🌃 A Plus De Chance De Devenir Paon Que Faisan

l'essentiel À l'occasion d'une visite de la députée Renaissance Caroline Abadie à la prison de Fresnes, le directeur Jimmy Delliste a réagi concernant la polémique Kohlantess qui frappe l'établissement pénitentiaire. Reconnaissant que les "épreuves étaient inadaptées", il défend toutefois une journée qui "avait beaucoup de sens". "Je pense qu'il faut ramener les choses à leur juste valeur, même si je comprends l'émoi que ça peut générer au niveau de l'opinion. Mais Fresnes, ce n'est pas ça", a réagi le directeur de la prison de Fresnes ce mercredi, d'après les informations de Franceinfo. À l'occasion d'une visite de la députée Renaissance Caroline Abadie à la prison de Fresnes, le directeur, Jimmy Delliste a réagi sur la polémique "Kohlantess" qui frappe l'établissement pénitentiaire, du nom des épreuves organisées par une association pour des prisonniers et dont la publication d'une vidéo de détenus faisant du karting avait vivement fait réagir l'extrême droite et le Garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti. "C'était une activité de prévention, pas de réinsertion ... Au karting, il y a deux personnes détenues qui ont concouru, deux agents et deux membres de l'association extérieure, pour une épreuve de dix minutes.", a détaillé le directeur. "Le choix des épreuves était inadapté" En effet l'idée de cette journée d'activités venait d'une association de jeunes du quartier. "La genèse du projet, c'était que la prison fasse passer un message auprès des jeunes du quartier", explique monsieur Delliste, pour qui cette journée "avait énormément de sens". "Le but était aussi de concourir pour une association, sinon on ne le faisait pas. Les jeunes l'ont fait pour leur association, et les surveillants pour une association du personnel en mémoire d'une de leurs collègues décédée.", ajoute Jimmy Delliste. Toutefois, le directeur de la prison de Fresnes, a reconnu que "le choix des épreuves était inadapté". "Il suffit de voir ce qu'en pense l'opinion publique, que je respecte énormément."

Sujet Re: Précautions particulières pour des jeunes paons Mer 6 Aoû 2014 - 19:29. Le capizol est pour les vers c est l alazol pour l histomonose mais il faut comme

299 241 628 banque de photos, images 360° panoramiques, vecteurs et vidéosEntrepriseSélectionsPanierRechercher des imagesRechercher des banques d’images, vecteurs et vidéosLes légendes sont fournies par nos de l'imageTaille du fichier7,1 MB 393,2 KB Téléchargement compresséDimensions2337 x 1069 px 39,6 x 18,1 cm 15,6 x 7,1 inches 150dpiInformations supplémentairesCette image appartient au domaine public, ce qui signifie que le droit d’auteur a expiré ou que le titulaire du droit d’auteur a renoncé à ses droits. Les frais facturés par Alamy couvrent l’accès à la copie haute résolution de l’ image peut avoir des imperfections car il s’agit d’une image historique ou de dans la banque de photos par tags

Lessymboles chinois. Le bambou. Symbole de souplesse et de permanence par la persistance de son feuillage, le bambou matérialise la droiture morale et est associé à la rectitude du lettré. Associé au pin et au prunus, il est l’un des "trois amis de l’hiver". C'est un symbole de longue vie et de constance. 21 septembre 2020 1 21 /09 /septembre /2020 0650 Little hippo vert Lorsqu'un petit frère est arrivé, il fallait un nouveau doudou. Cette fois, j'ai choisi Little hippo vert. Comme pour les précédents, les fournitures viennent de l'Atelier de Jarnac. et le jardin fleuri. Publier par leterrierdemarmotte - dans Bricolage Cadeaux 17 septembre 2020 4 17 /09 /septembre /2020 0545 Nine patch fantôme Marmotte n'est pas toujours à la chasse aux papillons. Il lui arrive aussi de broder ou de se retrouver avec quelques amies pour partager sa passion du patch. Début juillet, Hélène et Brigitte ont voulu tester une technique facile de patch machine. J'ai aussitôt pensé à l'une de mes favorites le Nine patch fantôme. A la fin de la journée, chacune avait déjà réalisé un certain nombre de blocs et elles étaient ravies de cette découverte. Chacune ses couleurs Mais avec les occupations estivales les blocs sont restés au placard quelques temps. Brigitte a ressorti les siens et a terminé ses 2 sets de table en les quiltant et les bordant d'un faux biais assorti. Quant à Hélène, qui n'a jamais quilté, elle a préféré jouer la sécurité en utilisant ses blocs pour faire un sac. Encore fallait-il ajouter des anses et des poches intérieures. Excellente idée car le résultat est tout à fait à la hauteur de ce qu'elle espérait. Bravo mes amies! 8 septembre 2020 2 08 /09 /septembre /2020 0938 Encore un papillon Sans doute avez-vous aperçu un drôle de papillon dans la cabane de Tit'Marmotte? Cet été, faire un dessin ne lui convient pas. Elle préfère utiliser un autre outil la machine à coudre de Manouma Marmotte afin de remercier, à sa façon, les généreux donateurs de la maison des papillons. Qu'à cela ne tienne, comme elle adore jouer avec mes lisières, je lui donne une base de tissu blanc sur lequel elle assemble des petites bandes. Ensuite, nous dessinons un papillon qui sert de gabarit pour découper chaque aile. Il ne reste plus qu'à appliquer l'ensemble sur un tissu noir avec un point fantaisie sans oublier d'ajouter un "ventre". Pour les trois cousines, je lui propose de faire des cartes textiles. Quel bonheur de pouvoir fouiller dans les trésors de Manouma! Chaque morceau lui inspire une utilisation en découvrant le trapèze vert, elle sait déjà qu'elle fera un bateau d'autant qu'elle a repéré un triangle qui peut devenir une voile. Avant de coller sur le carton, elle préfère coudre une dentelle ou un galon. Ajouter une étoile brillante, un galon à paillettes ou un cœur prédécoupé est un réel plaisir! et le résultat en vaut la peine... Depuis le début