AMme Sophie Francine Rolande TESSIER, commerçante, épouse de M. Marc Franck Roland BORDELET, demeurant à Le Mans (72000), 31 ter, rue des Résistants Internés. Née à Saint-Malo (35400), le 23 janvier 1970. Un fonds de commerce de bar tabac jeux presse loto amigo vente de sandwiches, exploité à Le Mans (Sarthe), 1 bis, rue de Gambetta, lui appartenant,
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1rue des RĂ©sistants InternĂ©s Le Mans (sur liste d'attente) 1 rue des 46 € Garage (extĂ©rieur) AccĂšs 24h/24; FermĂ© Ă  clĂ©; VidĂ©osurveillĂ©; GardĂ©; Souterrain; EclairĂ© la nuit; AbritĂ©; 1 rue des RĂ©sistants InternĂ©s 1 rue des Marais Le Mans (sur liste d'attente) 1 rue des Marais. 47 € Garage (extĂ©rieur) AccĂšs 24h/24; FermĂ© Ă  clĂ©; VidĂ©osurveillĂ©; GardĂ©; Souterrain
Un Français Libre parmi 62214 Cliquez !Charles Oscar BichatNaissance 27 avril 1901 - Fontenay-sous-Bois 94ActivitĂ© antĂ©rieure liberal / cadrePoint de dĂ©part vers la France Libre MetropoleEngagement dans la France Libre en septembre 1942Affectation principale RĂ©sistance intĂ©rieure / Turma VengeanceContribuez Ă  son livre ouvert !Ouvert Ă  tous pour exprimer vos sentiments, Ă©voquer vos souvenirs, prĂ©ciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, dĂ©poser des documents, photographies, ...Charles Oscar Bichat - son Livre ouvert ! Article de l'historienne Marie-Claude Albert sur le commissaire rĂ©sistant Charles Bichat La sociĂ©tĂ© lyonnaise d'histoire de la police a mis en ligne, avec l'aimable autorisation de l'auteur, l'article de l'historienne Marie-Claude Albert publiĂ© par le Cercle ChĂątelleraudais d'Histoire et d'Archive en mai 2021 dans le numĂ©ro 41 de la Revue d'Histoire du Pays ChĂątelleraudais. François-Xavier Bichat le vendredi 14 janvier 2022 - Demander un contactRecherche sur cette contributionCĂ©rĂ©monie du 14 juillet 1945 en l'honneur des policiers rĂ©sistants de ChĂątellerault CĂ©rĂ©monie du 14 juillet 1945 en l'honneur des policiers rĂ©sistants de ChĂątellerault boulevard Blossac en prĂ©sence du Commissaire rĂ©gional de la RĂ©publique Jean Schuhler - lever des couleurs devant les policiers, probablement par le Maire Louis Ripault - remise du drapeau tricolore aux armes de la ville et Ă  croix de Lorraine marquĂ© "Police de ChĂątellerault" au commissaire Charles Bichat par l'Ă©pouse du sous-prĂ©fet Marcel Wiltzer - passage en revue des policiers par le Commissaire rĂ©gional de la RĂ©publique Schuhler et le Sous-prĂ©fet Wiltzer - ouverture du dĂ©filĂ© du 14 juillet 1945 par les policiers rĂ©sistants - dĂ©tail du drapeau conservĂ© au commissariat de ChĂątellerault dans la salle de rĂ©union Charles Bichat Source album de la famille Bichat et commissariat de ChĂątelleraultCliquez pour agrandirFrançois-Xavier Bichat le mardi 21 septembre 2021 - Demander un contactRecherche sur cette contributionRĂ©ponse Dans la page Wikipedia de Pierre-Marcel Wiltzer " Son Ă©pouse, nĂ©e Evelyne Doumecq, morte le 8 aoĂ»t 2016, Ă  la veille de son 103e anniversaire, est enterrĂ©e Ă  ses cĂŽtĂ©s".Salle de rĂ©union Charles Bichat au commissariat de ChĂątellerault Salle de rĂ©union "Charles Bichat" au nouveau commissariat de ChĂątellerault inaugurĂ© le 1er juillet 2021 par le Ministre de l'IntĂ©rieur GĂ©rald Darmanin. L'adresse du nouveau commissariat "allĂ©e du rĂ©seau Alfred 1943-1944" fait rĂ©fĂ©rence au petit groupe de policiers rĂ©sistants formĂ© en 1943 par le Brigadier Roger Brossard alias "Alfred" qui Ă©tait, comme Charles Bichat, en lien avec Robert Guionnet. Cliquez pour agrandirFrançois-Xavier Bichat le jeudi 09 septembre 2021 - Demander un contactRecherche sur cette contributionAttestation du Capitaine Robert Guionnet pour Charles Bichat Attestation du Capitaine FFI Robert Guionnet pour Charles Bichat, Lieutenant FFI, dans son groupe depuis dĂ©cembre 1940, rĂ©seaux Ceux de la LibĂ©ration, puis Turma-Vengeance et enfin AllianceCliquez pour agrandirFrancois-Xavier Bichat le vendredi 11 dĂ©cembre 2020 - Demander un contactRecherche sur cette contributionJournal officiel de la RĂ©publique française. Lois et dĂ©crets - 1938/12/21 AnnĂ©e 70, N°298 Moraine Marcel-Ernest-Louis, adjudant, 22 bataillon d'ouvriers.... "... Les actions de rĂ©sistance de Bichat sont nombreuses et variĂ©es. Il ferme systĂ©matiquement les yeux sur les sabotages des postes de radios qui diffusent les nouvelles de Vichy Ă  la mairie de ChĂątellerault et dans le quartier de ChĂąteauneuf. Il refuse que ses fonctionnaires saluent les miliciens, que la photo de Darnand soit affichĂ©e dans le commissariat, et que l'essence stockĂ©e au commissariat soit remise Ă  la milice, jusqu'Ă  ce que trente miliciens armĂ©s de mitrailleuses viennent encercler le commissariat pour s'emparer par la force du stock. Il arrĂȘte les miliciens Faucon et Sevaux qui s'Ă©taient emparĂ©s de la caisse de la gare pour les forcer Ă  rendre l'argent. Il dĂ©masque et fait arrĂȘter par les maquisards le milicien Tetard parti espionner le maquis de la Haye-Descartes. Il permet au Lieutenant Dupuy d'emmener des combattants Nord-Africains Ă©vadĂ©s au maquis de ChĂąteauroux et dirige des hommes envoyĂ©s de Paris par le Lieutenant Moraine vers les diffĂ©rents maquis de la rĂ©gion..." ComitĂ© de sauvegarde des sites de MeudonLaurent Laloup le samedi 10 octobre 2020 - Demander un contactLa page d'origine de cette contributionRecherche sur cette contributionProposition de LĂ©gion d'Honneur par le LCL Ferron et le Gal Curnier source GR16P5844 ExposĂ© circonstanciĂ© et dĂ©taillĂ© des faits ayant entrainĂ© la proposition pour Chevalier de la LĂ©gion d’Honneur de M. Charles BICHAT au titre des et Militant de la RĂ©sistance dĂšs le dĂ©but, s’est donnĂ© tout entier Ă  ce prodigieux acte de foi dans les