvement spiralĂ© - sur une surface plane la spirale - dans le volume le cĂŽne ou vortex, et l'hĂ©lice - qui rassemble et relie. Symboliquement, le mouvement spiralĂ© est l'expression de cette qualitĂ© qui attire, rassemble et relie sans attacher ni possĂ©der, et que l'on peut nommer Amour. Le mouvement circulaire qui, en rassemblant et en dĂ©limitant, donne une forme qui contient. Symboliquement, le mouvement circulaire est une expression de l'intelligence crĂ©atrice qui rassemble pour crĂ©er. Le cercle, avec un point au milieu, est le symbole de la volontĂ© crĂ©atrice; qui part d'une source, ou centre, pour s'Ă©tendre et se reproduire. Cette forme se retrouve dans les mandalas, dans les vitraux des cathĂ©drales, et partout dans la nature regardez attentivement une fleur ou une feuille... Ces trois mouvements se combinent entre eux pour composer, trĂšs concrĂštement notre univers, et pour l'exprimer symboliquement. Ils se retrouvent dans notre corps, dans nos expĂ©riences psychologiques, dans nos reprĂ©sentations mentales. En fonction de son histoire et de sa personnalitĂ©, chaque individu est sensible, plus particuliĂšrement, Ă l'un ou l'autre de ces mouvements, tout en Ă©tant composĂ© des trois. Une force symbolique La lemniscate est une forme de mouvement spiralĂ© Ă travers lequel s'exprime, de maniĂšre spĂ©cifique, le mouvement de la vie. Comme la vie, elle est mouvement et centre, et Ă©voque le passage incessant par le centre. C'est peut-ĂȘtre pour cette raison, que traditionnellement, on en a fait le symbole de l'infini. Ce mouvement symbolique, que nous ressentons Ă diffĂ©rents niveaux dans nos expĂ©riences, paraĂźt bien adaptĂ© pour exprimer et accompagner le travail des stages "de L'individualitĂ© Ă la conscience de groupe", grĂące Ă la prĂ©sence de ses trois composantes L'Ă©vocation du mouvement incessant, qui pour nous, signifie la fluiditĂ© de la vie, L'existence du centre ou cĆur, par oĂč repasse toujours le mouvement, qui signifie la reliance Ă nous-mĂȘmes, Ă notre intĂ©rioritĂ© profonde, dans ce qu'elle a de personnel et d'universel Ă la fois, Le mouvement circulaire, qui Ă©voque l'ouverture aux autres et au monde, le rassemblement de l'humanitĂ© dans la conscience de son unitĂ© ou conscience de groupe. La lemniscate se vit trĂšs concrĂštement pendant les stages, dans le corps, dans la crĂ©ativitĂ©, dans la parole, dans le processus de chacun et de l'ensemble. Le mouvement symbolique de la lemniscate se retrouve dans le travail de conscience du corps, depuis les plantes de pieds qui puisent la force du sol, jusqu'au bassin oĂč vibre la force de la vie, jusqu'aux omoplates qui s'ouvrent comme des ailes. De la conscience du corps Ă l'expression crĂ©atrice, jusqu'aux mots qui partagent, posent et intĂšgrent, le symbole de la lemniscate peut se lire dans le processus du stage les moments de dĂ©couverte, d'Ă©lan et d'enthousiasme lorsque les boucles s'Ă©lancent, les moments de retournement lorsque la boucle change de direction, parfois dans la joie du changement possible et parfois dans la difficultĂ© de la transformation, les moments de bĂ©atitude ou de clairvoyance au croisement des boucles quand le mouvement passe par le coeur... Et toujours, au final, l'harmonie, la beautĂ©, le bonheur pour reprendre les mots des participants. La lemniscate est un symbole d'harmonie et de fluiditĂ© qui guide, approfondit et amplifie le processus de construction en cours chacun a l'occasion d'avancer sur son chemin d'Ă©volution qui dĂ©couvre toujours un peu plus, approfondit et amplifie la dimension d'humanitĂ©. LES DĂS DU BATELEUR La Reconstitution du Tarot de Marseille par Philippe Camoin et Alexandre Jodorowsky se vante dâavoir rĂ©tablit les 3 dĂ©s » qui avaient disparus du Tarot. Voici quelques explications sur cette Reconstitution inattendue. Surtout, sachant que Camoin sâest servi dâun Conver Ă deux dĂ©s et sachant que seul le Tarot de Jean Noblet affiche 3 dĂ©s. LE MAT ne porte pas de numĂ©ro. Le nombre dâarcanes majeurs numĂ©rotĂ©s est de 21. Or 21 nâest divisible que par 3 et 7. Les Anciens ont donc voulu dĂšs le dĂ©part que nous portions notre attention sur les chiffres 3 et 7 comme Ă©tant en relation avec le monde sacrĂ©, celui des arcanes majeurs. Le monde des arcanes mineurs est quant Ă lui partagĂ© en 4 familles, câest le domaine du quaternaire. Dans le Tarot, 56 est le nombre dâarcanes mineurs et 21 le nombre dâarcanes majeurs portant un numĂ©ro en chiffres romains. Le nombre de combinaisons possibles avec 3 dĂ©s est de 56 comme le nombre des arcanes mineurs. Le nombre de combinaisons possibles avec deux dĂ©s est de 21 comme le nombre des arcanes majeurs numĂ©rotĂ©s. Si on ajoute les faces dâun dĂ©, on obtient 1+2+3+4+5+6=21 Ă nouveau. Sur la table du Bateleur, chaque dĂ© nous montre 1+2+4=7. Il nâexiste pas dâautre solution que 1, 2 et 4 pour obtenir 7 Ă partir de trois faces dâun seul dĂ©. Il y a 3 dĂ©s, cela nous fait 3x7=21. Enfin, si vous ajoutez chaque face dâun dĂ© avec la face opposĂ©e, vous obtenez 1+6=7 2+5=7 3+4=7 Nous avons Ă nouveau 3x7 Hexagone formĂ© par les 6 chiffres Cette sĂ©rie de chiffres placĂ©es sur un hexagone forment une roue, ou voire mĂȘme, ouroboros » cette fameuse salamandre parfois un serpent ou un dragon qui se mort la queue... Ouroboros Le "1" est la tĂȘte de la salamandre et le "6" est sa queue. La tĂȘte de la salamandre mange la queue, câest-Ă -dire que le "1" en opĂ©rant une rotation devient le "6". Maintenant, faisons superposer le 1 et le 6 et repartons avec le 6 pour un nouveau tour. Nous arrivons Ă 11. En faisant de mĂȘme Ă partir de 11, nous arrivons Ă 16. En faisant encore un tour, nous arrivons Ă 21. Donc, aprĂšs avoir opĂ©rĂ© quatre rotations rota = taro, le 1 » en cheminant ainsi dans lâestomac de la salamandre, procĂšde au processus de transmutation. Le symbole de lâOuroboros est le symbole de lâAlchimie mystique. Ainsi, donc, sâexĂ©cute le pĂ©riple initiatique du BATELEUR, cette manĆuvre cyclique du 1 » Ă travers les 21 arcanes majeurs. Nous avons obtenu 1, 6, 11, 16 et 21 comme nĆuds de ce mouvement du serpent Ouroboros. Alignons les arcanes correspondants On remarque tout de suite que LE BATELEUR et LA FORCE ont un chapeau en forme de lemniscate symbole de lâinfini. Mais alors, quel peut-bien ĂȘtre leur rapport avec lâarcane LE MONDE, qui est placĂ© Ă lâautre extrĂ©mitĂ© ? En effet, 1, 11 et 21 sont les deux extrĂ©mitĂ©s et le centre. Le Monde et ses 2 lemniscates Sur lâarcane du MONDE, il y a deux lemniscates dissimulĂ©es dans lâimage. Dans la carte du Monde, les deux rubans qui attachent la mandorle ovale en haut et en bas, forment chacun un huit renversĂ© lemniscates â symbole de lâinfini, dont on ne voie quâune partie, lâautre partie Ă©tant cachĂ©e par la mandorle. LE MONDE contient les deux infinis... Ceux lĂ des arcanes du BATELEUR et de LA FORCE. En effet, Le Bateleur commence le premier cycle de dix, de 1 Ă 10, tandis que la Force commence le deuxiĂšme cycle de dix, de 11 Ă 20. Chaque cycle de dix commence par un infini. Cela fait 20 cartes, il en reste une, LE MONDE, qui est la totalitĂ© des deux cycles, comme indiquĂ© par le fait quâelle possĂšde les deux infinis. Les arcanes 1, 11 et 21 nous suggĂšrent donc le symbole de lâinfini... Plaçons les 21 nombres sur cet infini qui passe par 1, 11 et 21. Les deux sĂ©ries de 10 sont bien superposĂ©es comme dans un miroir. Tarot et Symbolisme Les dĂ©s faisaient partie des armes du Christ ou "arma christi", objets liĂ©s Ă la mort du Christ sur la croix. En effet, les soldats romains jouĂšrent aux dĂ©s la tunique du Christ. Il est difficile de penser que ces dĂ©s nâaient pas eu dans la bible une haute valeur symbolique et numĂ©rique. Le Christ et les Armes du Christ » Arma Christi ou instruments de la Passion On remarque les 3 dĂ©s au centre de la gravure de 1485 Tarot et Alchimie Câest Fulcanelli, dans "Les