de l'été, à ma grande surprise, Tit'Marmotte est capable d'utiliser MA machine à coudre. À peine arrivée, elle a voulu "faire de la couture". Ma boîte de chutes est un véritable trésor pour elle mais les morceaux ne sont pas toujours à sa convenance et il faut les recouper. Couper du papier, elle sait faire... mais du tissu, cela demande un nouvel apprentissage qu'elle ne demande qu'à franchir. Chaque petit morceau prend place sur un grand tissu blanc, avec un point de colle. Il suffit alors de stabiliser le tout avec la MAC. C'est aussi l'occasion de découvrir la marche arrière. Que pensez-vous de cette ville moderne? Pour varier un peu les plaisirs, la Demoiselle veut reprendre le point compté. Elle choisit un modèle un peu ambitieux et s'en lassera très vite. Elle le reprendra aux prochaines vacances. C'est vraiment la MAC qui lui plaît le plus. Cela tombe bien il faut des chiffons d'ardoise pour la rentrée. Dans mes armoires, un paquet de carrés prédécoupés attend sagement. Il suffit d'ajouter un morceau d'éponge que l'on maintient avec des pinces magiques avant de faire un zigzag tout autour. Voilà un exercice très intéressant que Tit'Marmotte est capable de réaliser pratiquement en autonomie. Y a-t-il plus grand bonheur que de transmettre sa passion? 4 septembre 2020 5 04 /09 /septembre /2020 1016 La maison des papillons Pendant de longues années, cette cabane a abrité les jeux de trois cousines et quelquefois leurs chamailleries. C'était le lieu où elles avaient plaisir à se retrouver lors des vacances. C'était le refuge idéal pour la lecture ou le dessin. Elle a été témoin de leurs rires mais aussi de leurs chagrins, j'imagine... Mais les petites-filles ont bien grandi, leurs jeux ne sont plus les mêmes et les grands-parents ont envie de se séparer de la maison de poupée. Pourquoi ne pas en faire profiter Tit'Marmotte? C'est ainsi qu'en un après-midi, la cabane a été déconstruite puis reconstruite près du Terrier. Elle a trouvé sa place sous le merisier. Belle surprise pour Tit'Marmotte! Maintenant, il faut l'aménager pour se l'approprier. Dans mes trésors je découvre 2 petits rideaux, tout juste à la bonne taille. Il me reste aussi ce que j'avais coupé pour raccourcir un store. Une fois l'aménagement terminé, il faut donner un nom à cette maison de poupée. Il coule de source, ce sera La maison des papillons Et maintenant, il faut faire l'inauguration avec les anciens propriétaires. Tit'Marmotte dévoile le nom Elle coupe le traditionnel ruban La dernière semaine de vacances n'a pas été assez longue pour vraiment en profiter... Vivement les prochaines vacances pour retrouver ce petit nid! Publier par leterrierdemarmotte - dans Jardin Jeux d'enfants Bricolage 2 septembre 2020 3 02 /09 /septembre /2020 0929 Marmotte brode les papillons Des papillons partout autour de Marmotte De fortes chaleurs qui invitent au farniente Une envie de broderie Et, justement, une broderie qui attend... À l'automne 2013, mon amie Patricia m'avait offert un agenda avec des modèles de broderies de papillons proposés par Marie-Thérèse Saint-Aubin ainsi qu'un morceau de toile de lin 11 fils. Il n'en fallait pas davantage pour m'inviter à lancer une nuée de papillons. Mais, comme souvent, d'autres activités sont venues se greffer et ma broderie s'est endormie dans une boîte. C'est avec beaucoup de plaisir que je l'ai donc ressortie. Installée à l'ombre du merisier, profitant de cette belle lumière, d'autres papillons se sont posés sur la toile. Mes yeux demandent une pause de temps en temps et j'en profite pour admirer la nature qui m'entoure. Tout-à-coup, je suis attirée par une tache blanche sur une fleur de Vitex... je m'approche doucement, l'APN à la main, car j'ai compris qu'il s'agissait d'un gros papillon. Une photo de loin par précaution. Une autre un peu plus près... et miracle, même tout près, notre magnifique lépidoptère, bien occupé à pomper le nectar des fleurs, se laisse tirer le portrait sur toute les faces. Je l'ai reconnu et coïncidence... c'est celui que je suis en train de broder sur ma toile le flambé Iphiclides podalirius . Nous l'avions déjà observé lors d'un autre après-midi très chaud, sur le pied de lavande. Clic droit pour mieux voir... Une telle observation ne peut que donner des ailes pour poursuivre la broderie ! 1 septembre 2020 2 01 /09 /septembre /2020 0910 Marmotte à la chasse aux papillons Nous avons ensuite eu le privilège d'assister à la naissance d'une Grande tortue, ce magnifique papillon coloré que nous n'avons pas revu par la suite. Avec les premiers rayons de soleil sont apparus les premiers spécimens. Partout, au-dessus des friches, autour de la spirale à aromatiques ou dans le potager, ce n'est qu'un vol de papillons de toutes les couleurs... de quoi inviter Tit'Marmotte à partir à la chasse ! Avec Marmotton, les voici, munis d'un filet, d'une paire de jumelles et d'une boîte d'observation d'insectes. Les plus nombreux sont très certainement les myrtil Maniola jurtina, ces petits papillons bruns aux taches de couleur orangé qui volettent partout et que Tit'Marmotte apprendra vite à distinguer de ses cousins amaryllis Pyronia tithonus le second a 2 points blancs sur son ocelle. Un autre papillon est également très présent dans le potager, de couleur blanche tachetée de noir, c'est la piéride du navet Pieris napi. De la même famille, on voit souvent ce petit papillon dont les nuances varient du jaune citron ou vert anis, le souci Colias croceus La boîte d'observation, comme son nom l'indique, permet de mieux observer l'insecte pendant quelques instants et, éventuellement, de faire quelques clichés avant de lui redonner sa liberté, ce que Tit'Marmotte a bien intégré et s'est fait un plaisir de les relâcher au plus vite. L'une des premières prises lui a permis de découvrir Robert le diable Polygonia c-album