destinĂ©es du Pays que fut le soulĂšvement des patriotes contre l’ignominieuse capitulation et ses consĂ©quences. D’une haute valeur morale guidĂ© par le plus pur patriotisme, un haut sentiment du devoir, s’est dĂ©pensĂ© sans compter dans un combat incessant par tous les moyens contre l’allemand, avec un total esprit de sacrifice. Exerçait ses fonctions dans l’intĂ©rĂȘt, pour la sauvegarde et le salut des patriotes, ne reculant devant aucun risque. Au cours des perquisitions dont il Ă©tait chargĂ© faisait disparaĂźtre ou ignorait les piĂšces compromettantes. PrĂ©venait les patriotes menacĂ©s par la Gestapo des dĂ©cisions les concernant et facilitait leur fuite. Était l’un des principaux Ă©lĂ©ments de la RĂ©sistance Ă  ChĂątellerault. Constamment au service des patriotes qu’il a puissamment aidĂ© de toutes les possibilitĂ©s que lui donnaient ses fonctions. Trois fois arrĂȘtĂ©. Par son exemple et son action a puissamment dĂ©veloppĂ© la volontĂ© de lutte contre l’ennemi qu’il a combattu par tous les moyens en menant une propagande interne et incessante contre l’ennemi diffusion de tracts, Ă©tablissement par centaines de fausses cartes d’identitĂ©, d’alimentation, de travail, opposition Ă  la Gestapo. A fait franchir la ligne de dĂ©marcation et passer en zone libre de nombreuses personnes menacĂ©es dans leur libertĂ© ou leur vie. A assurĂ© Ă©galement la transmission de correspondances interdites. S’est toujours tenu Ă  l’entiĂšre disposition du Maquis. Son bureau Ă©tait la boite aux lettres de la RĂ©sistance. Il recevait dans son Cabinet de nombreux Agents de RĂ©sistance et les aidait dans leur tĂąche de toutes ses possibilitĂ©s, leur donnant notamment des cartes d’identitĂ© professionnelles les accrĂ©ditant comme Inspecteurs Auxiliaires de son Commissariat, pour qu’ils puissent circuler sans danger. S’est tenu en liaison avec les organisations de la RĂ©sistance et ensuite les Groupes de la RĂ©gion, constituant un RĂ©seau en mesure Ă  tout moment d’ĂȘtre alertĂ© dans le moindre dĂ©lai, afin de pouvoir intervenir rapidement suivant les circonstances, par tous les moyens que comportait l’action directe ou indirecte contre l’ennemi. A participĂ© Ă  l’action des services des Renseignements GĂ©nĂ©raux civils et Militaires et Ă  la chaine des radiotransmissions clandestines messages, renseignements militaires, objectifs Ă  bombarder, plans, documents. A fourni d’importantes informations. A contribuĂ© Ă  la surveillance et Ă  la neutralisation des agents de la Gestapo SCHMIDT et REYNALD tenus pour responsables de nombreuses arrestations. A participĂ© Ă  la lutte contre le service du Travail Obligatoire en Allemagne et Ă  la dĂ©portation. A eu Ă  ChĂątellerault, en tant que fonctionnaire Chef de service, le rare courage de manifester ouvertement son attitude et ses sentiments de bon Français et de prendre toutes ses responsabilitĂ©s. Agent de liaison volontaire pour partir au Maquis comme Capitaine de Police Militaire, est restĂ© sur ordre Ă  son poste de Commissaire de Police Ă  ChĂątellerault, aussi longtemps que cela lui fut possible, et a convoquĂ© en juillet tout son personnel en tenue dans son Cabinet pour l’inviter Ă  faire tout son devoir de bons Français dans le groupe ROBERT auquel il l’avait fait inscrire et a pris le commandement du groupe de RĂ©sistance de la Police. Fin AoĂ»t 1944, au cours d’attaques de son groupe route de Bordeaux et de La Roche-Posay, contre des convois allemands, a, comme Chef de section, fait preuve des plus belles qualitĂ©s et montrĂ© un entier mĂ©pris du danger, capturant une dizaine de prisonniers et s’emparant de matĂ©riel. Le 31 AoĂ»t est, par son attitude et son Ă©nergie, parvenu aprĂšs 35 heures de pourparlers, Ă  sauver ChĂątellerault d’un vĂ©ritable dĂ©sastre, en empĂȘchant la destruction par le commandement allemand, du Pont Henri IV et du Pont Neuf, Ă©vitant du mĂȘme fait, en raison des moyens employĂ©s, l’anĂ©antissement d’une partie de la Ville, sauvant de nombreuses vies humaines et conservant une voie de premiĂšre importance sur la route Paris-Bordeaux, ainsi qu’un monument historique. Au cours de cette intervention, a Ă©tĂ© amenĂ© Ă  remplir une mission particuliĂšrement pĂ©rilleuse l’exposant au feu des Volontaire pour les missions les plus difficiles et les plus dangereuses. Vivant exemple de devoir, de bravoure et de pour agrandirFrançois-Xavier Bichat le mercredi 05 fĂ©vrier 2020 - Demander un contactRecherche sur cette contributionRapport du Commissaire Bichat du 10 janvier 1945 sur ses activitĂ©s de rĂ©sistant GR16P5844 SHD RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR DIRECTION GÉNÉRALE DE LA SURETÉ NATIONALE ChĂątellerault, le 10 Janvier 1945 PrĂ©cisions sur les activitĂ©s de Monsieur Charles BICHAT Entre autres faits Prisonnier, j’ai toujours refusĂ© de travailler Ă©tant au camp de Romilly. Par la suite je me suis piquĂ© les gencives avec des Ă©pingles pour cracher du sang et j’ai rĂ©ussi d’abord Ă  me faire hospitaliser comme tuberculeux, puis, grĂące Ă  mes radios portant des cicatrices anciennes, j’ai rĂ©ussi Ă  me faire rĂ©former et Ă  ĂȘtre rapatriĂ© comme grand malade. En rentrant Ă  Poitiers, je ne voulais pas rejoindre mon poste dans la Police, pour ne pas avoir Ă  obĂ©ir Ă  PĂ©tain. Plusieurs camarades m’ont fait comprendre que je devais y retourner, au contraire, pour leur rendre service, et Ă©viter qu’un vendu » ne prenne ma place. C’est dans cet Ă©tat d’esprit seulement que trois mois plus tard, j’ai repris mon emploi de SecrĂ©taire de Police. En relations suivies avec les Chefs de la RĂ©sistance Poitevine SORIN, CHAPRON et RENARD et avec Robert GUIONNET, j’ai fait ouvertement, par paroles, de la propagande contre l’occupant et contre PĂ©tain. J’ai