Demeures Philosophales", qui a le mieux dĂ©peint les rapports entre le dĂ© et lâAlchimie. LâĂ©tymologie du mot "dĂ©" vient du grec qui signifie dĂ© Ă jouer, cube. Dâune maniĂšre Ă©sotĂ©rique le dĂ© va donc reprĂ©senter la "pierre cubique" ou taillĂ©e, la "pierre philosophale", la "pierre angulaire". Il faudra jeter 3 fois le dĂ© sur la table, ce qui correspond Ă 3 dĂ©s sur la table. Symboliquement, ces 3 phases vont reprĂ©senter 3 passages diffĂ©rents sur le sentier, 3 mondes diffĂ©rents pourrait-on dire, 3 initiations ou 3 buts Ă atteindre. En Alchimie, cela Ă©quivaut Ă redissoudre 3 fois la pierre, "pour lâobtenir avec toutes ses qualitĂ©s". Nicolas Flamel nous dit Ă ce propos que cela donne la solution du livre hiĂ©roglyphique dâAbraham le Juif composĂ© de 3 fois 7 feuillets. Camoin a choisi, Ă cet effet de placer trois dĂ©s sur la table du BATELEUR... Il sâest nĂ©cessairement inspirĂ© des diverses illustrations de lâ"arma christi" sur lesquelles figurent pour la plupart 3 dĂ©s. En vĂ©ritĂ© la majoritĂ© des anciens Tarots ne comportent que de 2 dĂ©s... Cela dit, Ă lâorigine, les Tarots ne ce souciaient pas de fournir des images prenant en considĂ©ration tout ces dĂ©tails Ă©sotĂ©riques. Mais il est intĂ©ressant de savoir quâici Camoin a pris son idĂ©e dans lâiconographie ChrĂ©tienne gnostique... OPTIQUE INITIATIQUE » LâASPIRANT INITIĂ... Le mot tarot est un mot qui peut sâinverser ROTA, ce qui signifie roue. Câest un jeu divinatoire composĂ© de 22 arcanes majeurs et de 56 arcanes mineurs. Les arcanes du tarot, de par leur symbolisme, constituent des messages Ă©manant de notre inconscient profond et de lâinconscient collectif, commun Ă toute lâhumanitĂ©. On ne connaĂźt Ă ce jour lâorigine prĂ©cise de ces lames, ni la signification exacte qui leur Ă©tait donnĂ©e Ă leur apparition. Toujours est-il que chacun essaie de les interprĂ©ter tant bien que mal, Ă©tant conscient du message initiatique profond vĂ©hiculĂ© par les arcanes... Le Bateleur est un aspirant-Mage, câest-Ă -dire celui qui cherche Ă rĂ©aliser rĂ©alise lâaimant quadripolaire, le divin tĂ©tragramme, la maĂźtrise des quatre Ă©lĂ©ments. Dans la conception magique, les quatre Ă©lĂ©ments sont la base du dĂ©veloppement initiatique car ils constituent les pierres de lâĂ©difice que le mage devra bĂątir. Le Bateleur est lâarcane qui est directement liĂ© aux 56 arcanes mineurs. Quelque soit les Tarots, ont remarquera quâil possĂšde, sur sa table des objets reprĂ©sentant les 4 Ă©lĂ©ments, et les 4 suites des arcanes mineurs sont, on le sait, associĂ© aux 4 Ă©lĂ©ments, voire, aux 4 Ă©lĂ©mentaux. Traditionnellement, ce sont le feu, lâeau, lâair et la terre mais ces Ă©lĂ©ments sont en fait les quatre verbes de lâinitiation oser, vouloir, savoir et se taire. Le savoir initiatique nâest donc pas une mystification, il sâappuie sur des lois et des principes que tout un chacun peut expĂ©rimenter. Lâaudace est la force qui permet Ă lâĂ©lĂšve, qui veut devenir mage, dâaller Ă la conquĂȘte de lâinconnu en bannissant de lui la peur et le doute. Sur ce premier arcane majeur est donc figurĂ© un jeune homme plein dâassurance, de sa baguette, il indique le ciel et le relie Ă la terre. Cela nâest rien dâautre que lâexpression du vieil axiome hermĂ©tique ce qui est en bas est comme ce qui est en haut ». La signification de cette lame nâest gĂ©nĂ©ralement comprise que par qui fait ses premiĂšres classes en occultisme. Ce que presque tout le monde ignore, câest que cette comprĂ©hension constitue en fait lâaspect thĂ©orique du Bateleur. La signification initiatique est encore plus profonde et concrĂšte. Les Anciens initiĂ©es, au travers de cette simple lame, nous indiquent clairement le chemin de la vĂ©ritable initiation, qui de nos jours est accessible Ă tous. LA VOIE DE LA TRANSMUTATION Conscience, CĆur et Puissance... Il existe tout un ensemble de voies spirituelles, mais il me semble qu'il en existe trois essentielles qui correspondent aux centres Ă©nergĂ©tiques fondamentaux de l'ĂȘtre la voie de la conscience 3Ăšme oeil, la voie de l'amour et du sacrifice le coeur, la voie de la transmutation et de la puissance le hara/Grotte SacrĂ©e, sexe. La voie de la conscience a Ă©tĂ© particuliĂšrement dĂ©veloppĂ©e dans le bouddhisme la cessation de la souffrance du moi, par l'arrĂȘt des dĂ©sirs, mais aussi l'arrĂȘt des pensĂ©es dans le calme absolu de la Nature essentielle de l'Esprit. Les techniques de mĂ©ditation de type Vipassana ou de claire conscience consistent Ă ĂȘtre le tĂ©moin non interventionniste de tout ce qui se passe Ă l'intĂ©rieur et Ă l'extĂ©rieur de nous. Dans ce calme, l'individu se dissout pour devenir une simple prĂ©sence "je suis", totalement dĂ©sidentifiĂ© de sa propre personnalitĂ©, et atteindre l'Ă©tat de ĆĆ«nyatÄ, dans lequel il n'y a plus de diffĂ©rence sujet / objet. La voie de l'amour et du sacrifice a Ă©tĂ© incarnĂ©e par "Yeshua", le christ. Il s'agit d'abord et avant de reconnaĂźtre le lien que nous avons avec toute chose et l'amour inconditionnel qui en rĂ©sulte. Il n'y a pas de sĂ©paration, il n'y a pas d'ĂȘtre sĂ©parĂ©. Dans ce cas, l'amour pour chacun, et pour chaque chose, m'inonde, puisqu'il n'y a plus de peurs Ă avoir vis Ă vis de l'autre. Mais pour vivre pleinement cet amour, pour ne pas en rester Ă un amour d'ego Ă Ă©go, oĂč Ă la fois j'aime mais je veux obtenir quelque chose en retour, il s'agit de sacrifier cet ego Ă l'autel du divin. C'est pourquoi la voie christique est celle du sacrifice le sacrifice de l'ego, des dĂ©sirs, des attachements, de la personne. Ici aussi, dans cette voie, on atteint la pure prĂ©sence du "je suis", le "Eyeh Esher Eyeh" de Dieu qui nous emplit de sa GrĂące, et nous vivre l'amour absolu et inconditionnel. Il existe enfin une troisiĂšme voie, la voie de la transmutation, qui a Ă©tĂ© moins connue et qui n'a pas donnĂ© lieu Ă des religions exotĂ©riques c'est Ă dire des religions pour tout le monde, comme le sont le Christianisme, l'Islam, le JudaĂŻsme, l'Hindouisme et le Bouddhisme. Elle prend sa source dans la transmutation de la matiĂšre, Ă partir de la fusion des Ă©nergies fĂ©minines et masculines. En occident, cette voie a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e par l'alchimie, la magie et les pratiques occultes HermĂšs TrismĂ©giste, culture d'Isis, et en orient, ce sont les traditions tantriques et taoĂŻste qui en ont Ă©tĂ© les porteuses. Elle prend sa source dans la puissance sexuelle et sa transmutation par le CĆur et la Conscience. Chacune de ces voies, conduit Ă la suppression et Ă la transmutation de la souffrance la voie bouddhique supprime le dĂ©sir et dĂ©veloppe la conscience awareness et la Sagesse, la voie christique transcende la souffrance dans le sacrifice de sa personne et dans l'amour inconditionnel, la voie alchimique transmute la matiĂšre dans l'action. Ăvidemment, chacune de ces voies emprunte aux autres dans le Mahayana, l'amour et le sacrifice du Bodhisattva est une incarnation de la voie du cĆur. La voie alchimique mets aussi l'accent sur la conscience, la sagesse et l'amour, et il semblerait que certains aspects Ă©sotĂ©riques de la voie christique aient pu rencontrer l'alchimie de la transmutation des Ăąmes par la rencontre sexuelle avec le bien aimĂ© qu'il s'agisse du divin ou de l'ĂȘtre cher avec lequel s'effectue le Mariage SacrĂ©. Ces derniĂšres annĂ©es on a pu voir ainsi un rapprochement essentiel entre la voie christique et le tantra par l'importance nouvelle que prend Marie-Madeleine dans les nouveaux courants spirituels, considĂ©rĂ©e comme la compagne de Yeshua, celle qui lui enseigne la sexualitĂ© sacrĂ©e voir Ă ce sujet "Le manuscrit de Marie-Madeleine", et les livres, plus rĂ©servĂ©s nĂ©anmoins, de Leloup On pourra lire avec bonheur son roman qui n'en est pas tout Ă fait un "Une femme innombrable" Mais ces trois voies en nĂ©cessitent finalement une quatriĂšme, qui