aux ailes colorées très découpées mais qui se confondent avec les feuilles mortes lorsqu'elles sont repliées. Le plus surprenant est sans doute ce petit papillon que l'on voit partout, aux reflets bleus et, surprise, lorsqu'il se pose on ne voit plus que des ailes brunes ornées de petites taches noires cernées de blanc et orange en bordure l'argus ou azuré Pour être plus précis, cet argus est un collier de corail Aricia agestis, en raison des 2 taches noires décalées pointées par la flèche sur la photo ci-dessous par rapport à la ligne de taches de l'aile postérieure entourée en rouge sur la photo. La plupart du temps il faut suivre ces minuscules volatiles toujours en mouvement qui redécollent, à peine posés, à notre approche. Mais il existe aussi des papillons beaucoup plus statiques comme cette belle écaille chinée Euplagia quadripunctaria que nous avons eu le loisir d'observer à plusieurs reprises. Ce papillon zèbre », comme l'appelle Tit'Marmotte peut rester très longtemps sur la même feuille. Est-ce à cause de son statut de papillon de nuit ? Lorsqu'il s'envole on distingue alors ses belles couleurs orangé voire rouges. Parfois il se pose sur une vitre ce qui permet d'observer le dessous de son corps. Bien entendu les papillons s'observent aussi en dehors du Terrier. Il suffit d'être attentif... c'est ce qui nous est arrivé lors d'une promenade au bord d'un étang au cours de laquelle nous avons eu la chance de croiser le périple d'un vulcain Vanessa Atalanta. Difficile de ne pas remarquer ce beau spécimen noir avec son cercle orangé et ses taches blanches en bordure! Voici une partie du tableau de chasse » que nous avons déterminé grâce aux connaissances de Marmotton tout en nous appuyant sur quelques livres de base. Nous avons également profité des connaissances d'un spécialiste de DSNE, que je remercie vivement. Pas surprenant de trouver autant d’espèces quand on voit la variété des plantes qui entourent le Terrier. Certains pourraient dire que c'est mal entretenu » mais la biodiversité c'est certainement cela laisser pousser toutes ces plantes qui abritent tant de petites merveilles. Près de l'hôtel à insectes, la touffe de menthe et de sarriette accueille un festival de petits papillons. Il en est de même dans la spirale à aromatiques ou le pied de lavande. Publier par leterrierdemarmotte - dans Nature Biodiversité Jardin 17 août 2020 1 17 /08 /août /2020 1443 Marmotte à la chasse La chasse... la plupart du temps, quand Marmotte entend ce mot, elle se hérisse tant il a une connotation négative. Pourtant, en y réfléchissant bien, il y a chasse et chasse. Dès l'apparition de l'Homme, la chasse est devenue indispensable au même titre que la cueillette ou la pêche. L'homme ne prélevait alors que ce qui lui était nécessaire pour survivre. Il trouvait sur un animal de quoi manger mais aussi se vêtir, se chauffer, se soigner ou fabriquer des outils. Cette pratique perdurait chez les Inuits, il n'y a pas si longtemps. Petit à petit, la chasse est devenue le privilège des personnes riches ou importantes comme les rois. Tout le monde connaît les chasses à courre et également la fierté des chasseurs devant leur tableau de chasse. Depuis que l'homme élève des animaux pour sa consommation la chasse est devenue un loisir qui attise l'orgueil de certains. Tout le monde a en tête la chasse aux bartavelles de Marcel Pagnol. Cette scène me rappelle ce que nous avons vécu l'an dernier. Lors d'une randonnée, nous entendons un coup de feu très proche. Au même moment, notre regard est attiré par une faisane qui tourbillonne dans le ciel, essaie de se remettre d'aplomb mais chute dans les fourrés. Nous croisons alors les chasseurs qui s'éloignent sans tenter de ramasser l'oiseau blessé. Même leur chien ne semblait pas dressé pour rechercher la proie ! Pourquoi donc ont-ils tiré ? C'est ce que j'appelle du ball-trap tirer sur des volatiles que l'on vient de lâcher dans la nature. Tout le monde a en tête certains sketches sur ce sujet et en particulier celui des Chevaliers du Fiel. Heureusement, il existe d'autres chasseurs plus respectueux de l'environnement. J'en connais qui ne cherchent qu'à se promener avec leur chien pour le plaisir de découvrir un lièvre sauvage, une compagnie de perdrix ou une discrète bécassine. Certains chassent aussi avec leur appareil photo. Ils savent se mettre à l'affût pour nous rapporter de magnifiques clichés. C'est de cette chasse que je préfère parler et en particulier, celle qui remplace le fusil par un simple filet... un filet à papillons... celui qui attrapera sans blesser, juste le temps d'observer, d'admirer, d'identifier l'insecte et qui lui rendra sa liberté. Voici ce que Marmotton a transmis à Tit'Marmotte, en juillet. Profitant de belles journées ensoleillées et d'une biodiversité qui porte vraiment son nom, nous avons découvert de nombreuses espèces de papillons, sauterelles, libellules, chenilles et même une Rosalie des Alpes... Tit'Marmotte a appris à reconnaître plusieurs espèces qu'elle nomme maintenant de leur nom vernaculaire. Elle a commencé un carnet de dessins naturalistes offert par son Tonton... à sa façon... en se permettant quelques fantaisies tout droit sorties de son imaginaire. Nous avons réussi quelques photos pour conserver le tout. Voulez-vous les voir ? Publier par leterrierdemarmotte - dans Nature Biodiversité Jardin 12 août 2020 3 12 /08 /août /2020 0936 Après l'imago, voici la chenille En ce début de mois d'août, comme pendant tout l'été, la famille Marmotte prend ses repas sous le merisier. Comme le nombre de convives a diminué, certaines chaises sont abandonnées mais deviennent le refuge idéal pour la petite faune de notre biodiversité. Quelle est donc cette curieuse ondulation? On dirait un pique épingles sur chaque anneau, 6 tubercules d'un joli bleu d'où émergent