dĂ©chirĂ© et mis au panier la photo de PĂ©tain qui se trouvait dans mon bureau. Lorsque des tracts Ă©taient saisis sur la voie publique, au lieu de les dĂ©truire, je les donnais Ă  diffĂ©rents camarades qui les redistribuaient le lendemain. Certains ont Ă©tĂ© redistribuĂ©s trois et mĂȘme quatre fois. J’ai Ă©tabli un nombre incalculable de fausses cartes d’identitĂ©. Ayant la confiance de mes chefs, ma signature Ă©tait dĂ©posĂ©e Ă  la PrĂ©fecture et aux services allemands. J’avais gardĂ© un vieux cachet de la Police Municipale et je faisais des cartes d’identitĂ© datĂ©es de 1937 ou 1938 que le Commissaire COMTESSE validait ensuite avec les cachets nouveaux de Police RĂ©gionale d’État. J’ai dĂ©truit de nombreuses convocations pour le et en ai retournĂ© plusieurs avec la mention parti sans adresse ». J’ai souvent prĂ©venu ceux qui devaient ĂȘtre arrĂȘtĂ©s. J’ai ainsi prĂ©venu SORIN, CHAPRON et RENARD qui ont pu fuir. Lors de la venue de Doriot Ă  Poitiers, plusieurs ex-communistes ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s pour ĂȘtre internĂ©s quinze jours au Camp de ROUILLÉ. J’en ai fait sortir deux du Commissariat aprĂšs leur arrestation CAILLAS et PAGEAUD. Au cours de nombreuses perquisitions, je dĂ©truisais les documents compromettants ou les gardais sur moi pour les rendre le lendemain. Je n’ai jamais rien saisi. RĂ©fĂ©rences ESOPE et BOULLOUX. À POITIERS, j’ai Ă©tĂ© quatre fois arrĂȘtĂ© par la Gestapo mais heureusement, toujours relĂąchĂ© faute de preuves suffisantes contre moi. 1° À la suite d’un incendie dans un atelier de pressage de fourrage parce que j’avais pris la dĂ©fense de deux Gardiens de la Paix arrĂȘtĂ©s pour ne pas ĂȘtre intervenus assez rapidement. 2° Pour avoir dĂ©livrĂ© une carte d’identitĂ© rĂ©guliĂšre Ă  une juive arrĂȘtĂ©e ensuite Ă  la ligne de dĂ©marcation. 3° Parce que les boches ayant voulu imposer une amende Ă  la Ville sous le prĂ©texte que des V et des Croix de Lorraine avaient Ă©tĂ© faits Ă  la craie sur la chaussĂ©e au cours de la nuit, j’avais fait un rapport disant qu’au cours d’une ronde de nuit, j’avais vu, dans trois endroits diffĂ©rents des soldats allemands ayant le brassard de la feldgendarmerie qui faisaient eux-mĂȘmes ces inscriptions. 4° Parce que j’avais fait un rapport contre l’Inspecteur FISCH, qui servait d’interprĂšte aux allemands et qui avait gardĂ© sur lui depuis plus d’un an, des bijoux provenant d’un fusillĂ©, qu’il avait reçu mission de faire parvenir Ă  la famille. Et une cinquiĂšme fois Ă  ChĂątellerault, parce que j’avais fait une descente, la nuit, dans un cafĂ© CafĂ© de l’Union, rue de ThurĂ© oĂč j’avais arrĂȘtĂ© trois filles soumises qui y buvaient le Champagne avec des sous-officiers allemands, et les avait faites hospitaliser en observation au service anti-vĂ©nĂ©rien. Je me suis opposĂ© de nombreuses fois par tous moyens soit aux dĂ©sirs de l’occupant, soit Ă  ceux de la milice. 1° Ă  Poitiers, j’ai fait une attestation disant que le fils OUDIN Ă©tait manifestement fou pour lui Ă©viter une condamnation Ă  mort. 2° un commis boucher ayant volĂ© de l’argent Ă  un feldgendarme, bien que le connaissant parfaitement, j’ai fait un rapport de recherches infructueuses. 3° Ă  ChĂątellerault j’ai refusĂ© de donner l’essence stockĂ©e Ă  la milice. Les miliciens sont venus ensuite Ă  trente avec des mitrailleuses encercler le commissariat pour s’emparer par la force dudit stock. 4° j’ai eu de nombreuses discussions avec les miliciens BORDES et VIGUIER ; parce que mes Gardiens ne saluaient pas les miliciens dans la rue et parce que je n’ai jamais voulu mettre dans le poste de police, la photo de DARNAND. 5° Les boches ayant voulu rĂ©quisitionner douze vĂ©los ; je n’en ai fourni que de non en Ă©tat de rouler et le Sous-PrĂ©fet en a commandĂ© douze neufs Ă  la maison SUTER. 6° Je n’ai jamais empĂȘchĂ© les sabotages des postes de radio qui Ă  la Mairie et Ă  Chateauneuf diffusaient Ă  midi et Ă  dix-huit heures les nouvelles de Vichy. 7° J’ai arrĂȘtĂ© les miliciens qui avaient dĂ©robĂ© la caisse du caissier de la Gare et je ne les ai remis en libertĂ© qu’aprĂšs qu’ils aient rendu la somme environ frs. Chefs de trentaine FAUCON et SEVAUX. 8° Quand le maquis est venu Ă  l’entrepĂŽt des tabacs, j’étais avisĂ© Ă  l’avance et j’ai empĂȘchĂ© mon personnel de se trouver Ă  proximitĂ© pour leur laisser le champ libre, et cela malgrĂ© l’intervention de l’adjoint MOLINIER qui m’a menacĂ© de me dĂ©noncer aux allemands parce que je n’avais pas l’air de vouloir bouger ». 9° De mĂȘme lorsque le maquis est venu faire un prĂ©lĂšvement Ă  la Recette des Finances. 10° Un attentat ayant Ă©tĂ© commis contre le local de la j’ai accusĂ© formellement de cet acte un en permission CURIEUX que les allemands ont arrĂȘte et renvoyĂ© immĂ©diatement sur le front de l’Est. 11° J’ai prĂȘtĂ© l’auto de la Police au Lieutenant DUPUY pour emmener six Nord-Africains au Maquis de ChĂąteauroux. 12° j’ai dĂ©masquĂ© et fait arrĂȘter le milicien TETARD parti au maquis de La HAYE DESCARTES pour l’espionner. 13° Étant Ă  Lyon et me trouvant en permission Ă  POITIERS, mon camarade PETIGNAT Capitaine Charles au Maquis de Lusignan, Deux-SĂšvres m’a remis la photo d’un suspect et des documents le concernant, ce dernier s’étant rendu dans la RĂ©gion Lyonnaise pour espionner les maquis. J’ai remis les documents aux services de Police Ă  Lyon, je me suis prĂ©sentĂ© pour cela dans un immeuble de la Place du Gouvernement oĂč je devais me faire reconnaĂźtre en disant J’apporte des nouvelles du papa ». 14° Ă©tant Ă  Poitiers, j’ai apprĂ©hendĂ© une femme qui allait remettre de l’or aux allemands et j’ai saisi les piĂšces qui ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es au Greffe. 