n'a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e que rĂ©cemment, et que j'appellerai la Voie LucifĂ©rienne... Je reviendrai un jour sur Lucifer, le porteur de LumiĂšre, prince de la dualitĂ©, qui a souvent pris le visage de Satan l'accusateur et du Diable celui qui divise. Cette voie, qui s'intĂšgre naturellement aux autres, porte sur le travail de l'Ombre, sur tout ce que nous ne voulons pas voir en nous, sur tout ce qui devient la source de nos angoisses et de nos rĂ©pulsions. Elle a Ă©tĂ© dĂ©couverte en Occident, par le travail psychothĂ©rapeutique, notamment par Freud, mais surtout par Jung qui en a donnĂ© une vision claire en reliant cette ombre individuelle Ă l'ombre collective inconsciente de nos sociĂ©tĂ©s, et plus gĂ©nĂ©ralement de toute l'espĂšre humaine. Il ne s'agit pas de suivre Lucifer, mais de reconnaĂźtre, de pardonner, et d'intĂ©grer, en la transmutant en LumiĂšre, cette part d'ombre qui est en nous. Il me semble qu'il existe en ce moment une synthĂšse qui commence Ă prendre forme entre ces diffĂ©rentes voies, afin de former l'union de l'Incarnation, du CĆur et de l'Esprit et d'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, l'union "intĂ©grale" alliance du masculin et du fĂ©minin en soi et en couple, union de l'action et de la sagesse, de la relation verticale vers le divin et action horizontale action dans le monde. Cette synthĂšse, en reliant au plus profond des traditions a priori sĂ©parĂ©es mais pourtant sĆurs, permet d'accĂ©lĂ©rer le dĂ©veloppement individuel et collectif de l'humanitĂ©. L'approche intĂ©grale, s'effectue d'abord Ă l'intĂ©rieur de soi, au plus profond de son ĂȘtre, en reliant tout ce qui est vĂ©cu comme sĂ©parĂ© et distinct, en rĂ©unissant ce qui a Ă©tĂ© disjoint, voire dissociĂ©. Relier le sexe et le ventre au cĆur et au troisiĂšme Ćil, relier la base vitale de notre survie immĂ©diate et l'aspiration au divin, aller au delĂ de l'ego pour atteindre la reliance du cĆur, et intĂ©grer cette ombre Ă nous mĂȘmes, afin de diminuer le mĂ©canisme de projection, source des peurs et des exclusions de toute nature... Ensuite, Ă partir de ce lieu oĂč la Puissance, l'Amour et la Sagesse ne font plus qu'un, il est possible d'amener le travail Ă l'extĂ©rieur de ce temple et ainsi de transformer le monde. LâĂ©cole initiatique de LâĂtoile Indigo considĂšre quâil ne sâagit pas de 3 ou de 4 diffĂ©rentes voies » mais plutĂŽt de diffĂ©rents domaines, faisant partit des 7 domaines qui sont des passages obligĂ©s vers lâaccomplissement de soi, comme aussi vers la porte dâaccĂšs Ă des pouvoirs inĂ©dits! Ces 7 domaines sont comme les 7 chakras, comme les Sept Ăglises, comme les 7 dons initiative tĂȘte, conscience 3Ăšme oeil + expression bouche + amour le cĆur, clairvoyance plexus solaire + instinct nombril + alchimie sexe. Lâordre initiatique de LâĂtoile Indigo considĂšre quâil faut devenir maĂźtre des 7 dons afin de rĂ©aliser lâĆuvre alchimique de la transmutation. Les lumiĂšres quâapportent ces 7 dons, ces sept tonalitĂ©s de vibrations de couleurs, forment alors une seule et mĂȘme Ă©toile de lumiĂšre pure... Une luminositĂ© si intense quâelle met fin aux tĂ©nĂšbres, Ă la noirceur qui sâest transformĂ© en un ciel "indigo", symbole de la lumiĂšre qui vainc la profondeur des tĂ©nĂšbres... Non pas la lumiĂšre du jour mais bien une lumiĂšre qui irradie de lâinitiĂ© au point que lâobscuritĂ© ne peut plus lâatteindre... Cette voie initiatique de la transmutation est inspirĂ©e du "vajrayĂąna", et se base sur les enseignements du Tarot. LE TAROT, LE VAJRAYĂNA ET LE MAHĂYĂNA Le vajrayĂąna est comparable Ă la voie initiatique de lâalchimie mystique proposĂ© par le Tarot. Les pratiques du vajrayĂąna reposent sur les mĂȘmes fondements que le mahĂąyĂąna dont il est une branche, mais il se distingue de ses enseignements ordinaires par les nombreux moyens adroits » quâil utilise. Les enseignements du mahĂąyĂąna ordinaire sâappuient sur les "sĂ»tras", ceux du vajrayĂąna sont fondĂ©s sur des textes particuliers appelĂ©s "tantras". Les enseignements du Tarot ont, prĂ©tend-t-on, pour origines, le mythique "Livre de Thot", ce qui est accepter pour la plupart dans son sens chimĂ©rique, mais en vĂ©ritĂ©, le Tarot qui est plus ou moins comparable au "Tao", est plutĂŽt un outil-guide hĂ©ritĂ© des mages de lâantiquitĂ©, consistant en un instrument permettant la "dĂ©couverte de soi" "tarot miroir", et relatant un processus alchimique initiatique "tarot grimoire"... Les buts de leurs enseignements sont identiques, mais leurs perspectives, leurs moyens de progression et leur efficacitĂ© diffĂšrent. Nous parlons ici de trois vĂ©hicules donnant accĂšs Ă des dimensions inusitĂ©s de nous-mĂȘmes et du monde dans lequel nous nous sommes incarnĂ©s. Le vĂ©hicule du Tarot » est nĂ© de la voie du "Char". Maintenant nous allons voir que chaque vĂ©hicule a une perspective et une approche qui lui est spĂ©cifique. Il y a dans chacune de ses approches, diffĂ©rences de motivation Par exemple les tenants du hĂźnayĂąna considĂšrent le "samsĂąra" la dure rĂ©alitĂ© comme un ocĂ©an de souffrances qui est Ă franchir pour atteindre la libertĂ© du nirvĂąna, et ils cherchent Ă sâen libĂ©rer principalement pour leur propre bien. Les tenants du mahĂąyĂąna et de la voie initiatique du Tarot aspirent Ă la libĂ©ration afin dâaider tous les ĂȘtres ; considĂ©rant quâils ont tous Ă©tĂ©, Ă un moment donnĂ© au cours de leurs innombrables existences, leurs propres parents, ils se rappellent leur bontĂ© et, avec un sentiment de compassion universelle, souhaitent les libĂ©rer tous. Ainsi, les pratiquants hĂźnayĂąna ont Ă©tĂ© comparĂ©s Ă des rois utilisant leurs pouvoirs Ă leur propre profit, et ceux du mahĂąyĂąna Ă ces mĂȘmes rois les utilisant au profit de tous. Les perspectives diffĂšrent Ă©galement, au regard, par exemple, des illusions et de leurs consĂ©quences. La voie hĂźnayĂąna enseigne le renoncement aux impuretĂ©s, ce qui est difficile et trĂšs long Ă rĂ©aliser, mais plus facile Ă enseigner que lâapproche mahĂąyĂąna ou vajrayĂąna... Quant au Tarot, il nâa pas la rĂ©putation dâĂȘtre facile dâapproche et il est un outil qui mal utiliser amplifie la confusion plutĂŽt que le discernement. Mais le Tarot vous amĂšne toujours Ă vous poser des questions sur vous-mĂȘme, il vous conseillera toujours subtilement de commencer dâopĂ©rer des changements... La voie de la transmutation proposĂ©e par le Tarot prescrit de changer les souillures en qualitĂ©s qui leur sont opposĂ©es. La voie de la transmutation, fait appel au processus alchimique initiatique... Cette voie consiste Ă transcender le pur et lâimpur, ce qui est trĂšs difficile Ă comprendre et Ă enseigner mais, une fois maĂźtrisĂ©, câest le moyen le plus le plus facile et le plus efficace pour atteindre lâĂ©veil. Les diverses mĂ©thodes utilisent aussi diffĂ©rentes sortes de moyens de progression plus ou moins radicaux on pourrait comparer leurs mĂ©thodes Ă diverses maniĂšres de se dĂ©barrasser de lâarbre de lâignorance, de la souffrance et des nĂ©gativitĂ©s la pratique du hĂźnayĂąna arrache les feuilles, celle du mahĂąyĂąna coupe les branches, quant au vajrayĂąna, il tranche lâarbre Ă la racine. La voie de la transmutation alchimique, quant Ă elle, propose dâopĂ©rer une complĂšte mĂ©tamorphose de lâarbre... Toutes les souffrances Ă©tant dans lâesprit, rĂ©aliser directement sa nature et Ă©liminer ainsi toutes les illusions quâil gĂ©nĂšre est lâapproche du Tarot. Quant aux nombreuses voies spirituelles ou initiatiques proposĂ©es par dogmes, religions, cabales et sectes, on remarquera quâils enseignent surtout la rĂ©signation, la servilitĂ© et la subordination... Or, plutĂŽt que de proposer de transmuter lâindividu, ils enseignent lâart du trompe-lâĆil et de lâobscurantisme. Les diffĂ©rents vĂ©hicules ne diffĂšrent pas tant par leur but, qui est le mĂȘme pour tous, que par les mĂ©thodes pour y arriver. Si