quelques poils. Quand on aperçoit le dessous, on distingue des paires de pattes/ventouses brun-rouge. Vraiment un très bel animal que nous livre Dame Nature! Si vous avez suivi les observations de la famille Marmotte au mois de mai, vous avez sans doute deviné d'où vient cette magnifique chenille. Notre Grand paon de nuit a pondu par ici et cette rescapée en est la preuve. Souhaitons-lui, qu'à son tour, elle trouve l'endroit idéal pour faire son cocon. Pourquoi pas un repli de l'écorce de notre cher merisier? Au printemps prochain, un nouveau Grand paon de nuit pourrait voir le jour... Publier par leterrierdemarmotte - dans Nature 29 juillet 2020 3 29 /07 /juillet /2020 0944 Promenons-nous... Même si Marmotte a décidé de ne pas sortir de son Terrier cet été, voici, pour ceux qui ont envie de se promener, une belle idée d'exposition textile doublée de séances cinématographiques. Vous trouverez davantage de détails sur le blog de Joelino. Et si vous profitiez de cette sortie pour passer quelques jours dans cette belle région de Dordogne? Voici l'adresse du gîte de Charrière, simple et sympa qui ne demande qu'à vous accueillir. Nous l'avons testé et je vous le recommande! 11 juillet 2020 6 11 /07 /juillet /2020 0911 Promenons-nous... C'est avec beaucoup de peine que nous avons appris, cette semaine, l'annulation du Carrefour Européen du Patchwork à Sainte-Marie-aux-mines. J'imagine la déception des artistes qui attendaient avec impatience de présenter leurs nouvelles œuvres. J'imagine aussi la tristesse des commerçants qui avaient fait le plein de nouveautés pour nous faire plaisir. Que dire de toutes ces quilteuses qui attendaient ce rendez-vous annuel avec impatience ? Certaines se faisaient une joie d'y assister pour la première fois... et ne parlons pas du manque à gagner pour toute cette vallée déjà bien éprouvée ! Heureusement, à l'autre bout de la France, une exposition beaucoup plus modeste vous attend. Connaissez-vous Cadéac-les-bains, une petite cité occitane, traversée par la Neste, dans la vallée de l'Aure Hautes-Pyrénées? Marie-France, une quilteuse charentaise et le groupe local de patch vous accueilleront à la chapelle Notre-Dame de Pène-Tailhade du 15 juillet au 15 août. En plus de tous leurs magnifiques quilts à admirer vous pourrez également participer à des stages d'initiation au patchwork main et acheter des tissus ou autres fournitures à l'Atelier de Patricia. J'espère pouvoir vous annoncer une autre exposition qui me tient à cœur à la rentrée... Publier par leterrierdemarmotte - dans Agenda Patchwork Tourisme

Elevagede Limal - FAQ. Il s’agit des questions/réponses de l’ancien site, veuillez noter que : les prix indiqués dans une réponse ne sont peut-être plus les prix actuels. des fautes d’orthographe ou de grammaire sont présentent. certaines réponses peuvent avoir plus de 10 ans d’ancienneté et peuvent être incorrecte aujourd’hui.

^{299 241 628 banque de photos, images 360° panoramiques, vecteurs et vidéosEntrepriseSélectionsPanierRechercher des imagesRechercher des banques d’images, vecteurs et vidéosLes légendes sont fournies par nos de l'imageContributeurGibon Art / Alamy Banque D'ImagesTaille du fichier45,9 MB 2,2 MB Téléchargement compresséDimensions3457 x 4636 px 29,3 x 39,3 cm 11,5 x 15,5 inches 300dpiInformations supplémentairesCette image peut avoir des imperfections car il s’agit d’une image historique ou de dans la banque de photos par tags}

Téléphone: 01 64 57 60 34, de 14h00 à 19h00, 7 jours sur 7 pour les personnes membres. Si vous souhaitez devenir membre, pour aider la recherche et permettre à l'association de continuer à sauver les gallinacés sauvages, domestiques et pouvoir continuer de vous renseigner, il suffit de cliquer : Quelles sont les modalités.

Rédacteur en chef Enchanté ! Créez votre 1ère fiche de personnage Oh Capitaine, mon Capitaine Le MJ et Capitaine du navire ! Trrremblez ! Scribe officiel Publiez 50 messages Messages 89Date d'inscription 28/03/2022Penché au-dessus d’un entonnoir de métal posé sur un creuset, Aesril, les yeux plissés de concentration, déposait des ingrédients dont les proportions avaient été mesurées à l’aide de petites fioles doseuses de tailles et de circonférences différentes.— Je rajoute notre cendre de salicorne, un peu d’huile essentielle de lavande… de l’huile d’olive pressée à froid et… dans quelques heures, nous aurons des savons dignes des meilleurs soins du Couchant ! Tu as vu ça Tel Vey * *Belles Plumes ? D’ici peu, je pourrai enfin prétendre à ressembler à un elfe. Il faudra que je rase cette barbe aussi. Ce n’est pas parce que tu es mon seul invité que je dois me laisser aller. Quelques jours supplémentaire dans cet accoutrement et tu pourras à peine me seule réponse, le cormoran cligna des yeux et fit claquer son bec, ébrouant son plumage, avant d’enfoncer sa tête dans ses ailes pour reprendre sa sieste, indifférent aux expérimentations alchimiques du mage. Aesril laissa sur un feu doux un petit chaudron de cuivre poli, se retournant pour nettoyer ses mains avec méticulosité sur un linge humide, avant de se saisir d’une plume qu’il trempa dans l’encre, la déposant sur le parchemin d’un carnet. Jour 54Je m’apprête à créer un troisième test d’extraction sur la pierre grâce à l’artefact numéro 5. J’ai l’impression qu’il peut agir comme une sorte de catalyseur de la magie contenue dans les pierres, comme pour en distiller l’énergie qui s’y trouve, mais ce n’est pas intuitif. L’objet présente une sorte de roue mécanique indiquant la position des étoiles. Je l’ai calqué à des heures différentes de la journée sur la position de la constellation se trouvant au-dessus de ma tête, mais ça n’a pas fonctionné, la pierre a éclaté, littéralement. Deux théories s’imposent à moi la première est que je n’utilise pas l’outil correctement, ce qui est