15° Ă©tant Ă  Poitiers, j’étais au courant par SORIN, longtemps avant l’attentat qui devait ĂȘtre commis contre le Docteur GUÉRIN, Chef et j’en connaissais les auteurs. J’ai essayĂ© de leur mettre dans la tĂȘte de s’y prendre d’une autre façon, trouvant leur plan trop dangereux. Ils n’en ont pas tenu compte et se sont fait prendre. 16° Ă  ChĂątellerault, j’ai donnĂ© des cartes professionnelles d’Inspecteur de la SĂ»retĂ© Ă  diffĂ©rents Agents de la RĂ©sistance, notamment a au Capitaine LUCIEN du b au Lieutenant canadien parachutĂ© LEWIS du Ă©galement et avec qui, une nuit, je suis allĂ© cambrioler le local de la Gestapo et saisir de nombreux documents correspondances ayant permis d’identifier par la suite des auteurs de dĂ©nonciations et le code des signaux routiers. Cela m’a valu d’ĂȘtre nommĂ© Conseiller technique auprĂšs du comitĂ© d’Épuration et auparavant de recevoir du colonel BERNARD commandant les de la Vienne, les pleins pouvoirs pour procĂ©der Ă  toutes arrestations des personnes ayant trahi la cause française » Voir copie jointe Cela valable jusqu’à la mise en marche du ComitĂ© local de LibĂ©ration. 17° Je recevais dans mon bureau les Agents du Gouvernement Provisoire notamment MM SCHUHLER, Marcel FOIS, TERRASSE et les Chefs des Groupes sĂ©journant dans la RĂ©gion LE etc. Mon bureau Ă©tait souvent leur lieu de rencontre. 18° J’ai souvent envoyĂ© des Gardiens de la Paix soi-disant en congĂ© de maladie, porter des documents Ă  CHAUVIGNY, LE MANS, Le plus souvent RENOUX et quelquefois DOUCET. RECRUTEMENT POUR LE MAQUIS Ă  POITIERS avec le Capitaine Charles, Maquis de Lusignan Deux-SĂšvres Ă  CHÂTELLERAULT avec les Groupes ROBERT, LAGARDÈRE et LE CHOUAN et occasionnellement LE CATALAN et LE SIEUR. Plusieurs fois, j’ai reçu dans mon bureau et dirigĂ© vers les groupes des hommes qui m’étaient envoyĂ©s de Paris par le Lieutenant MORAINE, Marcel demeurant 208 route de ChĂątillon Ă  MALAKOFF. Enfin, lorsque nous Ă©tions Ă  DANGÉ avec le Sous-PrĂ©fet pour essayer de sauver le Pont Henri IV, notre intervention s’avĂ©rait inutile parce qu’il aurait fallu toucher le GĂ©nĂ©ral parti plus loin. Le Colonel Von TAFFEL qui nous avait reçus ne voulait pas envoyer une estafette auprĂšs du GĂ©nĂ©ral, ayant peur qu’elle ne soit attaquĂ©e en cours de route par le maquis. À bout d’arguments, il nous dit Je ne peux pas sacrifier mes hommes pour vous. J’ai deux blessĂ©s graves qu’il faudrait conduire Ă  l’HĂŽpital d’urgence. Un Français se sacrifierait-il pour tenter de les y conduire ? » J’ai rĂ©pondu Oui, moi !... » J’ai escortĂ© la voiture d’ambulance en la prĂ©cĂ©dant avec la voiture de la Police. J’avais presque constamment le bras Ă  la portiĂšre et faisais le signe de ralliement des ce qui n’a pas empĂȘchĂ© les hommes du Lieutenant HOUDEBINE, placĂ©s sur les bas cĂŽtĂ©s de la route, entre DANGÉ et INGRANDES, de nous tirer plusieurs coups de feu avant d’avoir pu me reconnaĂźtre. Le Commissaire de Police Charles BichatCliquez pour agrandirFrançois-Xavier Bichat le lundi 06 janvier 2020 - Demander un contactRecherche sur cette contributionCertificat individuel n°4936 de Charles Bichat - instruction ministĂ©rielle 359/CAB Instruction MinistĂ©rielle N°359/CAB du 26/09/44 du Ministre de la DĂ©fense GOUVERNEMENT PROVISOIRE DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE CERTIFICAT INDIVIDUEL Monsieur BICHAT Charles Nom de Guerre Charles NĂ© le 27 Avril 1901 Ă  FONTENAY sous Bois Seine DomiciliĂ© Ă  ChĂątellerault, 15 rue Gaudeau LerpiniĂšre. A SERVI VOLONTAIREMENT Du 15 Juillet 1944 au 9 Septembre 1944 Et avec HONNEUR, dans les FORCES FRANÇAISES DE L’INTÉRIEUR. Fonction Agent de liaison, volontaire pour partir au Maquis comme Capitaine de Police Militaire, est restĂ© sur ordre Ă  son poste de Commissaire de Police de ChĂątellerault et a pris le commandement du Groupe de RĂ©sistance de la Police. Action auquel l’intĂ©ressĂ© a pris part S’est toujours tenu Ă  l’entiĂšre disposition du Maquis. Son bureau Ă©tait la boĂźte aux lettres de la RĂ©sistance. Il recevait dans son Cabinet de nombreux Agents de la RĂ©sistance et se mettait Ă  leur entiĂšre disposition pour faciliter leur tĂąche. Pendant l’occupation a donnĂ© Ă  de nombreux Agents de la RĂ©sistance des cartes d’identitĂ© professionnelles les accrĂ©ditant comme Inspecteurs auxiliaires de son Commissariat pour qu’ils puissent circuler sans danger. Pendant les derniers jours de l’occupation, a abandonnĂ© son domicile pour vivre jour et nuit au milieu de ses hommes qu’il stimulait et encourageait. Est Ă  ChĂątellerault, le seul fonctionnaire Chef de Service, qui, durant l’occupation allemande a manifestĂ© ouvertement son attitude et ses sentiments de bon Français et a pris toutes ses responsabilitĂ©s. CITATION RĂ©sistant de la premiĂšre heure, a manifestĂ© son esprit de RĂ©sistance en convoquant dans son bureau en juillet tout son personnel en tenue, pour l’inviter Ă  faire tout son devoir de bons Français, dans le groupe ROBERT auquel il l’avait fait inscrire. Commissaire de Police, Chef de la Circonscription de ChĂątellerault, a, par son esprit d’initiative et son Ă©nergie, contribuĂ© aprĂšs 35 heures de pourparlers Ă  empĂȘcher la destruction par le commandement allemand du Pont Henri IV et du Pont Neuf, Ă©vitant du mĂȘme fait la destruction d’une partie de la Ville et assurant ainsi la sauvegarde de nombreuses vies humaines, et conservant une voie de premiĂšre importance sur la route Paris-Bordeaux. ChĂątellerault, le 7 dĂ©cembre 1944 Le Capitaine ROBERT GUIONNET Commandant de la Place de ChĂątellerault SignĂ© Robert GUIONNET Le Lieutenant Colonel GILLES FERRON Commandant Militaire de ChĂątellerault, PrĂ©sident de la Commission DĂ©partementale d’attribution de la qualitĂ© de Membre des