lâĂ©veil Ă©tait une contrĂ©e lointaine, le sommet dâune lointaine montagne, lâapproche hĂźnayĂąna serait comme de cheminer vers elle Ă pied, celle du mahĂąyĂąna comme de sây rendre Ă cheval, celle du vajrayĂąna comme de sây en voiture, et, finalement la voie de la transmutation se rĂ©sume Ă se transformer en oiseau!!! Il nây a pas plusieurs destinations, mais la rapiditĂ© et lâefficacitĂ© des vĂ©hicules sont trĂšs inĂ©gales. Et au cours de son pĂ©riple, lâoiseau a une vue dâensemble, de sa vue aĂ©rienne, il voit plus large, il voit plus dâĂ©lĂ©ment qui lâentoure et qui compose son environnement, aussi, il peut sâarrĂȘter oĂč il veut, choisir la perspective quâil veut, se rendre Ă des endroits difficile dâaccĂšs, et enfin, lâoiseau peut voir dâavance ce qui se prĂ©sente dans le lointain, de ce fait il a une longueur dâavance, il peut prĂ©voir les Ă©vĂšnements Ă venir... La Voie de la Transmutation, qui est lâenseignement des Mages, transmit via les arcanes du Tarot, Ă©tait connu pour ĂȘtre La Voie du Char », ou Le Miroir aux Oiseaux », et lâenseignement des Mages est transmit Ă cet effet dans un langage codĂ© surnommĂ© La Langue des Oiseaux ». Quant Ă cette voie de la transmutation, elle permet certainement de rĂ©aliser lâĂ©veil et il permet mĂȘme de rĂ©soudre lâĂ©nigme du secret des destinĂ©es! Quant le Tarot appel un individu Ă ĂȘtre enfin initiĂ© aux mystĂšres de lâalchimie cĂ©leste, et que lâaspirant initiĂ© est prĂȘt Ă se laisser guider par lâĂtoile des Mage, câest quâil est fin prĂȘt Ă combattre son Ă©go et mettre fin aux cycles de ces karmas... Le Tarot propose de renaĂźtre Ă la vie avant sa mort! Il enseigne que la mort physique est une illusion, certes, mais il enseigne que le secret est dans lâĆuf ! egg = ego. Effectivement, il sâagit ici pour lâaspirant initiĂ© dâopĂ©rer la transmutation alchimique du plomb en or, donc de la mĂ©tamorphose de son ego en Ćuf philosophal! De cet Ćuf philosophal sera tirĂ© la substance qui permet de rĂ©aliser le "Grand Ćuvre". L'enseignement secret Dâune façon gĂ©nĂ©rale, les bouddhas enseignent le dharma conformĂ©ment Ă lâesprit de leurs disciples. De la mĂȘme maniĂšre, LA PAPESSE, le Tarot, enseignent la voie des mages, selon les multiples versions des incarnations terrestres. Ils transmettent, chacun Ă leur maniĂšre, divers enseignements qui sont des antidotes aux quatre-vingt-quatre mille Âtypes de passions pouvant toucher lâesprit des ĂȘtres vivants. Tous les bouddhas nâenseignent pas le vajrayĂąna ; par contre, LA PAPESSE, immortelle dĂ©esse, dans son extrĂȘme compassion, dĂ©livre ces instructions particuliĂšrement profondes, rapides et efficaces transposĂ©es en idĂ©ogrammes sur les Arcanes du Tarot. Le vajrayĂąna est lâaboutissement ultime des enseignements du Bouddha ; il sâagit certainement dâune sage voie Ă suivre, et nous lui reconnaissons plusieurs point commun avec les enseignements du Tarot. Mais il est facile de le mal comprendre, ce qui peut nous amener Ă commettre de grandes fautes qui produisent des existences misĂ©rables dans des Ă©tats infernaux ou animaux ; il est donc trĂšs dangereux de sâaventurer dans ces sortes de voies ultimes sans dâabord sâĂ©vertuer Ă la sagesse... Câest pourquoi gĂ©nĂ©ralement quand il est question de Transmutation », il sâagit presque toujours dâ"enseignements secrets" et, dans ses pratiques les plus essentielles, il nâest transmis quâoralement et lorsque le moment est venu, par le maĂźtre Ă son disciple. Lâaccomplissement de la Transmutation » est lâaboutissement ultime des enseignements lĂ©guĂ©s par les mages et grands initiĂ©s; il est donc extrĂȘmement prĂ©cieux, et nous sommes fortunĂ©s dâavoir le Tarot comme outils, accessible Ă tous. Mais le Tarot comme le vajrayĂąna nâest pas moins facile Ă comprendre. Le Tarot aussi peut ĂȘtre source de confusions, dâobsessions, de contrariĂ©tĂ©, dâincomprĂ©hension, de sentiment dâimpuissance devant les Ă©vĂ©nements, etc... Encore une fois, il est difficile de cheminer sur la voie de la libĂ©ration, câest Ă dire, de se libĂ©rer des mauvaises habitudes et tendances de son Ă©go... VajrayĂąna et Tarot demandent dâentreprendre un rĂ©el combat contre nos "bĂȘtes" intĂ©rieures... Ce combat nâest pas sans causer toutes sortes de rĂ©percussions dans notre vie, et il est prĂ©fĂ©rable de sâengager dans ces voies avec lâaide ou le support dâun maĂźtre ou dâun initiĂ©... VajrayĂąna et Tarot peuvent effectivement nous amener Ă commettre de grandes fautes, et bouleverser nos existences, voire les rendre pĂ©nibles, malheureuses dans des conditions dâindigence, de dĂ©route, de mal-ĂȘtre... Terrain propice aux troubles physiques et psychologiques. La voie de la transmutation proposĂ© par le Tarot a ceci de particulier quâelle ne demande pas de rejeter quoi que ce soit, mais simplement de transmuter notre esprit et ses expĂ©riences en reconnaissant leur nature essentielle ; câest une voie de transformation ou de transmutation de ce qui est impur en ce qui est pur. Câest ce qui fait sa rapiditĂ© et sa facilitĂ©. La voie de la transmutation proposĂ© par le Tarot ne soulĂšve pas de grandes difficultĂ©s et ne requiert pas dâaustĂ©ritĂ©s particuliĂšres, Ă tel point que, pour un ĂȘtre disposant de facultĂ©s vives et dâune grande intelligence, il serait tout Ă fait possible de le pratiquer et de le rĂ©aliser au sein mĂȘme de son activitĂ© ordinaire. Ă cette fin, les tenants La voie de la transmutation alchimique utilisent la vision sacrĂ©e », dans laquelle ils reconnaissent que ce monde oĂč nous nous trouvons est dĂ©jĂ en fait fondamentalement pur ; câest dĂ©jĂ un champ pur », une sphĂšre oĂč toutes les dimensions, toutes les connaissances et la seule VĂ©ritĂ© peuvent ĂȘtre naturellement embrassĂ©es... En ce qui concerne la voie du "vajrayĂąna", il serait dit que tous les bouddhas et bodhisattvas peuvent ĂȘtre vus et le dharma naturellement entendu. De mĂȘme, ils considĂšrent que les ĂȘtres sont fondamentalement des bouddhas et quâil nây a pas de distinction rĂ©elle entre le samsĂąra et le nirvĂąna, celle-ci ne tenant quâaux apparences. Dans la pratique de cette vision sacrĂ©e, le monde est mĂ©ditĂ© Âcomme champ pur et les ĂȘtres comme des aspects du bouddha, toutes les formes comme des aspects Ă©veillĂ©s, tous les sons comme des mantras et le mental comme lâesprit pur. Pour sa part, le Tarot considĂšre tous les ĂȘtres pour avoir la capacitĂ© de sâaccomplir et de sâunir au "divin". Lâhumain est appeler Ă dĂ©couvrir son essence divine et Ă la faire sâĂ©panouir en sorte que sâopĂšre une transformation de lâĂȘtre... La comprĂ©hension juste de cette vision et de cette pratique est dĂ©licate. Un point fondamental de lâabord du Tarot est de ne pas dĂ©velopper Ă son Ă©gard de vues fausses, dâavoir confiance en lui et de ne pas le rejeter parce que soudainement on ne le comprend pas et quâon Ă la sensation que lâon sâĂ©gare. Il y a certainement parmi nous des personnes trĂšs diffĂ©rentes, certaines avec des capacitĂ©s spirituelles trĂšs vives et dâune grande intelligence, et dâautres moins rĂ©ceptives. Certaines ont dĂ©jĂ une bonne connaissance du Tarot, et des concepts quâil vĂ©hicule; dâautres lâont peu Ă©tudiĂ©, et plusieurs ne le connaisse que de rĂ©putation... Enseigner les moyens du Tarot Ă une personne qui nâest pas prĂȘte Ă les recevoir, qui nâa pas la prĂ©paration nĂ©cessaire car elle nâa pas approfondi suffisamment sa connaissance et son expĂ©rience, risquerait de faire naĂźtre en son esprit des vues fausses, ou pire encore, de provoquer un sentiment de rejet. Câest pourquoi le Tarot ne peut ĂȘtre abordĂ© de façon juste, Ă moins dâavoir reçu des bases solides, constituĂ©es par la comprĂ©hension et les pratiques proposĂ©es par Les Enseignements de La Papesse »*. Cela dit, dans cette voie des moyens quâest "La Voie de la Transmutation", il y a beaucoup de niveaux dâenseignement et de comprĂ©hension ; Dans le