tout de même fort probable, ces artefacts sont si anciens, ce n’est pas comme s’ils avaient été livrés avec un manuel. La seconde, c’est que pour fonctionner correctement, l’objet a besoin d’être utilisé de façon simultanée avec un autre de ces artefacts pour décharger l’énergie source ailleurs. Dans tous les cas, il est clair que je ne m’y prends pas n’ose pas encore toucher à la petite pierre lumineuse et bleue que j’ai appelé l’artefact numéro 3. Elle a beau être peu imposante, je sais qu’elle contient plus d’énergie qu’aucune gemme que j’ai pu voir auparavant. Ma main tremble presque lorsque j’envoie ma magie pulser vers elle. Le pouvoir qu’elle contient doit être à nouveau réussi à déclencher l’artefact numéro 2 en l’approchant du catalyseur » rempli d’une gemme. À ce moment-là, les symboles qui entouraient le socle de métal sombre se sont illuminés. Il me semble que cet effet ne peut être produit que lorsqu’une gemme est présente dans le premier artefact. Les symboles sont peut-être des indications ? Je ne les ai jamais vus auparavant. Je soupçonne que cet objet ne serve à transférer une partie de l’énergie d’une pierre à une autre. Appelons-le donc le décanteur » pour le moment. Peut-être ainsi, pourrai-je utiliser cette énergie pour y apposer un enchantement ?Je vais donc réessayer mes tests en corrigeant deux choses utiliser le catalyseur en simultanée avec le décanteur et, corriger le choix de la constellation. J’en suis venu à la conclusion qu’une pierre est possiblement liée à une constellation précise et qu’elle doit être utilisée non pas par rapport à la position des étoiles, mais en se connectant à celle-ci. Je vais tester leur résonance aujourd’hui. À ces mots, il nettoya soigneusement sa plume, la posa sur son support et se releva d’un bond pour commencer ses nouvelles expérimentations, enthousiaste. Il était impatient, animé d’un engouement tel qu’il n’en avait pas vécu depuis longtemps. Depuis qu’il était arrivé ici, il avait passé un long moment à préparer ce lieu pour aménager un espace de travail décent afin qu’il puisse y œuvrer et ces derniers jours, il redécouvrait les joies d’utiliser son savoir, sa magie et son esprit à leur plein potentiel. Même s’il ne comprenait pas encore chaque subtilité des artefacts et de leur usage, il sentait qu’il tenait quelque chose et que ses théories étaient avérées. Il se sentait lié à eux, d’une certaine manière. Aesril plaça la gemme dans le catalyseur et posa le décanteur contre celui-ci. Les symboles s’activèrent et s’illuminèrent, comme prévu, sous l’éclat ravi des yeux verts du mage. Il posa sa main au-dessus de la pierre et envoya sa propre magie résonner vers elle, faisant tourner de son autre main le cadran de métal orné de constellations de l’objet. Ce n’est rien de plus qu’une serrure dont je dois comprendre la clef » songea-t-il en faisant cliqueter l’artefact avec précaution. Il ferma les yeux pour mieux percevoir la magie. Il vit les rayons lumineux de sa propre énergie virevolter hors de sa main en un ballet coordonné et régulier, pulsant vers la pierre. Et la pierre, elle-même, gorgée de magie, une énergie indéchiffrable, telle qu’il n’y en avait nulle part ailleurs que dans ces gemmes précises. Il tourna le cadran une fois de plus. Et une autre. Quand soudain, sous ses doigts, sa magie sembla lui répondre, vibrant un peu plus en harmonie avec la pierre et un tintement doux et cristallin lui parvint alors. Il rouvrit les yeux, interloqué.— Par Auri-El… Ça, c’est nouveau…Les fils de magie semblaient alors se diriger de la gemme vers le décanteur, comme une route tracée qu’il n’y aurait qu’à utiliser. Du moins, c’est l’idée qui vint à Aesril en premier lieu. Il fixa les fils de lumière, subitement fébrile.— Bon… C’est une amélioration. Essayons quelque chose…Il posa sa main au-dessus de la gemme et utilisa sa magie, dans la volonté d’extraire l’énergie qui y était contenue. Il sentit une vague de puissante chaleur se loger sous sa paume et s’y accumuler, faisant trembler son poignet. Il prit une profonde inspiration pour ne pas briser le lien c’était assurément une source de magie bien plus puissante que celles auxquelles il était confronté habituellement. Il guida lentement l’énergie le long du chemin qui s’était tracé entre les deux objets, observant avec fascination ce phénomène se produire avec tant de facilité. Il esquissa un sourire en coin, expulsant l’air par le nez, dans une euphorie Bon sang… Ça fonctio…En atteignant le bout du chemin vers le décanteur, la source d’énergie dévia soudain de sa route et revint se loger aussi sec sous la paume du mage, le projetant à l’autre bout de la cabane, dans un fracas épouvantable et un craquement qui n’annonçait rien de bon. Par chance, sa chute avait été amortie par le lit, mais la puissance du choc avait fait vaciller une étagère trop rudimentaire pour supporter ce petit séisme et les livres qui s’y trouvaient posés se ruèrent sur le sol. Aesril se redressa douloureusement, frottant ses reins et son omoplate endoloris, observant l’étendue des dégâts autour de lui. Une des planches de la cabane avait cédé, mais en comparaison avec la force de la décharge, cela aurait pu être bien pire. Il revint auprès des artefacts, observant la gemme, posant une main hésitante au-dessus d’elle pour sonder la magie qui s’y trouvait. Elle semblait vidée d’un quart. Ça avait bel et bien fonctionné. Cependant, il ne mit pas longtemps à comprendre ce qu’il n’avait pas fait correctement. Il se rassit à son bureau, sur le rondin de bois qui lui servait de fauteuil et replongea sa plume dans l’encrier pour noter à nouveau L’expérience a fonctionné. La gemme est bien rattachée à une constellation Penser à trouver un support où décharger l’énergie la prochaine fois. Il se redressa, étouffant un gémissement de douleur, grimaçant. Le