SignĂ© FERRON Ex-Cdt GILLESCliquez pour agrandirFrançois-Xavier Bichat le vendredi 03 janvier 2020 - Demander un contactRecherche sur cette contributionMĂ©daille de la RĂ©sistance Polonais en France Charles Bichat DiplĂŽme n°1593 signĂ© du Colonel Daniel ZDROJEWSKI le 03/04/46 autorisant le Commissaire Bichat Ă  porter la MĂ©daille commĂ©morative de la RĂ©sistance Polonaise en France pour les services rendus contre l'ennemi François-Xavier le vendredi 29 mars 2019 - Demander un contactRecherche sur cette contributionMĂ©daille de la RĂ©sistance Française Charles Bichat Extrait du dĂ©cret du 11 mars 1947 publiĂ© au JO du 27 mars 1947 portant attribution de la MĂ©daille de la RĂ©sistance Française au Lieutenant Charles Bichat correspondant Ă  son grade FFI.Bichat François-Xavier le mercredi 27 mars 2019 - Demander un contactRecherche sur cette contributionAttestation de Charles Bichat aux rĂ©seaux Turma Vengeance et Alliance Attestation d'appartenance de Charles Bichat en qualitĂ© d'agent P1 agent habituel - au rĂ©seau Turma Vengeance du 01/09/1942 au 31/12/1942 - au rĂ©seau Alliance du 01/01/1943 au 30/09/1944Bichat François-Xavier le mercredi 27 mars 2019 - Demander un contactRecherche sur cette contributionCitations de Charles Bichat Citations de Charles Bichat par le GĂ©nĂ©ral Angenot, Commandant la 9Ăšme RĂ©gion militaire, et le GĂ©nĂ©ral de Corps d'ArmĂ©e Chouteau, Commandant la 4Ăšme RĂ©gion militaire. Sources Service Historique de la DĂ©fense, dossier GR16P 58444Bichat François-Xavier le jeudi 21 mars 2019 - Demander un contactRecherche sur cette contribution BICHAT, Charles Oscar Jacques Sexe Masculin commissaire principal de police Naissance Fontenay-sous-Bois 94120 Seine-et-Oise DĂ©cĂšs au quartier Dalesme Poitiers 86000 VienneLaloup Laurent le dimanche 08 avril 2018 - Demander un contactRecherche sur cette contributionDerniĂšre mise Ă  jour le vendredi 14 janvier 2022Vous pouvez Ă  tout moment obtenir la rectification des donnĂ©es, vous concernant, inscrites dans cette base qui est dĂ©clarĂ©e sous le n° 1137942 auprĂšs de la Commission Nationale Informatique et LibertĂ© Flatlooker votre agence immobiliĂšre innovante opĂšre Rue des RĂ©sistants InternĂ©s. Vous ĂȘtes propriĂ©taire ? Confiez-nous votre logement ! DĂ©couvrez nos services de location et gestion Ă  petit prix. Rue des RĂ©sistants InternĂ©s, Le Mans 72000, 72100 Appartement Prix m2 moyen 3 068 € de 2 451 € Ă  3 629 € Indice de confiance Maison Prix m2 moyen 3 299 € de 2 636 € Ă  3 901 € Indice de confiance Rue des RĂ©sistants InternĂ©s, Le Mans 72000, 72100 Remarque les prix indiquĂ©s ci-dessous sont ceux de la ville de Le Mans Appartement Loyer mensuel/m2 moyen 13,5 € de 9,4 € Ă  21,9 € Indice de confiance Maison Loyer mensuel/m2 moyen 11,6 € de 7,6 € Ă  15,4 € Indice de confiance Consulter le prix de vente, les photos et les caractĂ©ristiques des biens vendus Rue des RĂ©sistants InternĂ©s, Le Mans 72000, 72100 depuis 2 ans Obtenir les prix de vente En aoĂ»t 2022 au Mans, le nombre d'acheteurs est supĂ©rieur de 7% au nombre de biens Ă  vendre. Le marchĂ© est dynamique. ConsĂ©quences dans les prochains mois *L'indicateur de Tension ImmobiliĂšre ITI mesure le rapport entre le nombre d'acheteurs et de biens Ă  vendre. L’influence de l’ITI sur les prix peut ĂȘtre modĂ©rĂ©e ou accentuĂ©e par l’évolution des taux d’emprunt immobilier. Quand les taux sont trĂšs bas, les prix peuvent monter malgrĂ© un ITI faible. Quand les taux sont trĂšs Ă©levĂ©s, les prix peuvent baisser malgrĂ© un ITI Ă©levĂ©. 89m2 Pouvoir d’achat immobilier d’un mĂ©nage moyen rĂ©sident 51j DĂ©lai de vente moyen en nombre de jours Le prix moyen du mÂČ pour les appartements Rue des RĂ©sistants InternĂ©s Ă  Le Mans est de 3 068 € et peut varier entre 2 451 € et 3 629 € en fonction des adresses. Pour les maisons, le prix du mÂČ y est de 3 299 € en moyenne; il peut nĂ©anmoins varier entre 2 636 € et 3 901 € en fonction des adresses et le type de la maison. Rue et comparaison Prix mÂČ moyen 8,6 % plus cher que le quartier Mission / MonthĂ©ard 2 963 € 8,6 % plus cher que Le Mans 2 963 € À proximitĂ© Impasse de la PoudriĂšre, Le Mans 72000 Impasse des Marais, Le Mans 72000 Rue Guillemare, 72000 Le Mans Rue de la BertiniĂšre, 72100 Le Mans Rue de la Corderie, 72000 Le Mans Rue des Marais, Le Mans 72000 Rue du Chemin de Fer, Le Mans 72000 Rue du Rail, Le Mans 72000 Cette carte ne peut pas s’afficher sur votre navigateur ! Pour voir cette carte, n’hĂ©sitez pas Ă  tĂ©lĂ©charger un navigateur plus rĂ©cent. Chrome et Firefox vous garantiront une expĂ©rience optimale sur notre site. Prixde l'immobilier au 1 Rue des RĂ©sistants InternĂ©s - 72000 Le Mans. Pour acheter ou vendre maison ou appartement au meilleur prix, La Loupe Immo prĂ©sente le marchĂ© immobilier. Cinq Ă©lĂšves du collĂšge Jean Rostand ont participĂ© cette annĂ©e au Club RĂ©sistance. EncadrĂ©s par Mme Bruneau, ils ont travaillĂ© le mardi, de 12h30 Ă  13h25, d’octobre Ă  mars, autour du thĂšme du Concours National de la RĂ©sistance et de la DĂ©portation 1940, entrer en RĂ©sistance, comprendre, refuser, rĂ©sister. ADEUX MaĂŻlys 3B, DERET Lucas 3A, REEVES Guillaume 3A, REEVES Julia 3A ont choisi de prĂ©senter un travail collectif qui a pris la forme d’un diaporama, consacrĂ© au Corps des Volontaires Françaises, ces pionniĂšres peu connues des Forces Françaises Libres et de la RĂ©sistance. Ce diaporama a Ă©tĂ© rĂ©compensĂ© par le 4Ăšme Prix dĂ©partemental. Pour information, BRETEAU Romane, GOUPIL Juliette, HEIS Gabriel, LELARGE Noah, RICATEAU Jean-Lou et RIGUET Manon, aujourd’hui lycĂ©ens, avaient rĂ©alisĂ© un travail collectif consacrĂ© Ă  HonorĂ© d’Estienne d’Orves l’annĂ©e passĂ©e. Suite au confinement de 2020, le diaporama n’avait pas pu