Tarot, LE BATELEUR reprĂ©sente lâinitiative » et il se dĂ©cide Ă faire ses premiers pas vers la Papesse, et sâengage Ă suivre la voie des initiĂ©s... LE BATELEUR recevra les Enseignements de La Papesse.... Il doit donc accepter avec humilitĂ© dâapprendre que "Plus il apprend, plus il apprend, en vĂ©ritĂ©, quâil ne sait rien", et que tout est encore Ă apprendre... Câest lĂ la premiĂšre Ă©tape... Ensuite il apprend la loi qui dit On rĂ©colte ce que l'on sĂšme », ensuite il doit accepter de faire des "devoirs dâapprenti", subsĂ©quemment il devra accepter de se voir en face, il apprend Ă sâĂ©valuer lui-mĂȘme... Ensuite, notre aspirant initiĂ© devra traverser une sĂ©rie dâĂ©preuves desquelles il devra tirer des leçons... Cette premiĂšre sĂ©rie dâĂ©tapes font du BATELEUR un alchimiste duquel il sera lui-mĂȘme lâathanor et la source des substances. LE SECRET EST DANS LâOEUF De la fusion Ă l'union en passant par le Moi... La relation est au cĆur de nos vies. En premier lieu, notre venue sur terre est le fruit de la relation entre une femme et un homme. Puis, notre survie et notre dĂ©veloppement dĂ©pend de la capacitĂ© de notre entourage Ă nous aimer et nous protĂ©ger. Nourris par ces relations premiĂšres, nous partons en quĂȘte de rencontres qui nous permettent dâĂ©voluer, de transmettre et de donner vie Ă notre tour. Et enfin, si notre mort signe la disparition du Moi incarnĂ©, elle peut Ă©galement ĂȘtre vĂ©cue comme une reliance profonde avec ceux qui sont dans lâau-delĂ et avec le Soi. Le dĂ©veloppement relationnel sâinscrit dans un mouvement global qui part de la fusion pour aller vers lâunion, câest Ă dire de la relation aux autres indiffĂ©renciĂ©e, vers la relation aux autres consciente. Le passage de la fusion Ă lâunion nĂ©cessite, en premier lieu, la construction dâun Moi qui sâextrait de la matrice originelle pour dire JE et sâinterroger sur oĂč il se trouve⊠Câest le premier miracle dont parle Richard Moss la capacitĂ© de lâhumanitĂ© Ă se penser et Ă penser le monde. Cette Ă©tape est essentielle parce quâon ne peut observer le fleuve dans lequel on se baigne mais elle est Ă©galement Ă©prouvante parce quâelle introduit la dualitĂ© et donc la sĂ©paration. Lâapparition de lâindividualitĂ© conduit les ĂȘtres humains Ă se percevoir et se vivre comme des ĂȘtres sĂ©parĂ©s les uns des autres mais Ă©galement coupĂ©s de leurs origines et du sens de la vie. LâĂȘtre humain se retrouve alors en proie avec une sensation de solitude, de perte de sens, de mĂ©fiance envers la vie et les autres. Le Moi qui se construit ne veut pas mourir et se transforme en Ego qui dĂ©fend son bout de gras, se rĂ©tracte et se crispe. Cette crispation entraĂźne la souffrance le monde se rĂ©trĂ©cit, on sâattache, on a peur de perdre ses acquis ou de ne pas obtenir ce que lâon veut et lâon passe Ă cĂŽtĂ© de la vie qui sâincarne Ă tout instant de façon nouvelle propice Ă lâĂ©merveillement. Or, cette construction du Moi nâest pas une finalitĂ© mais juste une Ă©tape de dĂ©veloppement de conscience. LâĂ©tape qui suit tout naturellement consiste Ă se relier aux autres de façon consciente Je » nâest pas lĂ pour ĂȘtre le meilleur et sâapproprier les biens de la terre aux dĂ©triment des autres, Je » est lĂ pour sâunir aux autres dans une danse oĂč chacun a sa place, dans une symphonie oĂč chaque instrument a son morceau Ă jouer. Pour quâĂ©merge cette intelligence collective qui dĂ©passe, transforme et relie les individus sĂ©parĂ©s, il est nĂ©cessaire que chacun ouvre Ă nouveau ses bras et renonce Ă vouloir ĂȘtre supĂ©rieur, dominer et gagner contre lâautre ! Lâunion, câest la relation en conscience. GrĂące Ă la construction dâun Moi sĂ©parĂ© et autonome, nous pouvons retourner conscients dans cet espace paradisiaque de la fusion et la transformer en union. Mais câest aussi ce Moi qui nous freine, car, pour cela, il doit se sacrifier. Dans cet espace dâunion, le Moi nâexiste plus comme entitĂ© sĂ©parĂ©e, seule reste la conscience. Si le Moi accepte de se sacrifier, câest le fameux lĂącher-prise dont on parle tant dans le dĂ©veloppement personnel et spirituelâŠ, alors on entre dans un espace extatique oĂč les relations avec les autres humains deviennent fluides et nourrissantes. On devient des anges gardiens » les uns pour les autres, et lâautre ne peut plus ĂȘtre un ennemi car il fait partie du mĂȘme puzzle, de la mĂȘme chorĂ©graphie, de la mĂȘme symphonie. Au delĂ des relations entre nous, il sâagit bien de la relation au Divin ou au Soi, de la relation entre le Moi et le Soi. Ce lĂącher prise et cette rĂ©ceptivitĂ© nous font entrevoir que lâendroit oĂč nous allons est le mĂȘme que celui dâoĂč nous venons, mais en ayant acquis la connaissance de ce que nous sommes. DĂšs lors que le Moi voit et reconnaĂźt cette Ă©volution, Le Moi peut mourir puisque la conscience est lĂ . Le silence de la mort dans lequel nous retournons et le mĂȘme que celui qui prĂ©cĂ©dait notre naissance le silence de paix, dâinfini et dâĂ©ternitĂ©. Un espace oĂč nous sommes tous reliĂ©s au delĂ du Moi. NOUS SOMMES TOUS ĂGO... L'ego est notre fonctionnement habituel dans lequel nous construisons notre propre souffrance. Le comprendre, c'est la clĂ© d'une approche spirituelle... L'ego est le "moi je", ce sentiment d'exister comme un individu indĂ©pendant avec les relations qui dĂ©rivent de cette impression. L'expĂ©rience d'ego est de vivre toute perception par rapport Ă cet objet observateur-sujet. L'ego a une appĂ©tence fondamentale un dĂ©sir d'existence et de plaisir, qui se traduit en pulsions de possession, de rejet et d'indiffĂ©rence. Ce fonctionnement se manifeste ainsi par des attitudes passionnelles d'attraction, de rĂ©pulsion ou d'indiffĂ©rence, dĂ©veloppĂ©es face aux personnes, aux choses, ou aux situations auxquelles l'ego est confrontĂ© "je" veux ce qui est bon, "je" ne veux pas ce qui est mauvais, "je" ne veux pas ĂȘtre exposĂ© Ă ce qui m'est indiffĂ©rent. Ces appĂ©tits de l'ego le font s'engager dans toutes sortes de lutte pour obtenir ce qui lui est agrĂ©able et Ă©viter ce qui lui est dĂ©sagrĂ©able. Malheureusement et paradoxalement, au lieu d'aboutir Ă ses fins, sa lutte lui crĂ©e des dĂ©sagrĂ©ments, conditionnements et souffrances ! Ce fonctionnement de l'ego est notre conditionnement habituel dans lequel nous construisons notre propre souffrance. Qu'est-ce que l'ego ? Fondamentalement, l'ego n'est rien qu'une impression ce sentiment que l'on a "d'ĂȘtre" et "d'avoir" un ego ne repose sur rien, c'est simplement une illusion. En effet, l'ego n'est pas " quelque chose " qui aurait une existence indĂ©pendante et autonome, c'est un processus dynamique qui, dans son fonctionnement, produit le sentiment d'individualitĂ©. C'est pourquoi l'ego est dit " vide d'existence propre " cette impression n'existe que dans la combinaison des facteurs interdĂ©pendants qui la constituent. La conception de l'ego Les facteurs interdĂ©pendants qui constituent l'ego sont nombreux. Au dĂ©part, l'ego est une polaritĂ© sujet-objet dans laquelle, comme dans toute polaritĂ©, les deux pĂŽles subsistent dans la relation qui les pose l'un par rapport Ă l'autre. Plus prĂ©cisĂ©ment, cette polaritĂ© qu'est l'ego se structure dans un processus de saisie, d'apprĂ©hension des expĂ©riences. En fait, l'esprit est fondamentalement une fonction cognitive dans laquelle vient se greffer la saisie de l'ego. Cette saisie constitutive de la polaritĂ© sujet-objet est une conception, une saisie conceptuelle. Ainsi, la conception conçoit le sujet et l'objet. Il est significatif de remarquer que "conception" exprime simultanĂ©ment l'action de concevoir et celle de donner naissance. On pourrait dire "le sujet se conçoit concevant l'objet qu'il conçoit" ! Il y a lĂ matiĂšre Ă quelques paradoxes et mĂ©ditations⊠En tout cas, la conception est un processus qui pose le sujet et l'objet l'un par rapport Ă l'autre, dans la