bas de son dos avait sérieusement accusé le coup et le faisait souffrir. Si seulement il avait pu utiliser cette énergie pure pour se soigner… Il écarquilla soudain les yeux. Il n’en était à peine qu’au quart de ce que cette pierre pouvait générer. Une telle force utilisée à son plein potentiel pourrait avoir la capacité de faire bien plus… De soigner… Ou même de faire revenir à la vie. Ou de la prolonger ? Son esprit s’emballa. Il devait refaire des essais. Si seulement il avait des créatures vivantes à sa portée… Son regard s’arrêta sur le cormoran qui s’était envolé un peu plus loin sur la plage pour faire sécher ses ailes, loin de l’agitation provoquée par l’elfe, inconscient des idées qui lui traversaient la tête. Aesril était peu tenté de perdre son seul compagnon si l’expérience tournait mal. Et l’âme d’un oiseau était autrement différente de celle d’un elfe ou d’un humain. Malgré tout, il ne se présenterait certainement pas de meilleur cobaye. Quoi qu’il en soit, il devait encore faire quelques expériences pour redistribuer la magie. Mais la fierté rayonnait en lui, venant supplanter la douleur de sa découverte il venait de prouver sa théorie. Il avait trouvé comment utiliser les gemmes et ces artefacts. — La tête que ferait Larnatillë et tous ces vieux Sapiarques s’ils savaient ça… lança-t-il en se redressa et utilisa sa magie pour soulager ses maux, posant ses mains dans son dos. Il soupira en sentant la chaleur parcourir ses reins.— Ce que je ne donnerais pas pour un massage… Enfin. La mer est une amante suffisante, elle fera tout aussi bien l’ avait pris l’habitude de parler seul. Cela l’aidait à couvrir le tourbillon qui bourdonnait en permanence dans son esprit. Il ôta ses vêtements, les déposant sur le lit et marcha sur le sable chaud, dans le plus simple appareil, en direction de la mer. Il avait assez travaillé pour aujourd’hui. Après avoir passé la matinée à refaire ses provisions et l’après-midi le nez dans ses ouvrages arcaniques et à la préparation de quelques potions, le choc d’énergie qu’il avait reçu était le signe d’une pause bien méritée. Il se souvenait d’un temps pas si lointain où il aurait travaillé sans relâche jusqu’à en faire des erreurs tant la fatigue l’aurait accablé. Mais cette vie sur l’île lui avait appris à reposer son corps et à prendre son temps. Comme si subitement, il avait tout le temps du monde, alors qu’il n’en était rien. Il marcha jusqu’à l’orée de la mer, laissant les vagues lui caresser doucement les orteils et il ferma les yeux, prenant de profondes inspirations pour être sûr de percevoir chaque détail de cet instant. Il s’avança alors dans l’eau et plongea pour nager un long moment dans la lueur du soleil couchant. Le lendemain, après avoir réparé les dégâts de ses expériences de la veille, il fut heureux de constater que sa recette de savon était efficace et c’est avec joie qu’il se rasa la barbe pour retrouver une peau d’une douceur qu’il ne soupçonnait plus en dessous. Il en profita pour couper d’une phalange ses cheveux qui avaient déjà bien poussé, eux aussi. Il étouffa un rire en voyant le résultat de ce qu’il avait coupé. — Eh bien… Je devais plus ressembler à un vieux lion qu’à un elfe… Bien, j’ai l’air plus convenable, tu ne trouves pas ? demanda-t-il au cormoran en passant une main dans ses n’eut pas la moindre réaction, mais Aesril sut comment s’attirer ses faveurs et lui lança un poisson qu’il gardait de côté de sa pêche matinale. L’oiseau l’avala goulument.— Tu l’as bien mérité, sans toi, nous n’en aurions pas trouvé d’aussi beaux. Bien. Il est temps de reprendre mon s’il avait compris ce qu’il se préparait, le cormoran s’envola un peu plus loin pour se poser sur le toit de la cabane et profiter du soleil. Aesril reprit place à son atelier, notant son programme sur son journal et réinstalla la pierre, reproduisant les gestes de la veille, cette fois-ci en ayant pris le soin de placer une pierre vide à côté. Désormais, point de projection soudaine, mais, malheureusement, la gemme explosa subitement. La source d’énergie semblait trop forte pour une pierre ordinaire. Et Aesril n’en possédait pas de similaire à sa portée. À part la toute petite gemme, l’un des artefacts qu’il n’avait pas encore osé utiliser. Et encore, il n’avait pas la garantie que cela fonctionne et que la gemme soit capable d’accepter une énergie différente. Mais il soupçonnait que leur source était identique. Quoi qu’il en soit, elle demeurait inutilisable en l’état, car celle-ci était toujours chargée d’énergie. Aesril soupira profondément, rejetant ses cheveux en arrière.— C’est comme vouloir vider un vase plein dans un récipient tout aussi rempli… Si seulement j’avais un endroit où stocker cette magie. Et si seulement j’avais un moyen d’étudier l’énergie que contient cette pierre sans en altérer son intégrité…Il comprit que la journée n’était pas à la pratique, mais à la théorie. Il avait entre ses mains des objets uniques et irremplaçables. Il ne pouvait pas se permettre de les utiliser sans prendre de précautions au préalable. Il se remit à son bureau et commença à énumérer les idées et les possibilités pour récupérer une partie de la magie contenue dans les gemmes et de l’usage qu’il pourrait en faire. Il notait frénétiquement sur son carnet, luttant pour organiser les idées qui s’imposaient à son encore à savoir comment recharger la pierre ? Je suppose là encore qu’un outil doit exister ou peut-être même une formule ? À moins que la source d’énergie soit non renouvelable ? Et est-ce qu’un corps humain est capable de supporter ce type de magie ? Quels sont les effets possibles ? Existe-t-il des effets secondaires ? Comment réagit l’énergie aux enchantements ?Tant de questions lui traversaient l’esprit, des théories à essayer, un monde ouvert de possibilités, mais là encore, il arrivait