ĂȘtre Ă©valuĂ© par le jury dĂ©partemental. Ils ont reçu cette annĂ©e le 2Ăšme Prix dĂ©partemental. Par ailleurs, GALBRUN LoĂ©van 3B, REEVES Guillaume, REEVES Julia, DERET Lucas et ADEUX MaĂŻlys ont composĂ© le mardi 23 mars 2021 Ă  l’occasion de l’épreuve individuelle et ont obtenu respectivement les 1er, 3Ăšme, 4Ăšme,5Ăšme et 6Ăšme Prix pour travaux individuels. Du fait des contraintes sanitaires, les laurĂ©ats n’ont pu ĂȘtre conviĂ©s Ă  la Distribution solennelle des prix, Ă  la Maison de quartier Pierre GuĂ©dou, au Mans. En revanche, une cĂ©rĂ©monie de remise des prix a Ă©tĂ© organisĂ©e au collĂšge le lundi 5 juillet 2021. Mme Arlette Bouvier-ChalignĂ©, PrĂ©sidente des Combattants Volontaires de la RĂ©sistance et associĂ©s Ă  la MĂ©moire, M. Jean-Jacques Esnault, PrĂ©sident d’honneur de l’Ordre National du MĂ©rite, M. Patrick Chaussis, PrĂ©sident de l’Association des DĂ©portĂ©s InternĂ©s et Familles, et M. Joseph EstevĂšs, membre du jury du CNRD dĂ©partemental ont mis Ă  l’honneur l’investissement des Ă©lĂšves et les ont rĂ©compensĂ©s en leur offrant de nombreux livres. FĂ©licitations Ă  tous les laurĂ©ats pour leur travail remarquable. Pour information, le thĂšme du CNRD 2021-2022 a Ă©tĂ© derniĂšrement dĂ©voilĂ© La fin de la guerre. Les opĂ©rations, les rĂ©pressions, les dĂ©portations et la fin du IIIe Reich 1944-1945. À la rentrĂ©e, les Ă©lĂšves de 3Ăšme intĂ©ressĂ©s par le concours pourront intĂ©grer le Club RĂ©sistance. Une rĂ©union d’information aura lieu fin septembre, dĂ©but octobre 2021. Avis aux amateurs
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FIGAROVOX/TRIBUNE - La gloire de Gambetta est de s’ĂȘtre dressĂ© contre le dĂ©faitisme, raconte Jean-Loup Bonnamy. Mais son courage n’a hĂ©las pas suffi Ă  empĂȘcher la dĂ©faite des armĂ©es françaises improvisĂ©es aprĂšs Ă©lĂšve de l’École normale supĂ©rieure, Jean-Loup Bonnamy est spĂ©cialiste de philosophie y a 150 ans, les Prussiens, aprĂšs avoir Ă©crasĂ© l’armĂ©e française Ă  Sedan, assiĂ©geaient Paris. Le Gouvernement et les dĂ©putĂ©s sont pris au piĂšge. Le 7 octobre 1870, LĂ©on Gambetta, homme politique rĂ©publicain et ministre de l’IntĂ©rieur, parvient Ă  s’enfuir de Paris pour gagner Tours et y animer la rĂ©sistance contre l’envahisseur. Puisqu’on ne pouvait passer ni par le fleuve ni par la route, comment a-t-il pu dĂ©jouer la surveillance de l’ennemi?Tout simplement en utilisant un moyen simple et audacieux une montgolfiĂšre, ce qui lui permit de passer par les airs. Gambetta s’inscrivait ainsi dans une tradition bien française, celle de la dĂ©brouillardise et du panache, Ă  l’image de d’Artagnan, Murat ou Cyrano de Bergerac. Ce geste Ă©pique et cet acharnement dans la lutte patriotique marquĂšrent durablement les esprits puisque aujourd’hui on dĂ©nombre 1501 rues Gambetta en France, ce qui en fait le sixiĂšme nom propre le plus donnĂ© Ă  nos Ă©tait Gambetta? NĂ© en 1838 Ă  Cahors Lot, oĂč son pĂšre, d’origine italienne, tenait un bazar, nourri d’histoire antique, avocat, Gambetta fut Ă©lu dĂ©putĂ© en 1869, sous le Second Empire. Militant rĂ©publicain, il fut un opposant forcenĂ© au rĂ©gime de NapolĂ©on III. En 1869, dans le quartier populaire parisien de Belleville, il prĂ©senta le programme de Belleville», qui comportait un certain nombre de propositions fortement marquĂ©es Ă  gauche. A l’annonce de la dĂ©faite de Sedan et de la capture de NapolĂ©on III, il proclama la RĂ©publique Ă  l’HĂŽtel de Ville de Paris le 4 septembre 1870. NommĂ© ministre de l’IntĂ©rieur dans le Gouvernement de la DĂ©fense nationale, il anima la lutte pendant quatre Gambetta a probablement puisĂ© son idĂ©e du ballon dans deux sources d’une part, le roman de Jules Verne intitulĂ© Cinq semaines en ballon 1863, d’autre part, la rĂ©cente Guerre de SĂ©cession aux États-Unis 1861-1865, oĂč le GĂ©nĂ©ral nordiste Ulysse Grant utilisa avec succĂšs cette technologie, notamment Ă  la bataille de Wilderness. . Gambetta s’inscrivait ainsi dans une tradition bien française, celle de la dĂ©brouillardise et du panache, Ă  l’image de d’Artagnan, Murat ou Cyrano de Bergerac La fabrication du ballon ne fut pas une mince affaire. Comme l’indique le site Cependant Paris a un gros dĂ©faut en ce mois de septembre 1870. Elle n’abrite aucun ballon susceptible de rejoindre Tours. Alors Gambetta, fraĂźchement nommĂ© Haut-commissaire du gouvernement Ă  la dĂ©fense nationale, va mettre les Parisiens et Parisiennes au travail. Pendant que les marins et gendarmes fabriquent et nouent les cordages, des ouvriers et ouvriĂšres fabriquent les nacelles en osier afin d’accueillir trois photographe FĂ©lix Tournachon, mondialement connu sous son pseudonyme de Nadar, prĂȘte ses ateliers de Montmartre pour assurer le tissage des enveloppes de ballons qui sont ensuite transportĂ©es Ă  la gare d’OrlĂ©ans aujourd’hui gare d’Austerlitz oĂč elles sont vernies et cousues. Les usines Ă  gaz de Clichy et de la Villette assurent le remplissage des engins.» A cette Ă©poque, il y avait encore des ouvriers et des usines dans Paris. Le ballon fut nommĂ© Armand BarbĂ©s, en rĂ©fĂ©rence au cĂ©lĂšbre militant rĂ©volutionnaire et rĂ©publicain des annĂ©es 1830-1840, dĂ©cĂ©dĂ© quelques mois plus lire aussi Pierre Vermeren Les Ă©lites de la RĂ©publique de 1900 se sentaient une responsabilitĂ© sociale, aujourd’hui elles font sĂ©cession»Victor Hugo assista par hasard Ă  la scĂšne. Dans son journal, intitulĂ© Choses Vues, Hugo, qui est rentrĂ© il y a moins d’un mois d’un exil de 19 ans, raconte 7 octobre. — Ce matin, en errant sur le boulevard de Clichy, j’ai aperçu au bout d’une rue entrant Ă  Montmartre un ballon. J’y suis allĂ©. Une certaine foule entourait un grand espace carrĂ©, murĂ© par les falaises Ă  pic de cet espace