dualitĂ© sujet-objet. Cette saisie gĂ©nĂšre, au rythme de ses conceptions successives, des instants de conscience dualiste sujet-objet. Ces instants se succĂšdent rapidement et font simultanĂ©ment l'expĂ©rience de sĂ©ries "EvĂ©nements sujet" et "dâĂ©vĂšnements objet". La frĂ©quence Ă©levĂ©e de ces Ă©vĂšnements donne l'impression d'une continuitĂ© du sujet et de continuitĂ© d'expĂ©rience, comme apparaĂźt l'impression de mouvement continue du cinĂ©ma lorsque les images de la pellicule dĂ©filent suffisamment vite. C'est ainsi qu'apparaĂźt l'impression de continuitĂ© du "moi-sujet" et de "ses expĂ©riences". La "continuitĂ©-sujet", n'ayant pas notion de la relation qui l'unit Ă la "continuitĂ© de ses expĂ©riences", se vit comme indĂ©pendante. L'impression d'ego individuel se dĂ©veloppe, acquĂ©rant le sentiment d'ĂȘtre autonome et indĂ©pendant. Puis, elle s'identifie Ă une forme avec un nom, se dotant d'un sentiment d'identitĂ©. Le nom, ce label qui la dĂ©signe, parachĂšve son impression d'exister et finit de rĂ©ifier l'ego. Tout ce processus constitue quelques aspects de la nature de la perception de l'ego. DĂ©crit ainsi, cela paraĂźt abstrait et thĂ©orique, mais c'est quelque chose qu'on dĂ©couvre concrĂštement dans l'expĂ©rience de la mĂ©ditation assise qui a ainsi un pouvoir libĂ©rateur des illusions de l'ego. Non-violence du travail avec l'ego Une mauvaise comprĂ©hension de la nature de l'ego peut nous faire considĂ©rer celui-ci comme un "ennemi" Ă dĂ©truire. Ce n'est pas la bonne attitude, d'abord parce qu'il n'y a pas Ă dĂ©truire quelque chose qui n'existe qu'illusoirement, mais simplement Ă reconnaĂźtre son illusion. De plus, dans un tel combat, qui lutterait contre l'ego si ce n'est "moi, je" donc l'ego lui-mĂȘme ? Cela reviendrait Ă essayer de terrasser son ombre. Plus son tente de nier l'ego ou de le combattre agressivement, plus on renforce son agitation et sa puissance. Il s'agit d'ĂȘtre rĂ©aliste nier l'ego ou refuser d'avoir des passions serait illusoire. Il ne s'agit donc pas de s'engager dans une lutte. Au lieu de rĂ©soudre les difficultĂ©s, cela les renforcerait ? Mais de se rĂ©concilier avec soi-mĂȘme et d'accepter l'ego avec ses passions. Cette acceptation permet ensuite de travailler avec lui, et finalement, de le dĂ©passer par la rĂ©alisation de sa nature. Bien sĂ»r, accepter l'ego et ses Ă©motions ne signifie pas s'y complaire et abonder dans leur sens. La rĂ©conciliation avec soi-mĂȘme, l'acceptation de l'ego, permet de travailler sur celui-ci. Il devient la matiĂšre premiĂšre du travail non violent, non agressif, qu'est la mĂ©ditation, celle-ci nous permettant de transformer nos attitudes passionnelles et finalement de les dissoudre. Les cinq constituants de l'ego Le Bouddha a enseignĂ© la formation de l'ego Ă partir de ses cinq constituants, "skandha", en sanscrit. Les enseignements du Tarot nous amĂšnent aussi Ă prendre conscience de ces 5 constituants... On peut les expliquer comme cinq Ă©tapes. Avant la naissance de l'ego, au dĂ©part, l'esprit dans l'instant premier est le terrain fondamental de l'Ă©nergie pure non dualiste, sans connaisseur ni connu, ouvert et dĂ©gagĂ©, sans centre, ni pĂ©riphĂ©rie, comme l'espace. La naissance de l'illusion est d'abord celle d'une diffĂ©renciation l'espace commence Ă ĂȘtre perçu, Ă exister comme quelque chose pour une observation qui le perçoit, une distinction naĂźt. C'est le dĂ©but de la scission sujet-objet, la naissance de la dualitĂ©. En fait, cette diffĂ©renciation initiale peut se constituer par rapport Ă n'importe quel point de rĂ©fĂ©rence dans les domaines des diffĂ©rentes facultĂ©s sensorielles visuelle, auditive, olfactive, gustative, tactile ou mentale. Cette rĂ©fĂ©rence premiĂšre est appelĂ©e "forme". C'est le premier stade de l'ego le skandha de la forme. Une forme visuelle est n'importe quelle reprĂ©sentation du domaine visuel, par exemple, l'espace indĂ©fini mais distinct, ou un morceau d'espace dĂ©limitĂ©, un contour, une rĂ©fĂ©rence visible quelle qu'elle soit. Mais Ă ce niveau initial, c'est une expĂ©rience nue, dĂ©pouillĂ©e de concept et de tout jugement. C'est une vision toute simple et silencieuse. Une forme sonore serait une vibration avant que cette rĂ©sonance ne soit reconnue, avant mĂȘme que l'on ait pris par rapport Ă elle une position qualifiĂ©e, et avant qu'elle ait Ă©tĂ© nommĂ©e, identifiĂ©e, et qu'elle n'ait pris un sens particulier. La seconde Ă©tape est ce qu'on appelle skandha de la sensation. Il s'agit d'une prise de position par rapport Ă l'expĂ©rience initiale de forme. Celle-ci est maintenant sentie comme positive, nĂ©gative ou neutre. Il y a ainsi des sensations agrĂ©ables, dĂ©sagrĂ©ables ou indiffĂ©rentes. La sensation est simplement ce positionnement, cette premiĂšre impression. La troisiĂšme Ă©tape fait intervenir l'identification. C'est-Ă -dire que la forme qui a Ă©tĂ© sentie est maintenant reconnue et un nom lui est donnĂ© il y a "nomination" ou conceptualisation. La sensation prend alors un sens. C'est le skandha de la perception. Ă la quatriĂšme Ă©tape, il y a une rĂ©action devant cet objet identifiĂ©, devenu porteur d'un sens qui est suggĂšre une action ou une rĂ©action. Il s'instaure une relation avec cette forme sentie et identifiĂ©e. Cette relation est conditionnĂ©e par diffĂ©rentes tendances ou "facteurs mentaux" latents qui sont les Ă©lĂ©ments animant volontĂ© et impulsions. C'est le skandha des formations mentales ou de la motivation. Il y a ainsi une situation en laquelle une forme a Ă©tĂ© sentie, nommĂ©e, a acquis un sens, par rapport auquel prend place une rĂ©action ou une action. L'observateur, le tĂ©moin de la situation qui s'est ainsi mise en place, s'est dĂ©veloppĂ© et structurĂ© dans les quatre premiers skandhas. Sa fixation sur cette situation comme Ă©tant "son" expĂ©rience, finit de le solidifier. Il s'approprie complĂštement l'expĂ©rience, il en rĂ©sulte un Ă©tat de conscience pleinement constituĂ©. L'ego est, et vit, dans le monde particulier qui s'est ainsi constituĂ© et qui est devenu un Ă©tat de conscience complĂštement organisĂ©. C'est la cinquiĂšme Ă©tape, le skandha de la conscience. Cette structuration de l'ego par la formation des cinq skandhas forme, sensation, perception, motivation, et conscience, se rĂ©pĂštent d'instant de conscience en instant de conscience. Chacun de ses instants subsiste trĂšs briĂšvement puis disparaĂźt, suivi par l'apparition d'un autre instant de conscience. Ă la fin de chacun de ses instants, il y a une sorte de dissolution ou de mort de l'ego et de ses constituants, et au dĂ©but de chacun d'eux il y a agrĂ©gation, naissance de ceux-ci. Il y a ainsi en permanence agrĂ©gation et dĂ©sagrĂ©gation de l'ego ; structuration, dĂ©structuration et restructuration. Le phĂ©nomĂšne se reproduit sans cesse. C'est ainsi que fonctionne l'ego. Et c'est ce processus de naissance et de mort qui constitue chaque instant de notre vie. INITIATIVE ET MOTIVATION "La pitiĂ© de soi et lâaccusation dâautrui, câest lĂ les deux grands moteurs des nĂ©vroses." Paul Diel Quâest-ce que la motivation? Câest le moteur de lâaction. Dans toutes les entreprises humaines, le facteur de rĂ©ussite, câest la motivation, qui mobilise la volontĂ©. Mais dâaprĂšs Paul Diel, il y a un os ! " LâĂ©tude de la motivation dĂ©montre lâexistence dâune forme de pensĂ©e secrĂšte, dâune pensĂ©e dĂ©formante, gouvernĂ©e par lâaffectivitĂ©. L'Ćuvre de Diel, considĂ©rable et d'un accĂšs assez difficile, constitue un apport Ă©norme. Si elle n'a pas Ă©tĂ© intĂ©grĂ©e comme elle le mĂ©rite, c'est sans doute Ă cause de la rĂ©sistance que Diel nous invite Ă voir en nous. D'aprĂšs lui, nous sommes malades parce que nous avons des ego enflĂ©s. La motivation, telle que chacun la perçoit, ne serait que la pointe de l'iceberg, la plus grande partie Ă©tant du niveau de l'inconscient. Ce que Diel appelle la "motivation obscure" "Cette pensĂ©e