devant le fait accompli il lui manquait un cobaye. Il fit la moue en repensant à nouveau au cormoran. Cet animal lui était bien utile en vie et c’était son seul ami depuis longtemps. Risquer sa vie ne l’enchantait pas vraiment. Quant à la sienne, au cours de ses précédentes expériences, il en était bien vite venu à la conclusion que le jeu ne valait pas la chandelle. S’il voulait prétendre à faire de véritables découvertes, il devait être en pleine possession de ses moyens et de ses pouvoirs. Il ne pouvait pas prendre le risque d’être handicapé ou tué du fait de ses expériences. Il étala une ribambelle de calculs et de formules sur des parchemins qu’il accrocha aux murs dans toute la cabane, dans l’espoir d’y voir plus clair, mais, bientôt, le soleil tombait déjà et il avait la désagréable impression d’avoir la tête dans un étau. — Ces fichues formules ne veulent rien dire si je ne peux pas les essayer… C’est comme si j’allais devoir prendre un risque quoi qu’il arrive ! s’agaça-t-il, prenant sa tête dans ses mains. Bien… Je… J’y passerai la nuit s’il le faut, mais je trouverai comment me servir de ces allait se remettre à écrire quand il arrêta soudain son geste, se frottant les yeux.— Non… Ça n’a pas de sens. Hmph… Peut-être aurai-je les idées plus claires demain. Je vais marcher un peu, ça me fera du bien. Et manger. Bon, sang, j’ai oublié de manger… Il se redressa et partit marcher un peu le long de la plage, jusqu’à une étendue rocheuse qui lui permettait de voir la mer en hauteur et de profiter du vent. C’était un de ses coins favoris de l’île. Et le cormoran aussi semblait l’apprécier. Il revint au bout d’une bonne heure et entreprit de se faire un nouveau repas de poisson grillé et d’algues marinées. Il donna une portion supplémentaire de poisson au cormoran.— Tiens Tel-Vey. Pour le plaisir de ta l’oiseau avala goulument son repas et, chose exceptionnelle, il vint se poser un peu plus près du mage que d’ordinaire. Aesril approcha doucement la main pour tenter de le caresser du bout des doigts. L’oiseau se laissa faire. L’elfe parla doucement.— Drôle d’ami que tu t’es fait là, Tel-Vey. Je me demande si tu sais à quel point tes jours sont en danger auprès de quelqu’un comme moi. Qu’est-ce qui te dit que je ne t’engraisse pas pour mieux te manger ? Tu as choisi de me faire confiance, comme ça, librement, et voilà que tu acceptes mes flatteries, maintenant ? Et dire que je croyais être le fou dans cette histoire… Regarde-moi. Je parle à un grattant doucement sous le bec du bout de son index, le cormoran finit par fermer lentement les yeux. Aesril l’observa un instant, perdu dans ses pensées, quand soudain, l’oiseau rouvrit les yeux, tourna la tête dans une direction, son bec pointu comme un compas dans la nuit, et il étendit ses ailes pour prendre son envol. Aesril le regarda partir un moment, perplexe et il allait éteindre le feu pour rentrer à la cabane quand la curiosité le piqua et il décida d’aller voir ce qui avait tiré son ami hors de sa torpeur. Il crut l’avoir perdu de vue un moment, la nuit était tombée depuis longtemps et, dans la pénombre, il peinait à distinguer les formes. Mais, désormais habitué aux sons de son environnement, il perçut finalement le battement d’ailes significatif du cormoran. Il tournait en rond au-dessus de la plage, comme chaque fois qu’il voulait lui indiquer un lieu gorgé de poissons. Sauf que cette-fois, sous le cormoran, se distinguait, étendue sur le sable, une masse sombre et bien plus grande que n’importe quel poisson. Plissant les yeux, Aesril s’avança avec méfiance, faisant flotter un peu d’énergie lumineuse autour de lui pour y voir plus clair. Il écarquilla les paupières. C’était une personne. Une femme plus exactement.— Par Auri-El…Il se pencha lentement pour soulever les cheveux qui lui barraient le visage. C’était une humaine. Il retint son souffle et se redressa précipitamment, regardant autour de lui, observant la mer au loin. Pas le moindre signe de navire à première vue. Mais il devait en avoir le cœur net. Il ne tenait pas à ce qu’on le retrouve ou même à ce que d’autres personnes ne s’échouent sur sa plage. Et si cette femme était importante et qu’on la recherchait, elle aussi ? Il se pencha à nouveau pour mieux l’analyser. Elle portait une tenue de cuir et de tissus ordinaires telle qu’on en voyait chez les corsaires et les pirates, ne présentait pas d’insigne, pas de signe distinctif. À première vue et considérant sa petite taille, il estima qu’elle était Brétonne. En somme, elle aurait pu être n’importe qui. Mais ses mains étaient fines et douce et sa peau était bien pâle pour quelqu’un qui serait à bord d’un navire depuis longtemps, même pour son jeune âge, elle ne devait pas avoir plus d’une vingtaine d’années. Il passa un doigt entre ses lèvres pour observer ses dents. Elles semblaient en parfait état. — Plutôt rare pour un marin… Bon. Voyons voir si tu es en vie. Il palpa son pouls. Il était faible, mais présent. Elle avait peut-être avalé de l’eau avant de s’échouer ici.— Bon sang… Tu me causerais moins de problèmes si tu étais morte, toi. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi ?Il se remit sur ses jambes et croisa les bras sur la poitrine, guettant l’horizon, avec une pointe d’appréhension. La garder en vie était un risque. Elle pourrait tout aussi bien dire qu’elle l’avait vu ici en possession de ces artefacts. D’un autre côté, il doutait qu’elle soit seulement capable de comprendre la nature de ses recherches. Mais si elle était recherchée, s’il s’agissait d’une personne importante et qu’une forme d’autorité venait jusqu’ici pour la retrouver ? Ou s’il s’agissait elle aussi d’une fugitive ? Cependant, il était celui en position de force dans cette équation. Il pourrait tout aussi bien la sauver et obtenir son silence. Il reporta son regard vers le corps inanimé de la femme puis vers le cormoran qui s’était posé non loin. N’était-ce pas là un signe du destin ? Lui qui cherchait quelqu’un sur qui pratiquer sa magie, voilà que, comme la mer l’avait nourri et comme le cormoran l’avait guidé jusque-là, une fois de plus, le cormoran l’avait mené vers ce qu’il recherchait et la mer le lui avait servi. Il se pencha à nouveau vers elle pour l’observer plus attentivement. Oui, elle pourrait être exactement ce dont il avait besoin. Mais pour cela, il fallait qu’elle soit en vie.