se gonflaient trois ballons, un grand, un moyen et un petit. Le grand, jaune, le moyen, blanc, le petit, Ă  cĂŽtes, jaune et rouge. On chuchotait dans la foule Gambetta va partir. J’ai aperçu, en effet, dans un gros paletot, sous une casquette de loutre, prĂšs du ballon jaune, dans un groupe, Gambetta. Il s’est assis sur un pavĂ© et a mis des bottes fourrĂ©es. Il avait un sac de cuir en bandouliĂšre. Il l’a ĂŽtĂ©, est entrĂ© dans le ballon, et un jeune homme, l’aĂ©ronaute, a attachĂ© le sac aux cordages, au-dessus de la tĂȘte de Gambetta. Tout Ă  coup le ballon jaune s’est enlevĂ© avec trois hommes dont Gambetta »Victor HugoIl Ă©tait dix heures et demie. Il faisait beau. Un vent du sud faible. Un doux soleil d’automne. Tout Ă  coup le ballon jaune s’est enlevĂ© avec trois hommes dont Gambetta. Puis le ballon blanc, avec trois hommes aussi, dont un agitait un drapeau tricolore. Au-dessous du ballon de Gambetta pendait une flamme tricolore. On a criĂ© Vive la RĂ©publique!»ArrivĂ© Ă  Tours, l’énergique Gambetta improvisa des armĂ©es avec une rapiditĂ© tout Ă  fait incroyable» selon le mot de son ennemi, le GĂ©nĂ©ral prussien Moltke. En quatre mois, il mit sur pieds des armĂ©es de plusieurs centaines milliers d’hommes. Le commandement allemand fut tout Ă  fait surpris par cette rĂ©sistance improvisĂ©e, qui lui rappelait les mauvais souvenirs de 1792-93, oĂč la France rĂ©volutionnaire, envahie, s’était embrasĂ©e et avait menĂ© une lutte Ă  outrance finalement lire aussiGuillaume Perrault Flaubert, Michelet et Renan face Ă  la guerre de 1870»AprĂšs la guerre, le GĂ©nĂ©ral prussien von der Goltz Ă©crira Si jamais, ce qu’à Dieu ne plaise, notre patrie devait subir une dĂ©faite pareille que celle que la France a essuyĂ©e Ă  Sedan, je dĂ©sirerais vivement qu’il vint un homme qui sĂ»t, comme Gambetta, l’embraser de l’esprit de rĂ©sistance poussĂ© jusqu’à ses derniĂšres limites.»Ces armĂ©es improvisĂ©es, mal Ă©quipĂ©es et mal encadrĂ©es, eurent provisoirement l’avantage du nombre. Elles remportĂšrent quelques beaux succĂšs. Par exemple on reprit OrlĂ©ans, on gagna la bataille de Coulmiers. Le GĂ©nĂ©ral Faidherbe, qui avait conquis le SĂ©nĂ©gal sous le Second Empire, alterna dĂ©faites et victoires dans le nord. Mais la dĂ©cision du gĂ©nĂ©ral Bazaine, qui capitula alors qu’il Ă©tait assiĂ©gĂ© dans Metz, livrant 130 000 de nos hommes Ă  l’ennemi 27 et 28 octobre 1870, libĂ©ra le gros des troupes prussiennes et bavaroises, qui purent dĂ©ferler sur le pays et Ă©craser les armĂ©es de Gambetta. InexpĂ©rimentĂ© dans le domaine militaire, Gambetta hĂ©site, tergiverse, perd du temps, commet des fautes InexpĂ©rimentĂ© dans le domaine militaire, Gambetta hĂ©site, tergiverse, perd du temps, commet des fautes. Ses troupes sont rongĂ©es par les Ă©pidĂ©mies, mal formĂ©es et mal ravitaillĂ©es. Le 12 janvier, elles sont vaincues au Mans. Le mĂȘme mois, dans l’est, aprĂšs avoir perdu 65 000 hommes sur 150 000 hommes, le GĂ©nĂ©ral Bourbaki, pour Ă©chapper Ă  la capture, opĂšre une retraite et fait passer son armĂ©e en Suisse. Nos soldats y seront dĂ©sarmĂ©s et provisoirement internĂ©s, mais assistĂ©s par la Croix-Rouge, dont c’est l’une des premiĂšres encore, dans la ville suisse de Lucerne, il existe un bĂątiment, le Panorama Bourbaki, dĂ©diĂ© Ă  ce souvenir. Dans cet Ă©difice circulaire, on peut voir sur les murs une peinture cylindrique de 10 mĂštres de haut sur 35,6 mĂštres de diamĂštre soit 112 mĂštres de pĂ©rimĂštre peint, Ɠuvre gigantesque que le peintre Edouard Clastres consacra Ă  cet lire aussiPhilip Mansel Louis XIV, une certaine idĂ©e de la France?ParallĂšlement, aux Ă©lections pour l’AssemblĂ©e nationale fĂ©vrier 1871, Gambetta est Ă©lu dans neuf dĂ©partements. Il opte symboliquement pour le Bas-Rhin Alsace, car l’ennemi avait fait savoir sa volontĂ© d’annexer l’Alsace et la Moselle, ce Ă  quoi Gambetta s’oppose farouchement. Il s’associe d’ailleurs Ă  la protestation des autres Ă©lus de ces dĂ©partements. Lorsque Adolphe Thiers, qui qualifiait Gambetta de fou furieux», et l’AssemblĂ©e dĂ©cidĂšrent de conclure la paix en abandonnant l’Alsace-Moselle et en versant cinq milliards de francs or Ă  l’ennemi, Gambetta dĂ©missionne et se retire quelques temps en la guerre, sous la IIIĂšme RĂ©publique, Gambetta contribue activement Ă  ancrer le rĂ©gime rĂ©publicain. Inlassable commis voyageur de la RĂ©publique», extraordinaire animal politique, dotĂ© d’un coup d’Ɠil sĂ»r et d’une puissante qualitĂ© d’analyse, orateur puissant, parfois trivial, il sillonne le pays pour rallier les masses rurales, qui constituent alors la majoritĂ© de la population. Il lance des formules demeurĂ©es cĂ©lĂšbres, comme ll faudra se soumettre ou se dĂ©mettre» ou La rĂ©publique, c’est l’inĂ©vitable et vous devriez l’accepter». Gambetta lance des formules demeurĂ©es cĂ©lĂšbres, comme ll faudra se soumettre ou se dĂ©mettre » ou La rĂ©publique, c’est l’inĂ©vitable et vous devriez l’accepter » Les autres rĂ©publicains Favre, GrĂ©vy, Ferry