dĂ©formante se traduit par l'autojustification et la survalorisation vaniteuse, le renflement de l'ego." Il estime que la nĂ©vrose "se manifeste lorsque l'autovalorisation vaniteuse" engendre "la pitiĂ© de soi et l'accusation d'autrui, alors que l'autojustification s'extĂ©riorise en plaintes ou en agressivitĂ© devant tous les incidents de la vie, leur confĂ©rant ainsi une portĂ©e traumatisante." Toutes les dĂ©marches que l'on peut entreprendre, l'Ă©coute, la relaxation, le yoga, etc., ce ne sont jamais que des cataplasmes posĂ©s sur des plaies bĂ©antes, et aussi longtemps qu'on ne pĂ©nĂštrera pas, par l'autothĂ©rapie, dans le labyrinthe des motivations obscures pour dĂ©busquer la survalorisation, l'autojustification et l'apitoiement sur soi. Car lorsqu'on pratique l'Ă©coute, on Ă©coute quoi au juste? Bien souvent, on Ă©coute tout ce que recouvre la survalorisation, l'autojustification et l'apitoiement sur soi. On Ă©coute prĂ©cisĂ©ment le discours qui masque les motivations obscures. Je n'exclus pas, pourtant, l'intĂ©rĂȘt que prĂ©sente la thĂ©rapie comme telle, Ă la condition que le sujet poursuive une dĂ©marche rigoureuse et que, Ă une Ă©tape, il voit au moins relativement ses motivations obscures qui commandent dans l'ombre son fonctionnement. Comme le suggĂšre Paul Diel, "la science du psychisme devrait ĂȘtre fondĂ©e sur l'observation intime, seule capable de dĂ©celer les fausses motivations habituellement inavouĂ©es". L'observation intime c'est, comme disait Gurdjieff, le "travail", le fondement de l'autothĂ©rapie - en supposant que celle-ci soit possible quand il s'agit de se libĂ©rer en particulier de l'autojustification! C'est lĂ , le problĂšme. "La tendance Ă la fausse motivation, explique Diel, se trouve plus ou moins dĂ©veloppĂ©e dans tout homme, Ă son insu, c'est bien clair. Toutes les activitĂ©s humaines, toutes les interactions sociales en sont affectĂ©es jusqu'Ă devenir Ă divers degrĂ©s insensĂ©es." S'ouvrir Ă l'Esprit Nous avons distinguĂ© quatre Ă©tapes dans la transformation d'une conscience fondĂ©e sur l'ego Ă une conscience fondĂ©e sur le cĆur. 1 Ătre insatisfait de ce qu'une conscience fondĂ©e sur l'ego peut offrir, aspirer Ă autre chose » Le dĂ©but de la fin. 2 Prendre conscience de ses attaches Ă une conscience fondĂ©e sur l'ego, reconnaĂźtre et se libĂ©rer des Ă©motions et des pensĂ©es qui les accompagnent Le milieu de la fin. 3 Laisser mourir en soi les vieilles Ă©nergies fondĂ©es sur l'ego, se dĂ©barrasser du cocon, devenir son nouveau soi La fin de la fin. 4 L'Ă©veil d'une conscience fondĂ©e sur le cĆur, motivĂ©e par l'amour et la libertĂ© ; aider les autres Ă faire la transition. 5 Connexion avec LâEsprit » Nous allons maintenant parler de ce cinquiĂšme et dernier stade s'ouvrir Ă l'Esprit. Lorsque vous passez Ă ce stade, vous trouvez en vous un lieu de paix et de tranquillitĂ©. FrĂ©quemment, vous prenez contact avec un silence dans votre cĆur que vous savez ĂȘtre Ă©ternel. Tout ce dont vous faites l'expĂ©rience est relatif par rapport Ă cet Ătre illimitĂ© qui imprĂšgne tout. Ce lieu de paix et de silence en vous est aussi appelĂ© Esprit. Selon les traditions Ă©sotĂ©riques, il y a une distinction entre l'Esprit, l'Ăąme et le corps. Le corps est le lieu de rĂ©sidence physique de l'Ăąme pour un temps limitĂ©. L'Ăąme est l'ancre psychologique, non-physique, de l'expĂ©rience. Elle vĂ©hicule les expĂ©riences de nombreuses vies. Elle se dĂ©veloppe avec le temps et croĂźt lentement en un gemme Ă multiples facettes, chacune d'elles reflĂ©tant un type d'expĂ©rience diffĂ©rent ainsi que la connaissance qui s'y rapporte. L'Esprit ne change ni ne grandit avec le temps. Il est en-dehors du temps et de l'espace. L'Esprit en vous est votre part Ă©ternelle, intemporelle, qui est Une avec le Dieu qui vous a créés. C'est la conscience divine qui est le fondement de votre expression dans le temps et l'espace. Vous ĂȘtes nĂ©s d'un royaume de pure conscience et vous avez vĂ©hiculĂ© une parcelle de cette conscience Ă travers toutes vos manifestations sous une forme matĂ©rielle. L'Ăąme participe de la dualitĂ©. Elle est affectĂ©e et transformĂ©e par ses expĂ©riences dans la dualitĂ©. L'Esprit est en-dehors de la dualitĂ©. C'est l'arriĂšre-plan sur lequel tout se dĂ©veloppe et Ă©volue. C'est l'Alpha et l'Omega que l'on appelle simplement l'Ătre ou la Source. Le silence, extĂ©rieur mais surtout intĂ©rieur, est la meilleure porte d'accĂšs pour faire l'expĂ©rience de cette Ă©nergie toujours prĂ©sente, qui est Vous, dans votre noyau le plus intime. Dans le silence, vous pouvez entrer en contact avec la chose la plus Ă©vidente et la plus miraculeuse qui soit l'Esprit, La CrĂ©ation, la Source, l'Ătre. L'Ăąme vĂ©hicule des mĂ©moires de nombreuses incarnations. Elle connaĂźt et comprend bien plus de choses que votre personnalitĂ© terrestre. L'Ăąme est connectĂ©e Ă des sources de connaissance extra-sensorielles, telles que les personnalitĂ©s de vos vies passĂ©es, des guides et des alliĂ©s sur les plans astraux. MalgrĂ© cette communion, l'Ăąme peut se trouver dans un Ă©tat de confusion et ignorer sa vraie nature. Elle peut ĂȘtre traumatisĂ©e par des expĂ©riences et rester par consĂ©quent dans les tĂ©nĂšbres pendant quelque temps. Elle Ă©volue constamment et acquiert la comprĂ©hension de la dualitĂ© inhĂ©rente Ă la vie sur la terre. L'Esprit est l'Ă©lĂ©ment immuable dans ce dĂ©veloppement. L'Ăąme peut se trouver dans les tĂ©nĂšbres ou l'illumination. Pas l'Esprit. Il est Ătre, pure conscience. Il est dans les tĂ©nĂšbres aussi bien que dans la lumiĂšre. Il est l'UnitĂ© sous-jacente Ă toute dualitĂ©. Lorsque vous parvenez au quatriĂšme stade de la transformation de l'ego au cĆur, vous vous connectez Ă l'Esprit. Vous vous connectez Ă votre aspect Divin. les mages ont surnommĂ© ce guide intĂ©rieur "lâĂtoile Internelle" plus ni moins "lâĂtoile des Mages", cette Ătoile que propose de suivre la voie initiatique du Tarot â Cette Ătoile reprĂ©sente lâ"Esprit", qui est votre connexion avec lâAstral et votre connexion avec votre aspect Divin. Vous connectez au Divin qui est en vous est comme sortir de la dualitĂ© tout en restant complĂštement prĂ©sent et enracinĂ©. Dans cet Ă©tat, votre conscience est emplie d'une extase profonde mais tranquille un mĂ©lange de paix et de joie. Vous prenez conscience que vous ne dĂ©pendez de rien au-dehors de vous. Vous ĂȘtes libres. En vĂ©ritĂ©, vous ĂȘtes dans ce monde mais vous n'ĂȘtes pas de ce monde. Vous connecter Ă l'Esprit qui est en vous n'est pas quelque chose qui arrive une fois pour toutes. C'est un processus lent et graduel, au cours duquel vous vous connectez, dĂ©connectez et reconnectez... Peu Ă peu, votre attention passe de la dualitĂ© Ă l'unitĂ©. Elle se rĂ©oriente et trouve qu'en dĂ©finitive, elle est plus attirĂ©e par le silence que par les pensĂ©es et les Ă©motions. Par silence, nous entendons ĂȘtre complĂštement prĂ©sent et centrĂ©, dans un Ă©tat de vigilance qui ne porte pas de jugements. Il n'existe pas de mĂ©thodes ou de moyens pour y accĂ©der. La clĂ© pour vous connecter Ă votre Esprit n'est pas de suivre une discipline mĂ©ditation, jeĂ»ne, etc., mais de comprendre vĂ©ritablement que c'est le silence qui vous ramĂšne Ă la maison, et non les pensĂ©es ou les Ă©motions. Cette comprĂ©hension se fait lentement Ă mesure que vous ĂȘtes de plus en plus conscients des mĂ©canismes de vos pensĂ©es et de vos Ă©motions. Vous lĂąchez-prise de vos vieilles habitudes et vous vous ouvrez Ă la nouvelle rĂ©alitĂ© d'une conscience qui repose sur le cĆur. Votre conscience fondĂ©e sur l'ego se retire et meurt lentement. VoilĂ ce quâexprime symboliquement la suite des arcanes 1 Ă 17 du Tarot, qui relate en vĂ©ritĂ© le parcours initiatique du BATELEUR suivant lâĂTOILE des mages, se prĂ©parant Ă lâopĂ©ration ultime de "la transmutation" relatĂ© par les 4 derniers arcanes... 