— Il semblerait que ce soit ton jour de chance finalement, lâcha-t-il en posant ses mains au-dessus d’ ferma les yeux pour mieux ressentir les pulsations du corps de l’étrangère et l’eau emprisonnée en elle. Il fallait la chasser, la pousser à l’expulser. Il inspira et fit circuler un vif courant de magie dans le corps de la jeune femme, vidant l’air dans ses poumons, chassant du même coup l’eau qu’elle recracha aussitôt. Il l’aida à basculer sur le côté et posa délicatement sa tête sur ses genoux. Elle ne semblait pas respirer pour autant. Il leva les yeux au-ciel.— Par Auri-El… Très bien, j’ai fit basculer la tête de l’étrangère en arrière, pinça son nez et souffla lentement dans sa bouche, quand il l’entendit respirer et se mouvoir d’un coup, il se recula en arrière, craignant un geste brusque de sa part. Elle s’agitait et semblait lutter pour reprendre son souffle.— Calmez-vous, restez allongée, vous ne ferez qu’aggraver les choses à vous agiter de la obtempéra à ses injonctions et s’apaisa aussitôt, s’efforçant de respirer plus lentement. Réalisant qu’elle obéissait, Aesril se rendit soudain compte qu’il se trouvait face à une véritable personne qui comprenait sa langue, contrairement au cormoran. Savait-il encore comment se comporter et avoir l’air normal ? Avait-il jamais eu l’air normal, d’ailleurs ? Au moins avait-il reçu une éducation qui lui avait enseigné à être courtois. Ce n’était pas pour autant qu’il l’avait mise en application, mais au moins connaissait-il la théorie. Après tout ce temps sans parler à personne d’autre que l’oiseau et lui-même, il n’était pas sûr de savoir comment s’adresser à cette femme. Il s’agissait de ne pas lui faire peur. “Une chance que je me sois lavé et que j’aie taillé ma barbe aujourd’hui… ” songea-t-il. “Autant ne pas trop jouer de rôle, ce sera plus facile à tenir sur le long terme.”— Comment vous sentez-vous, Madame ? interrogea-t-il d’une voix femme expectora encore un moment avant de répondre, tentant de se redresser sur un coude.— Je… Je vais bien. Et je ne suis pas une dame…Elle releva ses yeux bleus-gris vers Aesril et celui-ci esquissa un demi sourire, quelque peu décontenancé. Mais elle semblait plus désemparée qu’il ne l’était, le détaillant sous toutes les coutures avec un regard ébahi. Il ne put s’empêcher de s’en amuser et souffla l’air par le nez en étouffant un rire. À la vérité, et malgré le fait qu’elle semblait venir de vivre un calvaire, la femme était plutôt jolie, avec ses cheveux châtains en bataille, son petit air revêche et autoritaire et son nez fin. Elle avait une forme d’assurance propre à la jeunesse. Mais elle semblait aussi sous le choc, ne réalisant pas bien ce qu’elle faisait ici. Elle finit par détacher son regard de lui pour tourner douloureusement la tête autour d’elle et observer les lieux.— Sommes-nous… En Auridia ?Il haussa les sourcils. Ainsi, elle se rendait là-bas ? Quelle coïncidence. Il étouffa un nouveau rire.— Ah non, certainement pas. Ce lieu est bien plus plaisant, d’ailleurs. Je me nomme Aesril. Comment vous appelez-vous ?— Elia… Mais… Où sommes-nous alors ?“Bavarde pour quelqu’un qui vient d’échapper à la mort… ” soupira-t-il intérieurement. Il s’efforça de ne pas se départir de son affabilité.— À Stros M’Kai, un repaire de pirates et de contrebandiers. Mais aussi un endroit au calme.“Enfin, jusqu’à maintenant… ” ajouta-t-il intérieurement. — D’ailleurs, ma cabane est juste à côté. Vous sentez-vous capable de marcher ?— Ou… Oui, je crois.— Bien, je vous y emmène dans ce cas. Vous avez besoin de repos et vous y serez l’aida à se relever, passant un bras sous son aisselle. Ils firent quelques pas ainsi, mais bien vite, la jeune femme perdit à nouveau connaissance. Il serra la mâchoire, le visage tendu vers le ciel.— Bien entendu… D’accord, allons-y, princesse…Il la fit basculer de côté et la souleva pour la prendre dans ses bras et la mener jusqu’à la cabane où il la déposa sur le lit.— Si j’avais su, je l’aurais fait plus grand… soupira-t-il en voyant qu’il ne lui restait plus qu’une minuscule place pour s’y allonger. Bien, je dormirai sur la plage, dans ce l’heure n’était pas au repos. Il observa la cabane et rangea tous les feuillets de calculs et de formules qu’il avait laissés librement pour les placer soigneusement dans son carnet et il disposa tous les artefacts dans leur boîte qu’il verrouilla et protégea d’un charme supplémentaire. Il se retourna et observa la jeune femme, s’avançant vers elle pour palper son pouls à nouveau et guetter sa respiration, une main posée sur son diaphragme. Il examina alors sa température, posant cette fois-ci la main sur son front. Elle était brûlante. S’il voulait en faire un sujet pour ses expériences, elle devait avant tout être rétablie. Et se reposer. Il estima qu’un repos forcé ne serait pas de trop la concernant. Il ouvrit une mallette à tiroirs contenant des fioles de potions et d’onguents qu’il avait préparés lui-même. Il chercha parmi les étiquettes pour tirer une petite bouteille emplie d’un liquide violacé qu’il dilua dans un peu d’eau avant de le verser dans une coupelle de bois.— Bien ma chère Elia… Il te faudra dormir encore un long moment. J’ai besoin de toi en pleine forme. . 413 340 9 413 337 137 184 207

a plus de chance de devenir paon que faisan