, parfois trĂšs liĂ©s aux milieux d’affaires, s’appuyaient sur lui Ă  chaque fois qu’ils estimaient la RĂ©publique menacĂ©e, mais dĂšs qu’ils se rassuraient, ils le marginalisaient et lui mettaient des bĂątons dans les roues. On le trouvait trop ambitieux, on craignait que son nom n’indispose l’Allemagne. AprĂšs avoir prĂ©sidĂ© la Chambre des dĂ©putĂ©s pendant plus de deux ans 1879-1881, il rĂ©ussit Ă  devenir PrĂ©sident du Conseil en novembre 1881. Mais le Grand ministĂšre» ne dure que deux mois et demi. L’échec de son gouvernement montre le refus par la Chambre d’un exĂ©cutif fort. Peu de temps aprĂšs, en 1882, aprĂšs s’ĂȘtre blessĂ© au bras en nettoyant son pistolet, il meurt Ă  SĂšvres d’une maladie nous soit permis de prĂ©senter ici une thĂšse personnelle. Certes Gambetta a Ă©tĂ© un opposant farouche au Second Empire et Ă  NapolĂ©on III, qualifiant les bonapartistes de contrefaçon de la dĂ©mocratie». Mais derriĂšre l’opposition, derriĂšre la violence des invectives, il existe une forme de proximitĂ© invisible, de continuitĂ© entre le bonapartisme et le gambettisme. Les deux courants partagent les mĂȘmes tendances patriotes et militaristes. Ils irrigueront la tradition du nationalisme français. C’est d’ailleurs Gambetta qui incita DĂ©roulĂšde Ă  fonder la Ligue des lire aussi4 septembre 1870 la RĂ©publique improvisĂ©e»Les deux courants opposĂ©s se revendiquent de la RĂ©volution française, croient au suffrage universel et Ă  la nĂ©cessitĂ© de s’appuyer sur les masses paysannes. Il existe aussi dans le gambettisme une forme de tentation cĂ©sariste, qu’on ne retrouve pas chez les autres rĂ©publicains de l’époque, bien plus policĂ©s que Gambetta. Gambetta, tel les deux NapolĂ©on, se prĂ©sente lui-mĂȘme comme un leader charismatique, comme un homme providentiel, qui s’appuierait sur le peuple et Ă  qui il faudrait confier un pouvoir personnel ce qu’a bien vu l’historien Jacques Bainville lorsqu’il dit de lui qu’il possĂ©dait un tempĂ©rament tribunitien et un penchant au Consulat 
 On le soupçonnait d’aspirer Ă  la dictature». De nombreux dĂ©partements qui avaient Ă©tĂ© des fiefs du bonapartisme basculĂšrent dans le gambettisme avant de devenir des bastions du radicalisme. Gambetta partage aussi avec le bonapartisme la mĂȘme mĂ©fiance Ă  l’égard des Ă©lites anciennes par exemple les chĂątelains et la mĂȘme volontĂ© de promouvoir, par le mĂ©rite et la compĂ©tence, des Ă©lites nouvelles ce que Gambetta nomme les capacitĂ©s» ou les couches nouvelles» et qui sont pour lui les avocats, les journalistes, les instituteurs, les mĂ©decins, les vĂ©tĂ©rinaires, les entrepreneurs
, catĂ©gories sur lesquels il entend s’appuyer. Il existe une forme de proximitĂ© invisible, de continuitĂ© entre le bonapartisme et le gambettisme Les deux courants politiques accordent une grande importance au rĂŽle de l’État, Ă  la centralisation, Ă  l’administration et Ă  la figure du prĂ©fet. Si Gambetta remplace en 1870 les anciens prĂ©fets du Second Empire par ses camarades rĂ©publicains, souvent inexpĂ©rimentĂ©s, il conserve justement l’institution prĂ©fectorale et s’appuie sur elle. D’ailleurs Gambetta n’avait-il pas lui-mĂȘme confiĂ©, ne le rĂ©pĂ©tez pas, mais la vraie Constitution est celle de l’an VIII», c’est-Ă -dire celle du Consulat, rĂ©digĂ©e par NapolĂ©on Bonaparte?Jusque dans sa vie privĂ©e, on retrouve la trace du bonapartisme et de cette ambiguĂŻtĂ© inavouĂ©e sa compagne et conseillĂšre, LĂ©onie LĂ©on, qui tomba amoureuse de lui en assistant Ă  un procĂšs oĂč il Ă©tait l’avocat de militants rĂ©publicains anti-bonapartistes, n’avait-elle pas dĂ©jĂ  Ă©tĂ© la maĂźtresse de Louis-Alphonse Hyrvoix, inspecteur gĂ©nĂ©ral de police des rĂ©sidences de l’Empereur NapolĂ©on III?À lire aussiGuillaume Perrault La dĂ©faite et l’invasion de 1870 vues par un intellectuel Ă  Nancy»En juin 1940, lorsque le GĂ©nĂ©ral de Gaulle quitte la France en avion pour rejoindre le Royaume-Uni en avion et y animer la RĂ©sistance contre les Allemands, il y a du Gambetta dans son geste. Il est hautement improbable que de Gaulle n’ait pas pensĂ© au ballon de Gambetta et n’ait pas Ă©tĂ© inspirĂ© par lui. D’ailleurs en 1947, selon le tĂ©moignage de Claude Mauriac, alors qu’il corrige le nom de Gambetta mal orthographiĂ© dans une adresse sur une lettre, les yeux de de Gaulle se perdent alors dans le vague et le GĂ©nĂ©ral murmure Gambetta, Gambetta» avant de rectifier le nom de celui qu’il qualifie d’excellent Français».Mais la situation de de Gaulle en 1940 est encore pire que celle de Gambetta en 1940. LĂ  oĂč Bismarck se contentera» d’une annexion de l’Alsace-Moselle, Hitler occupera plus de la moitiĂ© du territoire mĂ©tropolitain et mĂȘme sa totalitĂ© Ă  partir de novembre 1942. LĂ  oĂč Gambetta pouvait encore gagner la province, cette option n’est mĂȘme plus laissĂ©e au GĂ©nĂ©ral de Gaulle tant la situation militaire est dĂ©gradĂ©e. LĂ  oĂč Gambetta Ă©tait un membre officiel du Gouvernement français, de Gaulle dĂ»t devenir un rebelle, se dressant contre le RĂ©gime de Vichy et construisant de ses mains la lĂ©gitimitĂ© de la France Libre. Un tempĂ©rament tribunitien et un penchant au Consulat 
 On le soupçonnait d’aspirer Ă  la dictature »Jacques BainvilleContrairement Ă  Gambetta le 4 septembre 1870, de Gaulle refuse de proclamer la RĂ©publique en 1944, car il considĂšre qu’elle n’a jamais cessĂ© d’ĂȘtre et a vĂ©cu Ă  travers la France Libre, Vichy Ă©tant nul et non avenu. Mais dans sa conduite de la RĂ©sistance, de Gaulle disposera d’un double avantage que n’avait pas Gambetta des alliĂ©s Ă©trangers dans le cadre d’une guerre mondiale et du temps quatre mois pour Gambetta contre quatre ans pour de Gaulle. De plus, de Gaulle dĂ©cide seul, sans avoir Ă  composer avec une assemblĂ©e ou des collĂšgues. Mais surtout, s’il afficha la mĂȘme dĂ©termination que Gambetta, de Gaulle ne fut pas hĂ©sitant et afficha des qualitĂ©s d’organisateur bien effet, Ă  travers son histoire, notre grand pays est rĂ©guliĂšrement menacĂ© par deux maux la dĂ©sorganisation la crise du Covid-19 l’a encore montrĂ© et le dĂ©faitisme. La gloire de Gambetta est de s’ĂȘtre dressĂ© contre le dĂ©faitisme et d’avoir, par son audace, son Ă©nergie et sa tĂ©nacitĂ©, sauvĂ© l’honneur de la France. Mais, de tempĂ©rament brouillon, il lui manqua en partie les qualitĂ©s nĂ©cessaires pour vaincre l’hydre de la dĂ©sorganisation. Celle-lĂ  mĂȘme dont de Gaulle triompha...pour un temps.

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