18- Purification, 19- Unification 20- Transfiguration 21- ApothĂ©ose. LA MORT DE LâĂGO = LA MORT INITIATIQUE... Mourir n'est pas quelque chose que vous faites ; vous lui permettez d'arriver. Vous vous abandonnez au processus de la mort. La mort est un autre nom pour le changement, la transformation. Il en est toujours ainsi. La mort est toujours un relĂąchement de ce qui est ancien et une ouverture Ă ce qui est neuf. Dans ce processus, il n'y a pas un seul instant oĂč vous n'ĂȘtes pas », c'est-Ă -dire oĂč vous ĂȘtes mort, selon votre dĂ©finition. La mort telle que vous la dĂ©finissez est une illusion. C'est seulement la peur de changer qui vous fait craindre la mort. Vous avez peur non seulement de mourir physiquement, mais aussi de mourir Ă©motionnellement et mentalement au cours de votre vie. Mais sans la mort, les choses deviendraient rigides et statiques. Vous deviendriez captifs de formes anciennes un corps usĂ©, des schĂ©mas de pensĂ©e pĂ©rimĂ©s, des rĂ©actions Ă©motionnelles restrictives. Asphyxiant, n'est-ce-pas ? La mort libĂšre. C'est une cascade d'eau pure qui brise pour les ouvrir de vieux portails rouillĂ©s et vous propulse dans de nouveaux territoires d'expĂ©rience. Ne craignez pas la mort. Il n'y a pas de mort, seulement du changement. Le passage d'une conscience fondĂ©e sur l'ego Ă une vie centrĂ©e sur le cĆur est Ă de nombreux Ă©gards une expĂ©rience de mort. Plus vous vous identifiez Ă l'Esprit, au Divin qui est en vous, plus vous relĂąchez des choses dont vous aviez l'habitude de vous soucier ou dans lesquelles vous mettiez beaucoup d'Ă©nergie. Vous prenez conscience Ă des niveaux de plus en plus profonds qu'en vĂ©ritĂ©, il n'y a rien Ă faire, exceptĂ© ĂȘtre. Lorsque vous vous identifiez Ă votre ĂȘtretĂ©, au lieu des pensĂ©es fugaces et des Ă©motions qui vous traversent, votre vie en est immĂ©diatement affectĂ©e. L'Esprit n'est pas quelque chose d'abstrait. C'est une rĂ©alitĂ© que vous pouvez vĂ©ritablement faire passer dans votre vie. Ătre en contact avec cette source qui est la plus pure qui soit, finira par tout changer dans votre vie. La Source ou l'Esprit est par nature crĂ©ateur Le CrĂ©ateur, mais selon des voies qui vous sont quasi-incomprĂ©hensibles. L'Esprit est silencieux, Ă©ternel et cependant crĂ©ateur. La rĂ©alitĂ© du divin ne peut ĂȘtre vraiment saisie par le mental. Elle ne peut qu'ĂȘtre ressentie. Si vous lui permettez d'entrer dans votre vie et que vous la reconnaissez dans les murmures de votre cĆur, lentement, tout va trouver sa place. Quand vous ĂȘtes accordĂ© Ă la rĂ©alitĂ© de l'Esprit, l'attention silencieuse qui se trouve derriĂšre toutes vos expĂ©riences, vous cessez de forcer ou d'imposer votre volontĂ© sur la rĂ©alitĂ©. Vous permettez aux choses de retomber dans leur Ă©tat d'ĂȘtre naturel. Vous devenez votre Soi rĂ©el, naturel. Tout cela se passe de maniĂšre harmonieuse et pertinente. Vous faites l'expĂ©rience que les choses s'arrangent d'une façon qui a son rythme naturel, son cours naturel. Tout ce que vous avez Ă faire, c'est rester accordĂ© Ă ce rythme divin et lĂącher-prise des peurs et des malentendus qui vous font vouloir intervenir. Aider les autres selon l'Esprit Une fois que vous avez fait cette transition de l'ego au cĆur, vous ĂȘtes plus ou moins en contact permanent avec le courant divin de l'ĂȘtre en vous. Dans cet Ă©tat d'ĂȘtre, il n'y a pas de besoin ou de dĂ©sir d'aider les autres, mais cela vous vient naturellement. Vous attirez cela Ă vous, mais ce n'est pas votre volontĂ© qui agit. ĂnergĂ©tiquement, vous Ă©mettez maintenant certaines vibrations, et c'est leur prĂ©sence dans votre champ Ă©nergĂ©tique qui attire les gens vers vous. Ce n'est pas quelque chose que vous faites mais quelque chose que vous ĂȘtes. Il y a une vibration disponible dans votre Ă©nergie qui peut les aider Ă entrer en contact avec leur soi divin. Vous pouvez ĂȘtre pour eux un miroir dans lequel leurs difficultĂ©s se rĂ©solvent et se transforment en Ă©nergie de solution. Ils peuvent percevoir l'Ă©nergie de la solution qui repose toujours sur le contact avec le soi divin dans votre ĂȘtre. Vous avez la capacitĂ© de leur enseigner quelque chose, et cet enseignement prend place en Ă©tant vous-mĂȘme. Ce n'est pas en transmettant une connaissance ou en utilisant certaines mĂ©thodes, que vous enseignez et guĂ©rissez. C'est en vous permettant d'ĂȘtre simplement ce que vous ĂȘtes, et en vous exprimant de la façon la plus joyeuse que votre prĂ©sence devient vĂ©ritablement salutaire. C'est en partageant ce que vous ĂȘtes avec les autres que vous rendez disponible un espace de guĂ©rison pour eux, oĂč ils ont le choix d'entrer ou non. C'est eux qui choisissent. En tant que guĂ©risseur ou thĂ©rapeute, vous avez rĂ©ellement une seule chose Ă faire rester en contact avec votre divinitĂ© intĂ©rieure, avec cette attention silencieuse qu'est l'Esprit. C'est rĂ©ellement cette communion qui Ă©meut les gens et les Ă©lĂšve Ă un Ă©tat de conscience plus libre, s'ils le choisissent. S'ils le font, cela se fera Ă leur rythme. Il y a une tonalitĂ© trĂšs neutre dans cette façon d'ĂȘtre lĂ pour les autres. Cela reprĂ©sente un degrĂ© de dĂ©tachement oĂč vous relĂąchez votre dĂ©sir personnel de changer ou de soigner » les autres. Un tel dĂ©sir, manifestĂ© par tous les artisans de LumiĂšre Ă un certain stade, ne provient pas d'une comprĂ©hension vĂ©ritable du chemin intĂ©rieur que les gens veulent emprunter pour trouver leur vĂ©ritĂ©. La plupart des gens ont besoin d'aller au fond de certaines difficultĂ©s avant d'ĂȘtre vraiment prĂȘts Ă les lĂącher. Quand ils agissent ainsi, ils possĂšdent » vraiment la solution Ă leur difficultĂ© et ils en tirent une grande satisfaction. Peut-ĂȘtre reconnaissez-vous cela dans votre vie et les difficultĂ©s dans lesquelles vous vous dĂ©battez. S'il vous plaĂźt, soyez conscients de cela et ne vous battez pas pour empĂȘcher les gens de toucher le fond. S'ils sont dĂ©terminĂ©s Ă y aller, ils iront en dĂ©pit de tout ce que vous ferez ou direz. C'est mieux de ne pas vous impliquer Ă©motionnellement avec les gens que vous aidez. Une implication Ă©motionnelle entraĂźne la volontĂ© personnelle de soigner ou de transformer les autres. Ce dĂ©sir personnel n'aide pas les autres. Il peut mĂȘme entraver leur processus de guĂ©rison. Lorsque vous voulez que les gens changent, vous n'ĂȘtes plus dans un espace d'amour et de permission. Ils le ressentent. Il se peut que vous ayez l'impression de les observer et de lire en eux, mais ils voient aussi clair en vous ! Dans ce quatriĂšme stade de la transition entre l'ego et le cĆur, il est question de transcender le plan de l'Ăąme et de s'Ă©lever Ă celui de l'Esprit. Nous ne voulons pas dire par lĂ que l'Ăąme est infĂ©rieure » Ă l'Esprit, bien sĂ»r. En fait, vous ĂȘtes plus grands et plus englobant que votre Ăąme. L'Ăąme est un vĂ©hicule pour l'expĂ©rience. Comme je le disais prĂ©cĂ©demment, LE BATELEUR est un apprenti alchimiste duquel il sera lui-mĂȘme lâathanor et la source des substances. Lâalchimiste accompli devient un mage alors quâil parvient Ă sâidentifier Ă lâEsprit. En vous identifiant Ă l'Esprit en vous, Ă votre soi divin, tout ce que vous avez vĂ©cu dans toutes vos vies prend sa place. Vous vous Ă©levez au-dessus des expĂ©riences en ne vous identifiant Ă aucune d'entre elles. Et cela a un effet de guĂ©rison sur l'Ăąme. La Voie de la transmutation prescrite par le Tarot est donc un cheminement initiatique vers la guĂ©rison du corps, de lâĂąme et de lâesprit, ainsi quâune Ă©lĂ©vation de soi Ă un autre niveau... Disons, "Ă un autre niveau de conscience", qui permet Ă tout ĂȘtre dâatteindre les plus hauts sommets, voir les confins de lâastral.
Partezvers le nord-est et montez les escaliers pour atteindre l'enceinte de la Discipline. Discutez avec le Grand Lama et terminez l'ultime épreuve de la roue du Dharmal (image3).Lisez notre section "La roue du Dharmal" afin de